Cuba : La séquestration des blogueurs Yoani Sanchez, Claudia Cadelo et Orlando Luis Pardo Lazo

Ce n'était peut-être qu'une question de temps, mais Yoaní Sánchezla blogueuse cubaine la plus connue [en anglais], qui a reçu d'innombrables prix dans le monde entier [en français] pour son activisme en ligne, a été brièvement incarcérée et passée à tabac [en anglais] par les autorités cubaines le 6 novembre 2009 avec d'autres compagnons blogueurs. Ceux-ci sont Claudia Cadelo [en anglais](qui écrit pour Global Voices sur la blogosphère cubaine) et Orlando Luís Pardo Lazo[en anglais]. Ils étaient en chemin pour participer à une marche pour la paix [en anglais] à La Havane, la capitale.

La blogueuse espagnole Rosa Jiménez Cano, également journaliste pour le quotidien espagnol  El País, a annoncé qu'elle avait reçu le texto suivant sur son téléphone portable de la part de Yoani vers 14 heures ce jour-là (heure de Madrid) [en espagnol] :

Fui detenida junto a Orlando L. Pardo y Claudia Cadelo nos llevaron a la fuerza estilo siciliano. Golpes. Nos dejaron tirados en una esquina.

J'ai été arrêtée avec  Orlando L. Pardo et Claudia Cadelo, ils nous ont enlevés de force en style sicilien. Des coups. Nous avons été laissés à terre dans un coin.

Le matin suivant, Yoaní a publié sur son blog le compte-rendu suivant [en espagnol]:

Cerca de la calle 23 y justo en la rotonda de la Avenida de los Presidente, fue que vimos llegar en un auto negro –de fabricación china– a tres fornidos desconocidos: ‘Yoani, móntate en el auto’ me dijo uno mientras me aguantaba fuertemente por la muñeca. Los otros dos rodeaban a Claudia Cadelo, Orlando Luís Pardo Lazo y una amiga que nos acompañaba a una marcha contra la violencia. Ironías de la vida, fue una tarde cargada de golpes, gritos y malas palabras la que debió transcurrir como una jornada de paz y concordia.  Los mismos ‘agresores’ llamaron a una patrulla que se llevó a mis otras dos acompañantes, Orlando y yo estábamos condenados al auto de matrícula amarilla, al pavoroso terreno de la ilegalidad y la impunidad del Armagedón.

Me negué a subir al brillante Geely y exigimos nos mostraran una identificación o una orden judicial para llevarnos. Claro que no enseñaron ningún papel que probara la legitimidad de nuestro arresto. Los curiosos se agolpaban alrededor y yo gritaba ‘Auxilio, estos hombres nos quieren secuestrar’, pero ellos pararon a los que querían intervenir con un grito que revelaba todo el trasfondo ideológico de la operación: ‘No se metan, estos son unos contrarrevolucionarios’. Ante nuestra resistencia verbal, tomaron el teléfono y dijeron a alguien que debió ser su jefe: ‘¿Qué hacemos? No quieren subir al auto’. Imagino que del otro lado la respuesta fue tajante, porque después vino una andanada de golpes, empujones, me cargaron con la cabeza hacia abajo e intentaron colarme en el carro. Me aguanté de la puerta… golpes en los nudillos… alcancé a quitarle un papel que uno de ellos llevaba en el bolsillo y me lo metí en la boca. Otra andanada de golpes para que les devolviera el documento.

