Durant les attaques aériennes contre Gaza en janvier 2009, les blogueurs et les utilisateurs de Twitter ont remplacé les médias [en français, PDF], donnant des informations en temps réel sur les événements avant qu'ils ne soit traités par les médias traditionnels, qui avaient interdiction d'entrer [sur la bande de Gaza]. Ce 19 novembre , les utilisateurs de Twitter ont encore une fois diffusé une information plus rapidement que les médias traditionnels. Aux environs de 11:30 GMT (1:30 du matin heure locale) le 19 novembre, Ibrahim Saeed, qui tient le compte Twitter @From_gaza, écrivait (les liens sont en anglais ou en arabe) :
Un peu plus tard, il donnait plus de détails :
Les bombardements aériens d'Israël ont ciblé les tunnels de Rafah et ont fait évacuer site pour Al-Qassam à Khan Younes, bande de Gaza, 5 blessés, un gravement.
Le blogueur Political Theatrics a écrit plus longuement sur l'incident, affirmant:
Les forces aériennes d'Israël ont bombardé les tunnels où passe la contrebande, le long de la frontière Gaza-Égypte tard mercredi soir, un jour après que les combattants palestiniens de la bande de Gaza aient lancé une roquette sur la zone ouest du Negev.
Le porte-parole de l'IDF [armée israélienne] a déclaré que les chasseurs des FAI (Forces Aériennes Israéliennes) ont attaqué aussi un bâtiment qu'on pense utilisé pour stocker des armes, près du village de Khan Younis, à Gaza.
Les sources palestiniennes affirment que trois civils ont été blessés lors de l'attaque.
Ils prétendent aussi que les attaques avaient comme cible un camp d'entrainement militaire.
Le communiqué de l'IDF a indiqué aussi que les attaques ont eu lieu en réponse à une roquette Al-Quassam tirée depuis la bande de Gaza le mercredi tôt, et qui a atterri dans la région ouest du Negev, sur le Conseil Régional de Shaar Hanegev.
Mise à jour : La BBC a confirmé les attaques, les autorités palestiniennes n'ont pas fait état de victimes.
Sur Twitter, pakinamamer espérait des réponses à ses questions. Elle a posé cette question :
[Note de l'auteur : Le blogueur Political Theatrics citait partiellement sans le créditer un article du quotidien israélien Haaretz ; nos sincères excuses à nos lecteurs pour ne pas avoir donné cette précision dans la première version de ce billet]