Internet a un effet boule de neige dans le processus de démocratisation du monde arabe. Cette nouvelle force ne peut pas être arrêtée par des mesures gouvernementales de censure, par les arrestations et même par la torture des utilisateurs d'Internet.
Le rapport couvre aussi la répression, tels que les kidnappings, les arrestations, la torture à l'encontre des internautes, pratiquées sur la base d'une législation d'exception en Égypte et en Syrie. Dans certains pays, comme l'Arabie saoudite, les autorités religieuses se sont exprimés pour mettre à l'index certains sites Web que les gouvernements n'avaient pas réussi à bloquer.
ANHRI a relevé que parmi les utilisateurs d'Internet – qui ont atteint le nombre de 58 millions dans le monde arabe (estimation) – seuls ceux du Liban, d'Algérie et de Somalie jouissaient d'une relative liberté. Le niveau de la répression et du harcèlement contre les utilisateurs d'Internet a aussi augmenté avec leur nombre.
Des pays comme l'Arabie saoudite, la Tunisie et la Syrie, continuent de censurer des sites web. En Égypte, le blocage des sites a été arrêté depuis cinq ans mais le régime exerce toujours la répression contre les blogueurs et les utilisateurs d'Internet. L'ANHRI note que l'Égypte est devenu le pays le plus répressif contre les internautes dans le monde arabe.
Le rapport est disponible en ligne depuis mercredi 23 décembre 2009.
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