Vers la 23ème rue, juste au sens giratoire de l'Avenida de los Presidentes, nous avons vu une voiture noire, une marque chinoise, s'arrêter près de nous avec trois inconnus très barraqués dedans.  ‘Yoani, monte dans la voiture,’ m'a dit l'un d'eux en m'attrapant par le poignet et en serrant. Les autres autres ont entouré Claudia Cadelo, Orlando Luis Pardo Lazo, et un ami qui nous accompagnait à la marche contre la violence .Ironies de la vie, ce fut un soir rempli de coups, de cris et d'obscénités, alors qu'il aurait du être un jour de paix et d'harmonie. Les mêmes  ‘agresseurs’ ont appelé une voiture de patrouille en renfort pour embarquer mes deux autres camarades, Orlando et moi étions condamnés à la voiture avec des plaques jaunes, le monde terrifiant du non-droit et de l'impunité d'Armaguedon. J'ai refusé de monté dans la Geely brillante et nous avons exigé qu'ils nous présente leur plaque d'identité ou un mandat d'arrêt les autorisant à nous amener. Bien entendu, ils n'ont pas montré de documents prouvant la légitimité de notre arrestation. Les curieux s'étaient groupés tout autour et j'ai crié, ‘Aidez-nous, ces hommes veulent nous enlever,’ mais ils se sont interposés devant ceux qui voulaient intervenir en criant quelque chose qui révélait le contexte idéologique de l'opération : ‘Ne vous en mêlez pas, ce sont des contre-révolutionnaires.’ Devant notre résistance verbale, ils ont passé un coup de téléphone et ont demandé à celui qui devait être le boss, ‘Qu'est-ce qu'on fait ? Ils veulent pas monter dans la voiture.’ J'imagine que la réponse, à l'autre bout du fil, a du être peu équivoque, car à ce moment là sont arrivés une avalanche de coups, il m'ont attrapée la tête en bas et ont essayé de me pousser dans la voiture. Je me suis agrippée à la portière…ils ont tapé sur mes phalanges…J'ai réussi a attraper un bout de papier que l'un d'eux avait dans sa poche et à le fourrer dans ma bouche. Une autre avalanche de coups pour que je leur rende le papier.

La suite du billet de Yoaní raconte d'autres brutalités qu'elle et Orlando ont subi, et, à la fin, leur libération :

Nos dejaron tirados y adoloridos en una calle de la Timba, una mujer se acercó ‘¿Qué les ha pasado?'… ‘Un secuestro’, atiné a decir. Lloramos abrazados en medio de la acera, pensaba en Teo, por Dios cómo voy a explicarle todos estos morados. Cómo voy a decirle que vive en un país donde ocurre esto, cómo voy a mirarlo y contarle que a su madre, por escribir un blog y poner sus opiniones en kilobytes, la han violentado en plena calle. Cómo describirle la cara despótica de quienes nos montaron a la fuerza en aquel auto, el disfrute que se les notaba al pegarnos, al levantar mi saya y arrastrarme semidesnuda hasta el auto.

Nous avons été laissés endoloris, couchés dans une rue de la Timba, une femme s'est approchée, ‘Qu'est-ce qui s'est passé ?'… ‘Un enlèvement,’ j'ai réussi à dire. Nous avons pleuré dans les bras l'un de l'autre, au beau milieu du trottoir, en pensant à Teo [le fils de Yoani], pour l'amour du ciel, comment je vais expliquer toutes ces marques de coups ? Comment je vais lui dire que nous vivons dans un pays ou ceci peut arriver, comment vais-je pouvoir le regarder et lui dire que sa mère, parce qu'elle écrit sur un blog et transforme ses opinions en kilobytes, a été passée à tabac en pleine rue ? Comment décrire les visages de despotes de ceux qui nous ont obligés à monter dans la voiture, la jouissance qu'ils prenaient à nous battre, que je pouvais voir,  et comment ils ont soulevé ma jupe en me trainant à demi nue vers la voiture.

Au moment où ce billet a été publié sur la version anglaise de Global Voices, le compte-rendu de Yoani avait provoqué 1 412 commentaires.

Claudia a aussi rapidement publié son témoignage sur son blog [en anglais]:

Nous avons refusé de monter dans la voiture, il y avait trois hommes et ils nous ont menacé :

‘Montez dans la voiture, maintenant.’
‘Montrez nous vos papiers, ou appelez un policier.’

