Le Bangladesh : Développement Envers et Contre tout

Le Bangladesh est l'un des pays les plus densément peuplés dans le monde. Bideshi Blond fournit des statistiques appropriées pour soutenir l’affirmation. Etant un pays en voie de développement avec des ressources limitées, il est vraiment dur pour le Bangladesh d’aller de l’avant.

C’est peut-être pourquoi beaucoup d'activités de développement sont réalisées par le gouvernement et les ONGs. Mais beaucoup d'individus travaillent également envers et contre tout pour aider le Bangladesh à surmonter ses problèmes. Ici nous vous apportons quelques efforts par des coopérants et des activistes de droit de l'homme vis-à-vis du commun des mortels comme les blogueurs le voient.

Morris the pen écrit au sujet de Khokon, un volontaire Bangladais qui anime des écoles à ciels ouverts pour les pauvres et sans aucun appui institutionnel. Khokon indique :

“Pourquoi devrions-nous mendier? Ne pouvons-nous répondre à nos propres demandes?” Des personnes de bonne volonté ont de temps en temps offert des livres et de la nourriture, qui ont été acceptés avec reconnaissance. Un supporteur japonais arrive fréquemment pour nous aider avec la classe. Mais ce n'est pas une entreprise qui dépend de la charité : elle satisfait à tous ses besoins par elle-même. En effet, Kohkon est sarcastique au sujet des priorités de beaucoup d'ONGs. “Je préfère appeler ceci une NPO” (Non-For-Profit organization ou organisation à but non lucratif). “Pourquoi aurions-nous besoin d’un logo, d’un bureau climatisé et d’un Landcruiser?”

Tom au Bangladesh Barta analyse en long et en large la situation des haleurs de Pousse-pousse au Bangladesh et rapporte:

” Les rickshaws sont omniprésents au Bangladesh : ils peuplent les routes tirant deux ou trois passagers, des réfrigérateurs, des fleurs en plastique, de la nourriture (vivante et morte) et toute autre chose qui peut être fourré sur les petits sièges couverts de plastique. Les rickshaws sont partout dans le Sud et Sud-est de l’Asie, sous beaucoup de formes différentes, mais c'est au Bangladesh qu'ils vont vraiment par dessus bord. De nouveaux cyclo-pousses sont couverts de décorations, de serpentins, de cloches et de peintures de mosquées, des lis, d’acteurs, de tigres et de villes futuristes. Ils remplissent alors villes et villages, étant le mode principal du transport – 57% de tous les voyages au Bangladesh se font sur un pousse-pousse. La traction de pousse-pousse représente 6% du PIB national, 14 millions de personnes (10% de la population totale) comptent là-dessus directement ou indirectement pour leurs subsistances, et il y a 800.000 haleurs à Dhaka seulement. Cependant, les haleurs de pousse-pousse ont l’un des plus bas statuts sociaux en vue.”

Tom est impliqué dans un petit projet de plaidoyer conçu pour adresser les attitudes sociales envers les haleurs de rickshaws et pour habiliter directement ces haleurs à accéder aux décisionnaires et au public en général pour réclamer leurs droits—celui au travail dignifié et respecté.

Le journaliste Tasneem Khalil publie une histoire stupéfiante dans son blog au sujet des peuples autochtone de Mandi et de Koch à Modhupur, Bangladesh :

“c'est l'histoire de la façon dont l'état du Bangladesh, à travers son département de forêt, traite une des minorités ethniques les plus colorées du pays en tant que fardeaux facilement dispensables. C'est l'histoire de la façon dont la Banque de Développement Asiatique et sa dégoûtante jumelle la Banque Mondiale financent des projets de destruction de masse au nom du développement, détruisant acre après acre de forêt de sal. C'est l'histoire de la façon dont les négociants chimiques multinationaux comme Syngenta, Bayer, et ACI vendent des poisons mortels aux fermiers ignorants. C'est l'histoire de la façon dont les pasteurs et les maulanas mènent une campagne d'invasion culturelle balayant l'identité même de la population de Mandi. C'est l'histoire de la façon dont l'Armée de l'Air du Bangladesh s’adonne à des folies quotidiennes de bombardement à Modhupur, mettant en danger la vie écologique de la zone.

Et puis, c'est l'histoire de la résistance, comment les adivasis de Mandi, persécutés pendant des centaines d'années par l’entremise de la civilisation résistent maintenant et essayent de renverser les choses, pour porter un pays insouciant à écouter leurs voix.”

Le blog de BNWLA Hostel Appeal écrit au sujet de ses efforts de lever des fonds avec des initiatives comme des performances musicales et des contributions personnelles. Le but est de construire un abri :

“pour les survivants d'abus, de viol, de trafic, d'esclavage domestique et d’attaques acides, aussi bien que les gens vivant avec le VIH et le SIDA et les bébés abandonnés. Il… fournira une auberge, une école, un centre de formation et un terrain de jeux. Le but de l’auberge est d'aider les gens au commencement à recouvrer du trauma dans un environnement sûr et puis à embrasser le futur, par la réintégration avec la société : un nouveau début et une chance de reconstruire des vies brisées pour les femmes et les enfants qui la traversent.”

Ulysse de Back to Bangladesh félicite la jeunesse du Bangladesh qui fait une différence, soit dans le cricket ou la photographie. Le problème est que la culture a une tendance historique à se pencher vers les aînés et vers le passé. Mais il conclut que “le futur du Bangladesh est entre de bonnes mains”.

Rezwan

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