Malgré les lois strictes de Singapour contre les détritus jetés dans les rues, le nombre de pollueurs a encore augmenté ces dernières années poussant le gouvernement à intensifier sa campagne anti-détritus. Une campagne destinée à faire honte, plus agressive, sera mise en place et des “ambassadeurs de la propreté” seront recrutés.
Tan Kin Lian écrit que Singapour devrait redevenir une société “raffinée”.
Singapour était une société “raffinée”. Il y a une amende pour les détritus jetés sur la voie publique ou pour avoir traversé la chaussée en dehors des passages cloutés. Ce qui s’est relâché pendant la ou les deux dernières décades.
L’agence pour l’environnement prend maintenant des mesures pour faire respecter la loi anti- détritus. Il est temps d’agir pour faire appliquer d’autres aspects de notre loi, comme traverser la chaussée hors des passages cloutés ou tricher. Nous devons revenir à notre société raffinée et ordonnée.
Rex est indigné d'appendre que le gouvernement dépensera 12 millions de dollars singapouriens pour sa campagne anti-détritus.
J'ai été stupéfait aujourd'hui de lire que le gouvernement dépensera DOUZE MILLIONS DE DOLLARS pour la campagne d’anti détritus. DOUZE MILLIONS DE DOLLARS. Oh mon Dieu ! Les journaux déjà riches, les groupes médiatiques de premier plan en sont sans aucun doute les principaux bénéficiaires, ils feront des pages de publicité entières, des spots publicitaires passant à la télévision aux heures de grande écoute.
Chee Ming écrit que l’on devrait également rappeler la campagne aux travailleurs étrangers, qui représentent 20% de la population de Singapour.
C’est étonnant que nous devions faire appliquer la loi pour dissuader les de jeter des détritus par terre alors que nous avons des poubelles dans tout Singapour. J’ai dans l’idée que Singapour est le pays qui a la plus grande proportion de poubelles pour sa population.
Comme nous avons été bien éduqués depuis toujours à ne pas salir, je pense que l’amende imposée pour les ordures est ciblée vers les non-Singapouriens, qui sont les moins éduqués, ou les moins formés, ou les deux. Oh, et n’oubliez pas les 20% de la population est constituée de ceux que l’on appelle “travailleurs étrangers”.
Uncle Sha se demande pourquoi le problème des détritus fait les gros titres.
Pour moi personnellement le sujet présent n’a aucune raison de faire la une.
Pourquoi pas des problèmes locaux comme la disparité entre les hauts et les bas salaires, le nombre de sans-abri à Singapour qui ne cesse d’augmenter, etc.
Je sais que l’Association Nationale pour l’Environnement essaye de nous asséner qu'il ne faut pas jeter de détritus sur la voie publique, mais il me semble que la majorité de ces pollueurs sont en fait nos nouveaux “talents étrangers” et nos travailleurs étrangers.
Trial of tears suggère des mesures pour humilier les pollueurs :
a) publier l’adresse des cochons et permettre aux gens d’aller jeter des détritus chez le pollueur pendant une semaine.
b) Ne pas donner seulement une contravention aux pollueurs. Faites leur porter une grande pancarte autour du cou proclamant leurs actes anti-sociaux et exposez les dans des endroits fréquentés. Publier aussi leur identité sur Facebook pour que tout le monde voie.
c) Personnellement, j’aime cette mesure : faites-les travailler pendant une semaine dans une usine d’incinération ou de recyclage de déchets alimentaires pour les exposer à la puanteur des déchets. Voyons combien ils aimeront l’odeur à laquelle le personnel de la voirie est exposé. Encore mieux, envoyez les travailler dans une usine qui recycle les eaux usées.
d) Faire payer aux cochons le coût du nettoyage de l’endroit qu’ils salissent pendant un an. Oui, salir n’est pas gratuit. Il y a un réel coût financier impliqué.
La campagne anti-détritus a généré un débat, demandant si les travailleurs étrangers devraient porter la responsabilité du problème de la saleté des rues à Singapour. Le débat est devenu plus intense après les violentes inondations qui ont eu lieu récemment à Singapour. Des internautes rejetaient la responsabilité de l’accumulation de poubelles dans la ville sur les travailleurs étrangers. Au même moment, les travailleurs étrangers ont rappelé aux Singapouriens que la population locale ne devait pas imputer à l’afflux d'étrangers la responsabilité de l'aggravation de la saleté urbaine.