Orlando avait son téléphone portable à la main. ‘Pardo, n'enregistre pas,’ a dit celui qui portait une chemise orange, et j'ai sorti mon téléphone portable. Personne n'a remarqué ce que je faisais, j'ai envoyé le premier message sur Twitter…En moins de trois minutes, une voiture de patrouille est arrivé avec deux policier – un homme et une femme – complètement stupéfaits par le spectacle qu'ils voyaient. Ils ont obéi aux ordres presque au ralenti, la femme m'a dit :

‘N'opposez pas de résistance.’

‘Ils n'ont pas de plaque d'identification” ai-je eu l'idée de lui dire, pour la mettre au courant.

Yoani s'accrochait à un buisson, je la ceinturais par la taille, et la femme policier me tirait par la jambe. Ils avaient déjà trainé Orlando hors de mon champ de vision. Un homme à l'arrêt de bus regardait avec une expression horrifiée, les gens n'ont pas dit un seul mol. L'officier, très jeune, m'a immobilisée en me faisant une prise.  J'aurais pu me battre un peu mais j'étais trop stupéfaite par ce que je voyais : les jambes de Yoani qui dépassaient de la fenêtre arrière de la voiture des services de sécurité d'État.

Elle poursuit en relatant l'enchainement des événements de façon très détaillée, et conclut son témoignage sur une note triomphante :

A ce moment, le premier appel est arrivé (sur le téléphone) avec un code 00, le préfixe des appels de l'étranger, et j'ai su que  rien n'avait été en vain, même si nous avons tous été arrêtés et si la marche a été suspendue. Quand, plus tard, j'ai vu la vidéo que Cira m'a apporté, j'en ai été certaine : ils ont perdu. C'est le compte à rebours.

A propos de cet incident, le blogueur de la diaspora cubaine à l'étranger Uncommon Sense s'étonne, car   “nous, à l'étranger, nous supposions que la dictature de Castro n'oserait pas arrêter Yoani, Claudia, et les autres, puisqu'ils sont si connus”. Et pourtant, ils les ont arrêtés. Il poursuit [en anglais]:

Bien sûr, nous ne devrions jamais être surpris par ce que le régime est capable de faire quand il s'agit de réduire au silence l'opposition, sur l'ile.

Et nous ne devrions jamais sous-estimer l'importance de la protection que nous offrons chaque fois que nous lisons un de leurs blogs. De toute évidence, ça ne leur procure pas l'immunité, mais on peut dire que quelqu'un comme Yoani Sanchez devrait déjà être derrière les barreaux dans le goulag de Castro, si elle n'était pas aussi connue.

Ce que vous leur offrez, avec chaque clic, est le soutien moral pour continuer leur lutte pour la liberté.

De son côté, le blog Babalu [en anglais], après avoir été le premier a publier l'information, a publié les mises à jour sur le blog dès que de nouvelles informations étaient disponibles, dont une mise à jour horodatée  8:15 am, qui prouve les violences physiques, via une photo envoyée au blog Penultimos Dias par Orlando Luis Pardo.  John R., du blog Cuban American Pundits, a appris la séquestration de Yoani par le blog Babalu et commente :

On ne peut que dire que le gouvernement cubain a peur, et que ces héritiers du futur de Cuba sont extrêmement courageux.

Le blogueur a également effectué des recherches sur les sites web des médias traditionnels pour jauger l'importance qu'ils accordaient à l'information et a été déçu de constater que “la seule chose dont CNN a parlé à propos de Cuba est que la bière Miller et les glaces Haagen Dazs pourraient être commercialisés à Cuba — . Les citoyens cubains sont séquestrés et battus pour utiliser leur droit à la liberté d'expression , et la société Chicago Food (et d'autres) est en train de négocier la commercialisation de bière et de glaces sur l'île.” (CNN a plus tard donné l'information [en anglais] de l'enlèvement de la blogueuse.)  Son billet se poursuit par un commentaire sur l'embargo économique de Cuba, maintenu par les États-Unis, en ces termes :

Que ceux qui prétendent qu'une nouvelle ère s'est ouverte à Cuba regarde de plus près l'incident qui s'est produit pour un groupe pacifique de blogueurs cubains. Rien n'a changé. L'oppression perdure dans les villes tandis que le luxe et la liberté débordent des stations balnéraires.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne mangerai plus de glaces Hagen Dazs ni ne boirai de bière Miller.

