L’histoire d’une ville ne se limite pas à de simples faits, elle est tissée par les légendes qui y sont associées et les personnages qui y ont vécu. Quelle était la fille la plus populaire dans les années 1930 ? Quelle a été la fête à ne pas manquer dans les années 1940 ? Qui avait la plus belle maison à l’époque des industries de caoutchouc et de pétrole ? Des détails connus de tous à l’époque, mais dont personne ne se souvient aujourd’hui.
Parmi les initiatives qui souhaitent y remédier, on trouve le blog Crónicas de Pacarmón qui rassemble des histoires et des nouvelles liées au sport, rédigées par Don Pablo Carmelo Montalván, mieux connu sous le nom de « Pacarmón », né en 1906 et décédé en 1983. Depuis 2005, son fils publie ses documents sur ce blog afin de conserver certaines informations et anecdotes de cette époque, telles que l'inauguration d'un nouveau stade de football en 1927.
Sur un autre blog, l’auteur publie le roman écrit par son père qui relate sa participation à la guerre colombo-péruvienne : L'appel de la Patrie.
A la fin du 20ème siècle, les vidéos n’étaient pas réalisées en vue d’être mises en ligne. Toutefois, Isaac sur De De La Selva su Web On en a récemment découvertes deux tournées à Iquitos par une famille de San Francisco, Californie, au milieu de années 1980. Vous pouvez visionner la première ci-dessous et la seconde ici.
Video mise en ligne par Carme001
C’est la fille de cette famille californienne, âgée de 10 ans à l’époque, qui a décidé de mettre les vidéos en ligne. Dans une interview, elle dit : « Ce sont des documents historiques ; j’ai pensé que c’était une bonne idée de les partager avec le monde entier ». Pour Isaac, ces vidéos revêtent un très grande importance, elles peuvent aider les générations futures à comprendre dans quelle mesure les choses ont changé.
Viendo este video me doy cuenta que es importante y debe ser cuantiosa este tipo de registros de nuestras ciudades en manos de los turistas que alguna vez nos visitaron. Todo ese patrimonio o memoria está fuera de nuestro país. Que bueno que internet nos permita repatriar esta información.
En regardant cette vidéo, je me rends compte de l’importance de ce type de documents à propos de nos villes et du nombre qu’il doit en exister chez des touristes qui sont venus visiter notre région. Tout ce patrimoine et cette mémoire se trouvent à l’étranger. C’est génial qu’Internet nous permette de rapatrier ces informations.
D’autres blogs contiennent des informations et des histoires intéressantes ainsi que de vieilles photos qui témoignent du passé d’Iquitos. Par exemple, Raúl Herrera Soria de Amazónico del Perú écrit à propos d'un train qui circulait à Iquitos. On peut aussi trouver des informations sur le massacre d’indigènes qui travaillaient dans l’industrie du caoutchouc dans les années 1910, comme le raconte Fernando Najar :
Décadas después se hizo el recuento de que fueron ejecutados 30 mil witotos y otros 10 mil quedarían flagelados de por vida. Los mataban porque no extraían la cantidad de látex que exigían los administradores de los 42 campamentos caucheros de la Casa Arana y que después se convirtió en The Peruvian Amazon Co.>Ltda, registrada en Londres.
Des décennies plus tard, on a appris que plus de 30 000 membres de la tribu des Witotos avaient été massacrés et 10 000 avaient été fouettés car ils n’extrayaient pas la quantité de caoutchouc requise par les responsables des 42 camps de caoutchouc de Casa Arana, aujourd’hui The Peruvian Amazon Co. Ltd, enregistrée à Londres.
Sur le blog Viajeros, Jesuer partage des récits sur la communauté Punchana.
L’ensemble de ces documents permet de se faire une image de la région amazonienne telle qu’elle était par le passé et offre aux génération à venir la possibilité d’étudier son histoire.
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Gracias Pauline! Thanks Pauline!