À l'approche des fêtes juives, la nourriture semble préoccuper tous les esprits. La blogosphère juive est riche en amuse- bouches somptueux et réfléchit aux implications culturelles de l'alimentation, la gastronomie, l'identité ainsi que l'histoire et la culture de nos plaisirs culinaires favoris.
Sur son blog What War Zone??? (Une zone de guerre, où çà ???) Benji Lovitt décrit [en anglais, comme tous les liens cités] avec amour la cuisine israélienne et le réveil brutal dû à l’absorption de nourriture américaine lors d’une récente visite dans son pays natal, les États-Unis.
J'aime la nourriture israélienne. J’ADORE. Elle est saine, elle est délicieuse, et ai-je mentionné les légumes ? Les boulettes de fallafel, j’ai mangé tellement de bonnes choses ces dernières semaines passées en Amérique et terminé chaque repas en le regrettant (« Pourquoi avoir autant mangé ») et avec une gueule de bois Whooooooooooaaaaaaaa (main sur le ventre) …. . Je ne mangerai jamais plus autant.
Ashley sur le blog I Googled Israel (J’ai googlé Israël) continue sur le même sujet dans un billet titré : “Fallafel: la légende, le mythe … les pois chiches.” .
Fallafel, dit-il :
Ça ne paye pas de mine ni par son nom ni par sa vue, mais si Israël a adopté un plat national, c’est bien celui-ci, le vénéré fallafel. Le Fish & chips de la Méditerranée, les tapas du Moyen-Orient.
[Photo de : J’ai googlé Israël]
Tout en donnant des conseils pour en trouver, et la façon de les déguster, Ashely donne un aperçu des différentes migrations en Israël.
Il explique :
Bien que profondément ancré en Israël, les fallafels viennent d'Égypte, et étaient initialement fabriqués à partir de féverole. Les chrétiens coptes d'Égypte, qui n’avaient pas le droit de manger de la viande durant certaines périodes, les ont inventés.
Les fallafels qui étaient devenus un casse-croûte sont maintenant omniprésents dans la gastronomie.
Mais peut-être nous avançons nous un peu trop. Aliza Hausman de Jewminicana nous demande de réfléchir sur ce que nous étiquetons ainsi qu’au fait de savoir d’où viennent et quels sont ces plats que nous qualifions de « cuisine juive ».
Elle raconte :
Dernièrement, j'ai entendu beaucoup de choses sur la « cuisine juive ». Tout le monde semble avoir cette expression à la bouche. Cette expression me dérange parce que quand les gens parlent de « cuisine juive », j’ai remarqué qu'ils ne parlaient que de plats ashkénazes (d’Europe de l'est).
Rapportant une conversation avec un ami, Aliza Hausman nous dit :
Lorsque j'ai parlé à un ami juif ashkénaze de ce phénomène qui assimile la « cuisine juive » aux seuls « plats d'Europe orientale » il m’a répondu : « Je pense que c'est symptomatique d'un phénomène beaucoup plus répandu … où dans toute l'Europe de l’est, les choses sont considérées sous « le regard juif »… même pour l’Halakha (loi juive), les minhagim (coutumes), les prières …. ».
Il a ajouté : « Bien que je ne veuille pas en parler comme si c'était la pire chose au monde, cela fait du mal et conduit les gens à douter de leurs propres histoires et parcours, ce qui n'est pas bon … provoquant l'homogénéisation toujours plus grande dans la société juive ».
Si vous souhaitez en savoir plus sur les différents plats juifs selon leur provenance, l'article de Wikipédia sur la « Cuisine juive » [en anglais] pourrait vous intéresser.
Si cela ne vous a pas encore mis l'eau à la bouche, Pensées collectives d'une Ginrod nous montre cette photo d’un appétissant Petit-déjeuner à Tel Aviv.
Comme nous disons en Israël, « Betayavon! », bon appétit.
1 commentaire
Thanks for the translation, Anna.
~ Maya