Egypte : La plaie du harcèlement sexuel

Deux tiers des hommes égyptiens harcèlent les femmes. C’est ce qu’a révélé un sondage publié par l'agence de presse Reuters [en anglais]. Le sondage, mené auprès de plus de 2 000 hommes et femmes égyptiens ainsi que 109 femmes étrangères – indique que :
  • 62 % des hommes égyptiens reconnaissent avoir harcelé sexuellement des femmes.
  • 83 % des femmes égyptiennes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel.
  • 98 % des femmes étrangères affirment avoir été harcelées en Egypte.
  • Presque la moitié des femmes avancent qu’elles sont importunées tous les jours.
  • 2,4 % des Egyptiennes l’ont signalé à la police.
  • La majorité des Egyptiennes estiment que la victime devait garder le silence.
  • 53 % des hommes [interrogés] accusent les femmes de provoquer le harcèlement sexuel, pensent qu’elles aiment être harcelées ou qu’elles portent des tenues jugées indécentes. Certaines femmes étaient du même avis.
  • La majorité des personnes interrogées ont convenu que les femmes devaient être chez elles après 20h.
  • Le sondage révèle que la plupart des Egyptiennes qui ont déclaré avoir été harcelées ont affirmé qu’elles étaient vêtues de manière classique, la majorité d’entre elles portant le foulard islamique.
  • Les faits de harcèlements se sont produit dans la rue ou dans les transports publics mais aussi dans des lieux touristiques et des instituts d’enseignement étrangers.

En réaction à ce sondage, Dina Ayoub, une blogueuse égyptienne de 26 ans vivant actuellement au Canada, a rédigé un billet intitulé « Epidémie de harcèlement sexuel en Egypte » [en anglais]:

C’est tout à fait cela : une épidémie qui sévit et se propage depuis des années et qui ne fait qu’empirer. Je me demande si on trouvera un jour de quoi remédier à ce comportement écœurant.

Dina pense que le pourcentage de 83% [de femmes déclarant avoir été harcelées] est erroné et que davantage d’Egyptiennes ont été victimes de harcèlement au moins une fois, mais qu’elles vivent dans le déni.

Je pense que les 17% de femmes qui ont déclaré ne pas avoir été harcelées dans la rue vivent en ermites et ne sortent jamais ou bien en ont trop honte pour l’admettre ou peut-être pensent qu’en disant que cela ne s’est jamais produit, ce sera effectivement le cas. Ou il se peut aussi qu’elles ne veuillent pas ternir encore plus la réputation de l’Egypte. Ou peut-être que, comme la société qui les incrimine, elles s'estiment coupables, si bien qu’elles ne considèrent pas vraiment cela comme du harcèlement.

Hors de ses gonds, la blogueuse envie les 98% d’étrangères qui ont reconnu avoir été harcelées dans les rues égyptiennes car elles sont probablement MOINS harcelées que les Egyptiennes. Pourquoi ?

Parce que les types qui les harcèlent sont des lâches. En fait, la police touristique se soucie de ce que pensent les touristes, sans quoi ils ne reviendraient pas dépenser de l’argent en Egypte. Voilà pourquoi elle prend les plaintes des touristes au sérieux – contrairement à la police classique qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Donc, les harceleurs ont peur. Avant, je me rendais souvent à Khan El Khalili et je voyais des Egyptiennes se faire harceler, et moi la première, mais jamais une femme étrangère. JAMAIS. Donc si 98% d’entre elles ont été harcelées, je dirais que c’était dans la rue mais pas dans un lieu touristique.

Dina, qui vit maintenant à Vancouver, se souvient de ce que ressent chaque Egyptienne :

Il y a ce regard chez l’homme égyptien qui me donne envie de lui arracher les yeux, de lui mutiler les membres et de le tuer. Un regard psychotique et intrusif qui vous déshabille et vous viole. Un regard si dégoûtant qu’il me fait frissonner de l’intérieur et souhaiter que la terre m’engloutisse toute entière pour que je puisse l’éviter. Un regard si répugnant que l’on peut voir dans les yeux pervers de cet homme l’agression virtuelle qu’il vous inflige. Je déteste tellement ce regard.

Les réponses des hommes et des femmes dans ce sondage ne seront d’aucun secours à l’Egypte et aux Egyptiennes.

Le pire, c’est que les gens pensent que c’est la faute de la femme. C’est bien triste. Et c’est exactement la manière dont raisonnent les violeurs qui estiment :« elle l’a bien cherché ». C’est dégoûtant, pervers, tordu, grossier et tout simplement débile. Et en fait, ça n’a rien à voir avec la religion. C’est juste une culture malsaine.

Dina poursuit avec sa propre analyse de l’Islam, et de la manière dont il est utilisé et déformé par des gens qui dans, le meilleur des cas, n’y connaissent rien.

