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Pérou : Cinq blogs, cinq billets

Catégories: Amérique latine, Pérou, Environnement, Technologie

Aujourd’hui, nous allons visiter cinq blogs péruviens. Les billets sélectionnés n’ont pas grand chose en commun, si ce n’est qu’ils sont très bien écrits et abordent des sujets intéressants, deux ingrédients nécessaires pour capter l’attention du lecteur. Allons-y !

Nous nous arrêtons en premier sur le blog Consultor Internet [1][ES] tenu par blogueur de la première heure. Comme son nom le suggère, il écrit sur les sujets liés à l’Internet. Son billet “La fin du Terminal Internet ? [2]” analyse le modèle du « terminal public Internet » (NDLT : postes publics de consultation Internet) au Pérou, son pouvoir de pénétration à travers le pays, ainsi que ses challenges présents et futurs.

Por lo general siempre he sido un entusiasta defensor del modelo cabinero que impera en el Peru, fenomeno interesante que permite que a bajos precios los usuarios puedan conectarse a Internet a un precio razonable, solventando de esta manera el no tener una conexion dedicada en casa, o en su momento el poder pagar las conexiones dial-up (mas lentas que una cabina dicho sea de paso). Este fenomeno ha tenido como efecto colateral saludable, el que en el Peru haya una gran legion de Internautas mayor a la que corresponderia por la cantidad de lineas instaladas…

Hasta ahi todo bien, los usuarios peruanos han logrado mantenerse “al dia” debido a este modelo de negocios, pero considero que este mecanismo ya evidencia sus señales de agotamiento. La razon habria que verla por el lado de los servicios y modelos de negocio que se estan generando actualmente, herramientas de colaboracion, compartir videos y fotos, herramientas P2P, contenidos multimedia…

En général, j’ai toujours été un défenseur enthousiaste du « terminal Internet public [3] » que l’on peut trouver au Pérou, une initiative intéressante qui permet aux utilisateurs de se connecter à l’Internet pour un prix raisonnable, ce qui résout le problème quand on n’a pas un accès à Internet chez soi, ou les moyens de payer un abonnement Internet bas-débit par la prise du téléphone (beaucoup plus lent qu’un « terminal public»). Le phénomène a eu un effet collatéral positif au Pérou car il y a maintenant plus d’internautes que de points d’accès à Internet. Jusque-là, les internautes péruviens ont pu rester à la page grâce à ce modèle, mais je pense que ce mécanisme montre des signes d’épuisement. L’explication réside dans la nouvelle génération de sites Intenet qui est apparue, faisant appel à des outils collaboratifs pour partager des vidéos et des photos, des outils peer to peer, des contenus multimédias ».

Notre visite suivante nous amène au blog Pura Finta [4][ES], qui publie sporadiquement des billets sur ses expériences dans notre ville de Lima. « Tacora, un no man’s land où le vol devient un business [5] » est un témoignage de sa visite dans un de ces quartiers où il faut rester très prudent.

Los delincuentes insultan y amenazan a cualquiera que los moleste. A ellos les tienes que mirar bonito, con buena cara y, aunque sea, contar con una moneda de sol en tu bolsillo, por si acaso. Nada de que no tengo, porque, si no, se te vienen con todo. Esos son los más tranquilos, porque, los otros, te roban sin piedad. Aquel barrio cerca de Manzanilla sigue siendo considerado como una zona de alto riesgo. Tan es así que a los habitantes solo les queda poner rejas, puertas dobles y vivir bajo cuatro llaves.

Les délinquants insultent et menacent ceux qui s’en prennent à eux. Il faut les regarder de la bonne façon et toujours avoir une pièce dans sa poche, pour prouver en la montrant que l’on n’a rien sur soi, sinon, ils vous volent tout. Ceux-ci sont les plus calmes. Les autres vous dépouillent sans y penser deux fois. Ce quartier près de Manzanilla est toujours considéré comme un zone à hauts risques. Les résidents ont pour seule alternative de s’équiper de double barreaux, de portes blindées et de vivre baricadés chez eux..

Mis Otros Dragones [6][ES] est un blog ultra populaire parmi les blogueurs de Lima, comme son auteur: Dragon. Super Floreando en Peruano [7]…, l’un de ses derniers billets est un bon exemple de l’imagination de ce blogueur, on peut y reconnaitre beaucoup de ses amis blogueurs de Lima sous les traits de… super-héros.

Desde las profundidades del Valle de Zúñiga emerge una enorme bestia alada con dirección a Limatrópolis. Detrás solo quedó destrucción y desolación, el Valle de Zúñiga esta completamente desolado. Aquella gigantesca bestia devoró, literalmente, toda forma de vida en aquel verde valle de lo que solo queda muerte, destrucción y una botella de Pisco Uvina. La bestia sobrevuela la ciudad buscando un nuevo lugar donde anidar, encontrando restaurantes de mediana procedencia donde satisfacer su voraz apetito. Los ciudadanos de Limatrópolis no saben que hacer y hacen un llamado a… Los Bloggers de la Justicia!!! – insertar soundtrack original aquí.