Oswaldo Payá du mouvement Movimiento Cristiano Liberación (Mouvement chrétien Libération) a publié un communiqué [en espagnol] exprimant sa solidarité avec Yoani Sánchez et les autres victimes de la répression.  Le blog My big, fat Cuban family (Ma grande, grasse, famille cubaine) exprime aussi sa solidarité pour ses sœurs cubaines [en anglais]:

Je dispose de ce luxe suprême de pouvoir écrire sur tout ce qui me touche ou m'amuse à n'importe quel moment. Et je le fais.

Aujourd'hui, je veux que vous connaissiez, si ce n'est pas déjà le cas, un groupe de blogueurs dissidents qui sont actuellement sous le feu à cause de leurs activités de blogueurs à Cuba.

Contrairement à moi, ils écrivent sur les indignités quotidiennes de la vie dans le goulag de Castro. Vous comprenez, bien sûr, que dans un pays communiste, la dissidence n'est pas seulement découragée, elle est souvent reprimée.

Et pourtant, ces blogueurs courageux persistent…Ce soir, Yoani Sanchez et un groupe de dissidents ont été enlevés, agressés, séquestrés et battus alors qu'ils se préparaient, de façon ironique, à participer à une manifestation contre l'utilisation de la violence.

Ils [Les agents]  la connaissait, ils l'ont appelée par son nom et l'ont forcée à monter dans une voiture, mais elle a compris qu'il s'agissait d'un kidnapping qui s'achèverait par son exécution. Elle et les dissidents ont été tabassés, mais ils ont ensuite été relachés.

Sa sécurité est ici. Sur des blogs comme le mien.


Le blog Along the Malecon [en anglais] décrit le contexte de l'affaire et est certain que “la légende de Yoani Sanchez a grandi vendredi, quand les autorités cubaines l'ont enlevée en pleine rue,  poussée dans une voiture et l'ont battue avant de la libérer”:

Luis Eligio, du groupe underground OMNI-Zona Franca, et deux rapeurs ont organisé la marche. Le 20 octobre, Yoani Sanchez faisait partie de la douzaine de blogueurs cubains qui ont pris part à une “manifestation virtuelle” sur Twitter, par textos et billets de blogs, pour demander la libération des prisonniers politiques cubains. Tout ceci à mis le gouvernement socialiste cubain dans une position inconfortable. Plus les autorités ont recours à la force, plus il deviendra facile pour l'opposition de rassembler des militants. Ces incidents ont aussi eu pour effet de galvaniser le soutien international pour Yoani et les autres blogueurs cubains. Ce soutien grandit à une vitesse exponentielle, colonise le cyber-espace et rend  difficile au gouvernement cubain de riposter de façon efficace.

Dans un billet différent, le blogueur parle des réactions de ceux qui restent sceptiques sur cet incident, comme la journaliste cubaine Vladia Rubio Jiménez, qui écrit sur son blog [en espagnol]:

Francamente, me resulta bien oscuro el asunto. ¿A partir de ahora seremos testigos de “espontáneas” marchas de protesta? ¿Contra qué violencia estaban pronunciándose esos muchachos con sus abstractos carteles? ¿Sería contra la que está ocurriendo en Afganistán, Honduras,  o contra lo acontecido en la más importante base militar norteamericana donde un enloquecido disparó y dejó muertas a 13 personas y varios heridos?

Franchement, je trouve cette histoire obscure. A partir de maintenant, organiserons-nous des manifestations  ‘spontanées’ ? Violence contre ces gars qui manifestataient avec leurs pancartes ? Serait-ce contre ce qui se passe en Afghanistan, au Honduras, ou contre ce qui est arrivé sur la plus grande base de l'US Army, où un fou a fait feu et tué treize personnes, et en a blessé d'autres ?