Dans l’Islam, une femme est censée s’habiller de manière décente, couvrir son corps, ne pas porter de vêtements moulants ni suggestifs MAIS et c’est un grand MAIS, un homme est censé ne pas regarder les femmes avec insistance mais de manière courtoise et non intrusive. En fait, la société a oublié ce dernier aspect ou plutôt… choisi de l’ignorer, comme elle a choisi d’ignorer beaucoup des droits de la femme. Il ne leur reste plus qu’à blâmer la femme. C’est toujours la même histoire : on blâme la femme.

Et puis il arrive qu’une femme en hijab (voile), dont le corps est entièrement recouvert et qui ne porte rien de moulant ni de suggestif se fasse tout de même harceler. Une sexagénaire voilée qui monte dans un taxi peut être harcelée. Une jeune fille de 12 ans également. Même une femme en niqab (voilée de la tête aux pieds) n’est pas à l’abri. Ce sont des scènes auxquelles j’ai personnellement assisté ou dont m’ont parlé des gens que je connais bien, donc, elles n’ont rien d’extraordinaire. C’est juste le foutu quotidien d’une Egyptienne.

Dina se souvient que lorsqu'elle vivait au Caire, elle se sentait plus à l’aise en compagnie d’un homme, qui la chaperonnait :

Je détestais marcher en Egypte. Vraiment. Je redoutais toujours d’aller quelque part et je limitais mes déplacements au strict minimum. Si je devais sortir, je m’assurais d’être avec un ami et de cette manière, j’évitais les remarques et le harcèlement physique mais pas les regards pétrifiants. Je ne pouvais pas faire les courses en paix. Je ne pouvais pas aller à pied chez le coiffeur qui se trouvait à quelques pâtés de maisons, ni même traverser ma rue sans craindre d’être harcelée.

Il faut que vous sachiez que je n’ai rien de spectaculaire. Je ne suis pas une reine de beauté, bien au contraire, je ne suis pas terrible. Et je porte un hijab (voile). Et je ne suis pas physiquement provocante. Mais peu importe. Nous ne sommes que des morceaux de viande qui se promènent sous le regard de chiens affamés.

Dina va encore plus loin dans son billet, évoquant le viol et la manière dont les femmes en endossent également la responsabilité.

En Egypte, si une femme se rend chez un homme et si elle se fait violer, elle n’a absolument aucun droit. Je suis sérieuse. C’est affligeant. Donc, si un jour vous allez dîner chez votre ami en compagnie de nombreux autres amis et que, par malchance, quelque chose arrive alors que vous vous retrouvez seule avec un malade, tant pis pour vous. Vous êtes foutue. Non pas que les Egyptiennes le signaleraient à la police, de toute manière. Beaucoup n’en parlent même pas parce qu’en Egypte, la réputation d’une femme est primordiale. C’est quelque chose que je méprise profondément. Mais vous n’avez même pas la possibilité de le faire parce que : “C’est votre faute, vous êtes une putain parce que vous êtes allée chez un homme».

Les hommes égyptiens sont-ils tous de sales prédateurs ? Sont-ils tous des harceleurs perturbés ? Cherchent-ils tous à s’emparer d’un morceau de viande ?

Attention, je ne prétends pas que tous les Egyptiens soient mauvais. Je connais des hommes très respectables qui ne feraient pas de mal à une mouche, encore moins à une femme. Des hommes honorables qui se conforment à leurs convictions, respectent les femmes et possèdent d’innombrables qualités. Mais malheureusement, ils sont minoritaires. Ce sont des perles rares que j’ai eu l’honneur et le privilège de rencontrer au cours de ma vie. Je souhaiterais que l’Egypte en soit remplie.

Quand il s’agit de suggérer un remède, Dina se raccroche à l’éducation, mais pas le genre d’éducation dispensée actuellement.

Beaucoup d’hommes instruits, en Egypte, ont un esprit extrêmement borné et arriéré. L’enseignement des droits : voilà une nouvelle discipline qui devrait être ajoutée aux programmes scolaires dès la première année. Peut-être que si les gens comprenaient ce que signifient le droit pour chacun d’être traité avec respect et la liberté, alors, le harcèlement serait moindre. Mais c’est mon côté optimiste qui ressurgit. Nous en sommes bien loin.

Dina a conclu son billet par une note dans laquelle elle précise qu’il s’agit de ses propres idées et opinions et où elle reconnait, (note de l'auteur : comme moi) que l’unique but de ce billet est de rendre l’Egypte plus agréable à vivre.

1- Voilà ce que m’inspirent personnellement ces questions. Vous êtes libres d’approuver ou non et peut-être que vos propres expériences ont été différentes – mais veuillez respecter mon droit d’avoir ma propre opinion à ce sujet.