Des profondeurs de la vallée de Zuniga emerge une énorme bête qui se dirige vers Limatropolis. Dans la vallée dévastée règne la désolation. La bête gigantesque a litteralement dévoré toute forme de vie dans cette vallée verdoyante où l’on ne trouve plus que la mort, la destruction et une bouteille de Pisco Uvina. La bête vole au-dessus de la cité, cherchant un nouvel endroit ou installer son nid et des restaurants pour satisfaire son appétit féroce. Les citoyens de Limatropolis, impuissants, en appellent aux…blogueurs de la justice !!!(insèrer ici la musique du film).


Desde mis ojos [8]
[ES]le blog d’Angela chronique habituellement sa vie quotidienne, ses intérêts et ses expériences au travail, mais de temps en temps, elle publie un billet sur des événements qui l’ont frappée ou choquée, comme dans celui-ci: « L’injustice respecte la loi », où elle dénonce les abus contre les petits propriétaires dans une des régions les plus isolées et abandonnées du pays.

Conversando con algunos dueños de concesiones forestales, pequeños empresarios que pretenden (o pretendían) establecer negocios ecológicos, para mejorar sus niveles de vida y dar trabajo a sus paisanos y familia, supe que los “procesos de desarrollo comunal” se han chocado con un grave problema, el problema de siempre, por supuesto: los empresarios forestales con más dinero y, por supuesto, poder.

Sé que ha habido falta de iniciativa y fuerza por parte de los pequeños propietarios, para organizarse y defender sus tierras. Pero también es verdad que carecen de facilidades para obtener capacitación y recursos económicos que les permitan sacar un buen provecho del bosque. De pronto, aparecen empresas ya establecidas, que manejan grandes sumas de dinero. Estos convencen a unos cuantos dueños de vender sus acciones y luego obligan a todos los demás.

Me cuentan (y he visto) que esta clase de “abuso legítimo” sucede siempre en Madre de Dios. Como no pueden contratar un abogado (o todos los buenos abogados están comprados), simplemente pierden sus concesiones, vendiéndolas muy baratas. Tengo entendido que por 35 acciones (que equivalen a más de quinientas hectáreas de bosque), se pretende pagar a cada propietario 12 mil dólares. Esta suma, en Madre de Dios, apenas les alcanzaría para trasladarse a Puerto Maldonado, conseguir un terreno en invasión, dedicarse a dar servicio de mototaxi y sobrevivir…

En parlant avec quelques exploitants forestiers, de petits exploitants qui essaient (ou ont essayé) de lancer des activités écologiques pour améliorer la qualité de vie et donner du travail à leur concitoyens, j’ai appris que le “processus de développement communal” est entré en collision avec un gros problème, le problème de toujours : les gros exploitants forestiers, ceux qui ont beaucoup d’argent et, naturellement, plus de pouvoir. Je sais qu’il n’y a pas eu assez d’initiatives et d’efforts de la part des petits propriétaires terriens pour s’organiser entre eux et défendre leurs terres. Mais il est également certain qu’il n’ont pas les moyens de se former et accès aux ressources économiques qui leur permettrait de tirer avantage des forêts. Bientôt, les sociétés établies, qui ont des fonds importants, convaincront les propriétaires de leur vendre leurs terres et obligeront ensuite les autres à faire de même. Ils me disent – et je l’ai vu de mes yeux- que cette forme d’abus “légalisé” a lieu régulièrement à Madre de Dios. Comme ils n’ont pas les moyens de prendre un avocat – et tous les bons avocats sont déjà achetés par les parties adverses-, ils perdent tout simplement leur propriété, en les vendant bien en-dessous de leur valeur. Je crois que pour 35 actions (qui équivalent à plus de 5 500 hectares de forêt), chaque propriétaire reçoit 12 000 US dollars. Cette somme, à Madre de Dios, est à peine suffisante pour déménager à Puerto Maldonado, acheter une maison dans des conditions assez douteuses et commencer une activité de moto-taxi, pour tout simplement survivre.

Enfin, le blog Grupo Periodismo Digital [ES] [9] publie un billet sur les journalistes et les blogueur de Liberty Radio ; deux blogueurs connu ont parlé des blogs et des sujets connexes. Le billet contient les liens vers l’enregistrement audio intégral de l’émission.

El sábado 26 de mayo, los bloggers y periodistas Juan Carlos Luján y Vladimir Terán Altamirano estuvieron en la cabina de Radio Libertad, como invitados del programa El Reportero, para hablar sobre los weblogs y su importancia en la sociedad… Pero los citados hombres de prensa también aprovecharon este momento para referirse a otros asuntos como la brecha digital, los podcast, los nativos digitales, la web 2.0…

Le samedi 26 mai, les blogueurs et journalistes Juan Carlos Luján [10] et Vladimir Terán Altamirano [11] étaient dans les studios de Radio Libertad [12], invités de l’émission El Reportero pour parler des blogs et de leur importance dans la société [péruvienne]. Les journalistes invités ont profité de cette opportunité pour débattre d’autres sujets tels que la fracture digitale, les podcasts, l’éducation aux nouvelles technologies, le web 2.0.

Sur ce, je vous salue et vous dis à bientôt.

Juan Arellano [13]