Elle poursuit :

Por lo que leo, parece haber sido una manifestación organizada sobre todo a través de algunos blogs, entre ellos Octavo Cerco; y también me asombra ver las posibilidades tecnológicas de que disponen: teléfonos celulares, rápidas conexiones a Internet que incluso les permiten subir los videos… En ninguna parte dice con claridad quién convocó esa marcha.

D'après ce que je lis, il semble qu'il y avait une manifestation organisée par l'intermédiaire de quelques blogs, dont celui de Octavo Cerco et cela me surprend de voir le matériel technologique dont ils disposent : des téléphones cellulaires, des connexions Internet à haut débit qui leur permettent même de télécharger des vidéos…Nulle part il n'est dit clairement qui a battu le rappel pour cette marche.

Yohandry's Weblog fait écho à son scepticisme [en espagnol]:

Pero bien, Claudia Cadelo dejó este vídeo en su blog. No comprendo cómo pueden subir sus videos a Youtube tan rápido, pero allí está. Ella misma por Twitter dijo que no había llegado hasta el performance, además de que explicó que estaba detenida.

Cómo pudo hacer Twitter detenida, cómo subió el video desde un carro de la policía?

Entra en acción Yoani Sánchez. Ahora bien, Yoani Sánchez cuenta a las siempre listas agencias y emisoras que tienen la misión de cubrir sus actividades lo ocurrido con ella y otros bloggers que se encaminaban al performance, quizás con el objetivo de provocar, nadie sabe.

Les dejo la grabación, ¡esos medios tan ágiles al servicio de Yoani! Adelanto que cuenta que ella tiene celular, computadora y seguirá haciendo Twitter, cosa que no acabo de comprender, cuando ella misma dice que no tiene libertad para trabajar en Cuba.

Y yo esperaré ahora la otra versión de lo ocurrido. Como dice el dicho, siempre hay un ojo que te ve.

Cependant, Claudia Cadela a mis cette vidéo en ligne sur son blog. Je ne comprends pas comment ils peuvent mettre leurs vidéos sur Youtube si vite, mais c'est ce qui s'est passé. Elle a même écrit, dans un message sur Twitter, qu'elle n'avait pas pu aller à la perfomance et a expliqué qu'elle venait d'être arrêtée. Comment pouvait-elle publier des messages sur Twitter alors qu'elle était détenue? Comment a-t-elle envoyé une vidéo depuis une voiture de police ?
Yoani Sánchez fait son entrée sur scène. Alors, voyons, Yoani Sánchez parle aux agences de presses et aux stations, dont la mission est de couvrir immédiatement son actualité, ce qui lui est arrivé à elle, et aux autres blogueurs qui se rendaient à la performance. Peut-être dans l'intention de provoquer. Personne ne sait. 

Voici l'enregistrement. Ces médias agissent si rapidement quand il s'agit de rendre service à Yoani ! Je dois dire qu'elle a un téléphone cellulaire, un ordinateur, qu'elle continue à utiliser Twitter,  je n'arrive pas à cmprendre qu'elle puisse dire qu'elle n'a  pas la liberté de travailler à Cuba.

Et je vais attendre la prochaine version de l'incident. Comme le dit le dicton : il y a toujours un oeil qui vous voit.

Les utilisateurs des médias sociaux suivent en effet de très près les événements. Alors que Claudia publiait des mises à jour sur ce qui se passait sur Twitter, apparemment en temps réel, pendant que les faits se déroulaient – “Estoy detenida (publié il y 22 heures depuis txt)” a été le premier message sur Twitter – ses suiveurs sur Twitter lui ont témoigné leur soutien, l'un d'eux l'appelant  “muy valiente” (”très courageuse”).

L'image en médaillon utilisée dans ce billet, appellée “The Freedom of Speech” (La liberté d'expression) est de Caveman 92223, utilisée sous licence Creative Commons. Visitez la galerie sur Flickr de  Caveman 92223.
Georgia Popplewell et Firuzeh Shokooh Valle ont contribué à ce billet.

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