2- Cet article ne vise en aucun cas à manquer de respect à l’Egypte, mon pays natal et ma passion. Ma frustration et mon amertume se manifestent par amour pour l’Egypte et dans le souci d’en faire un lieu plus agréable à vivre pour tous, hommes comme femmes. a Normal 0 21 w Roman”; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -x-system-font: none;”> 62 % des hommes égyptiens ont déclaré avoir harcelé des femmes.

- 83 % des femmes égyptiennes ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel.
- 98 % des femmes étrangères ont affirmé qu’elles avaient été harcelées dans ce pays.
- Presque la moitié des femmes ont prétendu qu’elles étaient importunées tous les jours.
- 2,4 % des Egyptiennes l’ont signalé à la police.
- La majorité des Egyptiennes ont estimé que la victime devait garder le silence.
- 53 % des hommes ont accusé les femmes de provoquer le harcèlement sexuel, décrétant qu’elles aimaient être harcelées ou qu’elles portaient des tenues jugées indécentes. Certaines femmes étaient du même avis.
- La majorité des sondés ont convenu que les femmes devaient être chez elles après 20h.
- Le sondage a révélé que la plupart des Egyptiennes qui ont déclaré avoir été harcelées ont affirmé qu’elles étaient vêtues de manière classique, la majorité d’entre elles portant le foulard islamique.
- Le harcèlement s’est produit dans la rue ou dans les transports publics mais aussi dans des lieux touristiques et des instituts d’enseignement étrangers.
En réponse à cette étude, Dina Ayoub, une bloggeuse de 26 ans vivant au Canada, a rédigé un message intitulé « Epidémie de harcèlement sexuel en Egypte »:
C’est tout à fait cela : une épidémie qui sévit et se propage depuis des années et qui ne fait qu’empirer. Je me demande si on trouvera un jour de quoi remédier à ce comportement écœurant.
Dina pense que le 83% est erroné et que davantage d’Egyptiennes ont été victimes de harcèlement au moins une fois. C’est juste qu’elles vivent dans le déni.
Je pense que les 17% de femmes qui ont déclaré ne pas avoir été harcelées dans la rue vivent en ermites et ne sortent jamais ou bien en ont trop honte pour l’admettre ou peut- être pensent-elles qu’en disant que cela ne s’est jamais produit, ce sera effectivement le cas. Ou il se peut qu’elles ne veuillent pas aggraver la réputation de l’Egypte. Ou peut être qu’à l’image de la société qui les incrimine, elles se blâment à leur tour, si bien qu’elles ne considèrent pas vraiment cela comme du harcèlement.
Hors de ses gonds, la bloggeuse envie les 98% d’étrangères qui ont reconnu avoir été harcelées dans les rues égyptiennes car elles sont probablement MOINS harcelées que les Egyptiennes. Pourquoi ? Parce que les types qui les harcèlent sont des lâches. En fait, la police touristique se soucie de ce que pensent les touristes, sans quoi ils ne reviendraient pas dépenser de l’argent. Voilà pourquoi elle prend leurs plaintes au sérieux – contrairement à la police classique qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Donc, les harceleurs ont peur. Avant, je me rendais souvent à Khan El Khalili et je voyais des Egyptiennes se faire harceler, et moi la première, mais jamais une femme étrangère. JAMAIS. Donc si 98% d’entre elles ont été harcelées, je dirais que c’était dans la rue mais ailleurs que dans un lieu touristique.
Dina qui vit maintenant à Vancouver se souvient de ce que ressent chaque Egyptienne :
Il y a ce regard chez l’homme égyptien qui me donne envie de lui arracher les yeux de la tête, de lui mutiler les membres et de le tuer. Un regard psychotique et intrusif qui vous déshabille et vous viole. Un regard si dégoûtant qu’il me fait frissonner de l’intérieur et souhaiter que la terre m’engloutisse toute entière pour que je puisse l’éviter. Un regard si répugnant que l’on peut voir dans les yeux pervers de cet homme l’agression virtuelle qu’il vous inflige. Je déteste tellement ce regard.
Les réponses des hommes et des femmes dans ce sondage ne seront d’aucun secours à l’Egypte et aux Egyptiennes.
Le pire c’est que les gens pensent que c’est la faute de la femme. C’est bien triste. Et c’est exactement la manière dont raisonnent les violeurs qui estiment qu’ « elle l’a bien cherché ». C’est dégoûtant, pervers, tordu, grossier et tout simplement débile. Et en fait ça n’a rien à voir avec la religion. C’est juste une culture malsaine.
Dina passe de sa propre analyse à l’Islam et à la manière dont il est utilisé et déformé par des gens qui dans le meilleur des cas n’y connaissent rien.
