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Iran: YouTube, chanson de Broadway et élection présidentielle

Catégories: Iran, Cyber-activisme, Élections, Gouvernance, Idées, Média et journalisme, Musique

Les militants en campagne pour les élections iraniennes [1]ont utilisé YouTube de différentes manières pour promouvoir leur candidat favori ou discréditer leurs adversaires.

Quatre candidats seront sur les bulletins de vote pour la présidentielle le Juin 12, y compris l'actuel président, Mahmoud Ahmadinejad [2]. Les autres sont Mir Hussein Mousavi [3], Mehdi Karroubi [4], et Mohsen Rezaei [5].

Une vidéo apparaissant sur YouTube compare l'ancien Premier ministre, Mir Hussein Mousavi [3]au président Mahmoud Ahmadinejad [2] sur la musique de la vieille chanson de Broadway, “Anything You Can Do [6]“. Le texte à la fin du film conclut que Mousavi est plus rationnel qu'Ahmadinejad, dont les politiques ont détérioré l'économie de l'Iran.

 

 Il y a un autre film sur YouTube qui vise l'ancien président réformateur, Mohammad Khatami [7], qui fait campagne pour Mousavi.

Comme le Tehran Post l'a une fois noté [8] [anglais], le genre de blagues le plus populaire en Iran est la blague ethnique. Les principaux protagonistes de la plupart des blagues ethniques sont des Turcs azéris. Dans cette vidéo,  Khatami raconte [9] [fa] une blague sur un naïf (azéri) d'Ardebil qui a fait quelque chose de stupide, bien que son intention ait été de montrer que les Ardebilis sont des génies. Une centaines d'étudiants azéris ont tenu une manifestation [10] contre Khatami pour cette plaisanterie (voir la vidéo [10]), et ont demandé à Mousavi, qui est lui-même Azéri, de désavouer Khatami. Pendant ce temps, Khatami a déclaré que le film est un trucage.

 
Digital Kalachnikov, un blogueur et journaliste iranien, a filmé plusieurs événements intéressants [10] sur vidéo au cours de cette campagne présidentielle. Il a récemment publié [10] un film où Mehdi Karroubi [4], ancien président du Parlement, et ses partisans ont forcé les portes de l'Université Amir Kabir où les autorités universitaires lui avaient interdit de faire un discours.