Le président Fernando Lugo a provoqué beaucoup de polémiques sur sa vie privée [1] au cours de sa première année de gouvernement. Il y a deux autres nouvelles accusations, non encore confirmées, selon lesquelles il aurait conçu deux enfants lorsqu'il était encore évêque. Cependant, il a été impliqué dans encore plus de polémiques par ses déclarations portant à croire qu'il aimerait dissoudre le Congrès national.
La polémique a commencé quand le président Lugo a annoncé qu'on était en train d'examiner la possibilité d'organiser un référendum pour savoir ce que les citoyens pensent de la performance du parlement [2] [es] [2] et qu'il pensait que “les citoyens sont doués de sagesse et d'esprit critique, nous devons les écouter avec humilité.”
Toutefois, certains analystes prennent cette déclaration comme un signe du désir de M. Lugo de dissoudre le Congrès, comme ils ne sont jamais bien sentis bien l'un envers l'autre. Cette suggestion de l'exécutif a provoqué de vives réactions dans différents secteurs de la société. Quelques partisans, comme M. Elvio Benitez, le dirigeant du mouvement des paysans, ont déclaré que les mouvements populaires appuyaient cette initiative. Il a même dit que “ce serait intéressant d'avoir un bon coup de balai pour renvoyer ces criminels du parlement.” [3] [es] [3]
Un autre soutien lui est venu de l'évêque catholique Monseigneur Mario Melanio Medina, qui a déclaré que “les citoyens avaient le droit de manifester leur déception de la part d'un parlement qui ne fait rien pour le peuple, mais contre le peuple.” Mgr. Medina a dirigé la commission nationale chargée d'enquêter sur les abus de pouvoir commis pendant la dictature du général Alfredo Stroessner (1954-1989).
Les réactions négatives sont venues surtout de la part du parti d'opposition Colorado. M. Martín Chiola, un dirigeant de ce parti, a déclaré que le référendum aurait été une excuse pour masquer l'incompétence de l'exécutif [4] [es] [4].
Des citoyens ont aussi réagi à cette proposition contreversée. La journaliste et blogueuse Viviana Benitez a écrit [5] sur son blog Panambi News [es] (Nouvelles de Panambi):
Lo de “no responder a los intereses del país” estoy más que de acuerdo con el Mons. Medina, porque en estos casi un año de haber jurado como representantes del pueblo no han rendido informes de sus gestiones. Ojo, no estoy de acuerdo bajo ningún concepto con la disolución del Congreso, pero sí en controlar más a nuestros representantes, que en cada sesión hablan de cualquier tilinguería y poco o nada de estudios de proyectos.
La blogueuse et journaliste Susana Oviedo, fournit un autre point de vue dans son blog [6] Sobre el Punto [es] (Sur le point):
Es un referéndum la mejor manera de responder a la falta de acompañamiento que halla el Ejecutivo en el Congreso y ante su propia debilidad para lograr un mínimo de consenso en el Legislativo?
En realidad es un despropósito. Es un elemento distractor, sobre todo, en un país donde si hay algo que no varía es la pésima impresión que tienen los ciudadanos paraguayos del Congreso Nacional. Diversos estudios de opinión pública a lo largo de la transición lo vienen demostrando.
C'est M. Miguel López Perito, l'aide de camp du président Lugo, qui a nié avoir jamais demandé l'organisation d'un référendum, mais a affirmé qu'ils étaient juste “en train d'en examiner la possibilité”. Cependant, il a insisté sur le fait que “les citoyens ont toujours le droit de faire appel à toute possibilité d'exprimer leurs critiques sur les représentants de leur gouvernement.”
Le seul point de consensus auquel ont abouti les citoyens paraguayens dans ce débat est qu'ils sont loin d'être satisfaits du travail de leur parlement. Un référendum pour découvrir cela, ne semble pas si nécessaire après tout.