Dans l’Islam, une femme est censée s’habiller de manière décente, couvrir son corps, ne pas porter de vêtements moulants ni suggestifs MAIS et c’est un grand MAIS, un homme est censé ne pas regarder les femmes avec insistance mais de manière courtoise et non intrusive. En fait, la société a oublié ce dernier aspect ou plutôt… choisi de l’ignorer comme elle a choisi d’ignorer beaucoup des droits de la femme et il ne leur reste plus qu’à blâmer la femme. C’est toujours la même histoire : on blâme la femme.
Et puis il arrive qu’une femme en hijab (voile), dont le corps est entièrement recouvert et qui ne porte rien de moulant ni de suggestif se fasse tout de même harceler. Une sexagénaire voilée qui monte dans un taxi peut être harcelée. Une jeune fille de 12 ans également. Même une femme en niqab (voilée de la tête aux pieds) n’est pas à l’abri d’un tel comportement. Ce sont des scènes auxquelles j’ai personnellement assisté ou dont m’ont parlé des gens que je connais bien, donc elles n’ont rien d’extraordinaire. C’est juste le foutu quotidien d’une Egyptienne.
Lorsque Dina vivait au Caire, elle se sentait plus à l’aise en compagnie d’un homme qui la chaperonnait :
Je détestais marcher en Egypte. Vraiment. Je redoutais toujours d’aller quelque part et je limitais mes déplacements au strict minimum. Si je devais sortir, je m’assurais d’être avec un ami et de cette manière, j’évitais les remarques et le harcèlement physique mais pas les regards pétrifiants. Je ne pouvais pas faire les courses en paix. Je ne pouvais pas aller à pied chez le coiffeur qui se trouvait à quelques pâtés de maisons ni même traverser ma rue sans craindre d’être harcelée.
Mais sachez que je n’ai rien de spectaculaire. Je ne suis pas une reine de beauté, bien au contraire, je ne suis pas terrible. Et je porte un hijab (voile). Et je ne suis pas physiquement provocante. Mais peu importe. Nous ne sommes que des morceaux de viande qui se promènent sous le regard de chiens affamés.
Dina est allée encore plus loin dans son message, évoquant le viol et la manière dont les femmes en endossent également la responsabilité.
En Egypte, si une femme se rend chez un homme et qu’elle se fait violer, elle n’a absolument aucun droit. Je suis sérieuse. C’est affligeant. Donc si un jour vous allez dîner chez votre ami en compagnie de nombreux autres amis et que par malchance, quelque chose arrive alors que vous vous retrouvez seule avec un malade, tant pis pour vous. Vous êtes foutue. Non pas que les Egyptiennes le signaleraient de toute manière, beaucoup n’en parlent même pas parce qu’en Egypte, la réputation d’une femme est primordiale. C’est quelque chose que je méprise profondément. Mais vous n’avez même pas la possibilité de le faire parce que “C’est votre faute, le fait que vous vous rendiez chez un homme fait de vous une putain ».
Les hommes égyptiens sont-ils tous de sales prédateurs ? Sont-ils tous des harceleurs perturbés ? Cherchent-ils tous à s’emparer d’un morceau de viande?
Attention, je ne prétends pas que tous les Egyptiens soient mauvais. Je connais des hommes très respectables qui ne feraient pas de mal à une mouche, encore moins à une femme. Des hommes honorables qui se conforment à leurs convictions, respectent les femmes et possèdent d’innombrables qualités. Mais malheureusement, ils sont minoritaires. Ce sont des perles rares que j’ai eu l’honneur et le privilège de rencontrer au cours de ma vie. Je souhaiterais que l’Egypte en soit remplie.
Quand il s’agit de trouver un remède, Dina se raccroche à l’éducation mais pas le genre d’éducation qu’on nous dispense actuellement.
Beaucoup d’hommes instruits en Egypte ont un esprit extrêmement borné et arriéré. L’enseignement des droits : voilà une nouvelle discipline qui devrait être ajoutée aux programmes scolaires dès la première année. Peut-être que si les gens comprenaient ce que signifient le droit pour chacun d’être traité avec respect et la liberté, alors le harcèlement serait moindre. Mais c’est mon côté optimiste qui ressurgit. Nous en sommes bien loin.

Dina a conclu son message par une note dans laquelle elle a précisé qu’il s’agissait de ses propres idées et opinions et où elle reconnaissait, comme moi, que l’unique but de ce message était de rendre l’Egypte plus agréable à vivre.

1- Voilà ce que m’inspirent personnellement ces questions. Vous êtes libres d’approuver ou non et peut-être que vos propres expériences ont été différentes – mais veuillez respecter le droit d’avoir ma propre opinion à ce sujet.
2-Cet article ne vise en aucun cas à manquer de respect envers l’Egypte, mon pays natal et ma passion. Ma frustration et mon amertume se manifestent par amour pour l’Egypte et dans le souci d’en faire un lieu plus agréable à vivre pour tous, hommes comme femmes.

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