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Guatemala : un paradis pour les ornithologues amateurs

Catégories: Amérique latine, Guatémala, Environnement, Médias citoyens, Voyages

Photo de Bob MacInnes [1] utilisée sous licence Creative Commons

Observer les oiseaux [2] est une activité de plus en plus populaire au Guatemala, et qui attire de nombreux visiteurs du monde entier. Ces ornithologues amateurs sont habituellement très heureux de trouver une grande variété d'oiseaux dans de magnifiques paysages. Les espèces d'oiseaux appartenant à l'avifaune du Guatemala [3] (anglais, comme tous les liens suivants) sont au nombre de plus de 700. Beaucoup d'enthousiastes ont commencé à relater leurs expériences grâce aux blogs.

Le blog Birdwatching Guatemala [4] explique pourquoi le Guatemala exerce une telle attraction sur les amoureux de la nature :

La diversité biologique a permis au Guatemala de compter parmi les 25 pays au monde ayant la plus grande variété de ressources naturelles. Des millions d'espèces vivent dans ses écosystèmes variés, plus de 700 espèces d'oiseaux, des mammifères comme le jaguar, le tapir, et une multitude de reptiles et d'insectes.

Jeff Bouton du Leica Birding Blog était satisfait de ses découvertes et du temps qu'il a passé au Guatemala lors d'une expédition ornithologique dans le département du Petén [5] :

Nous avons passé une matinée fabuleuse à observer les oiseaux dans la réserve du Cerro Cahuí  dans le Petén, au Guatemala. C'était un endroit merveilleux et nous avons réussi à voir des spécialités tropicales telles que des tangaras à gorge rouge, des tangaras à tête grise, des porte-éventail rois, des pipromorphes à tête brune, et des parulines à couronne dorée, apparaissant côte à côte avec des migrateurs néotropicaux plus familiers comme des parulines à tête cendrée, vermivores et du Kentucky, ainsi que des tyrans huppés à ventre jaune. A un moment nous sommes tombés sur une volée en train de se nourrir et nous avions un choix de nouveaux oiseaux de tous côtés.

Rob Fergus, aussi connu comme l’ «Oiseleur», raconte l'histoire de Santiago, un petit village situé près du lac Atitlán, où il a pu voir les oiseaux de la région et s'informer sur eux [6] :

La ville des Mayas Tz'utujil de Santiago Atitlan sur la rive du lac Atitlan porte en tz'utujil le nom de «Demeure des oiseaux». Nous avons demandé à beaucoup de gens pourquoi elle est appelée ainsi, et on nous a dit que les oiseaux abondaient ici, et qu'ils nichaient dans les toits de chaume des maisons. La plupart des gens avec qui nous avons eu la possibilité de parler ne sont pas aussi proches de la forêt ou des champs que leurs prédécesseurs, nous n'avons donc pas pu obtenir autant de noms ou d'histoires d'oiseaux que dans les régions de Mopan ou de Q'eqchi, mais nous avons quand-même collecté des récits intéressants d'utilisation de colibris pour soigner l'épilepsie ou fabriquer des aphrodisiaques !

Un autre ornithologue amateur, Bill Thompson, raconte dans son blog, intitulé Bill of the Birds, comment il a fêté son anniversaire au Guatemala, et le cadeau que lui a fait la Nature [7] lorsqu'il lui a été donné de voir un des oiseaux les plus rares :

Un des grands moments du début 2008, ç'a été le faucon des chauves-souris de mon anniversaire à Flores, au Guatemala. Le faucon des chauves-souris est un rapace assez commun sous les tropiques. En fait c'était une contrariété pour moi de n'en avoir vu aucun après plus d'une demi-douzaine de voyages dans son habitat en Amérique centrale. J'avais eu des aperçus fascinants d'un parent plus gros (et beaucoup plus rare), le faucon orangé lors de deux voyages différents à Tikal, mais le faucon des chauves-souris m'avait échappé.

L'observation des oiseaux n'est pas seulement un loisir, c'est aussi une activité cruciale pour préserver les espèces, comme l'explique Dear Kitty [8] :

Invités par la Fondation pour la recherche anthropologique et les études environnementales [9] (FARES), un organisme de recherche archéologique guatémaltèque, les ornithologistes de Cornell ont recensé 184 espèces d'oiseaux. La réserve contient l'une des plus grandes forêts tropicales intactes d'Amérique centrale, aussi bien que des sites archéologiques mayas essentiels à El Mirador et Tintal, sur lesquels les chercheurs de Cornell ont concentré leurs études. Le comptage des oiseaux pourra renforcer les programmes à long terme de conservation de la biodiversité dans la réserve.

Photo d'Arturo Godoy [10] utilisée sous licence Creative Commons

Par ailleurs, les incendies de forêt et le narcotrafic détruisent l'habitat où vivent ces si jolis oiseaux. Beaucoup de gens, dont certains blogueurs tels qu'Arturo Godoy, s'efforcent d'attirer l'attention sur cet habitat fragile. Il fait de la publicité à une campagne du Parc National El-Mirador – Rio Azul [11], en essayant de faire connaître [12] sa cause par son profil Facebook [13].

Nous tuons les forêts du Petén. Cette année on s'attend à d'importants incendies de forêts pendant la saison sèche. Nous avons besoin de bénévoles, de véritables guerriers dans ce combat pour la conservation et pour la vie. Nous avons besoin de leur aide pour nettoyer 44 kilomètres de trouées et aussi pour diffuser cette information auprès d'associations qui pourraient nous aider avec de l'équipement et des provisions. Merci de prendre contact avec M. L'Ingénieur Francisco Asturias: fasturias61@hotmail.com ou de téléphoner au 5480-4875 et au 5837-0637 . Vous êtes aussi les bienvenus pour participer au groupe Facebook de Mirador un Parque Fantástico.

Des telles initiatives contribuent à assurer des habitats pour les oiseaux, dont pourront se réjouir de nombreux visiteurs observateurs des oiseaux jusque dans les générations futures.