Familiares e vizinhos de Chakussanga encontraram o jornalista caído, baleado nas costas, em um corredor de sua casa no distrito de Viana, em Luanda, na manhã de segunda-feira, de acordo com jornalistas locais. Ele era apresentador de um programa semanal de notícias com participação de ouvintes, em língua Umbundu, na emissora privada Rádio Despertar.
Les amis et les parents de Chakussange ont trouvé le journaliste à terre avec une balle dans le dos dans le hall de sa maison dans le district de Viana, à Luanda, le lundi matin, selon les journaux locaux. Il était présentateur d'un programme hebdomadaire de discussions en direct en langue Umbundu, sur la station de radio privée Despertar [Réveil].
On se pose deux questions. Chakussanga a-t-il été victime de la criminalité commune qui sévit dans la ville ou bien a-t-il été réduit au silence pour avoir dit ce qu'il aurait dû taire? La question reste suspendue. D'après ce que l'on raconte, après des recherches faites dans la maison du malheureux journaliste, la seule chose qui manquait c'était une bouteille de gaz [pour la cuisine]. La police n'a apparemment procédé à aucune arrestation et apparemment, pour elle la mort d'Alberto Chakussanga ou de toute autre personne est tout simplement une enquête à faire sur la mort d'un journaliste de plus.
D'après ce blog encore:
Chakussanga possuía uma legião de ouvintes entre os Ovimbundu, o maior grupo étnico angolano originário do sul do país, base do antigo movimento rebelde UNITA, de acordo com jornalistas locais. A Rádio Despertar foi lançada em Dezembro de 2006 sob os termos do acordo de paz de 2002 entre o partido governante, MPLA e a UNITA.
Chakussanga avait une grande audience dans la région d'Ovimbundu, le plus grand groupe ethnique angolais, originaire du nord du pays, la base du mouvement rebelle UNITA, d'après les journaux locaux. La Rádio Despertar fut lancée en 2006 sur la base des accords entre MPLA le parti au pouvoir et l'UNITA
Le blog Universal [pt], rappelle l'affaire du meurtre du journaliste Ricardo de Melo. Encore aujourd'hui l'affaire n'a pas été élucidée :
O assassinato de Alberto Graves Chakussanga é mais um caso em que forças ocultas decidem silenciar jornalistas incómodos. A 18 de Janeiro de 1995, o director da publicação independente, ImparcialFAX, Ricardo de Melo, foi assassinado em Luanda. As autoridades nunca apuraram as circunstâncias da morte de mais esta voz de uma comunicação social não comprometida com o regime no poder.
L'assassinat du journaliste Alberto Graves Chakussanga est un autre cas où des forces occultes décident de taire définitivement des journalistes qui dérangent. Le 18 janvier 1995, le directeur de publication du groupe indépendant ImparcialFAX [ImpartialFAX], Ricardo de Melo, a été assassiné à Luanda. Les autorités n'ont jamais pu éclaircir les circonstances de la mort de cette voix des média non corrompue par le pouvoir.
L'auteur du blog Em Angola (en Angola) [pt] a aussi écrit sur le cas de ce malheureux journaliste, sans oublier que la pratique du métier de journaliste en Angola est toujours dangereuse.
Não tivesse sido morto, o jornalista Alberto Graves Chakussanga talvez nunca ficasse conhecido. Uma busca pelo nome de Chakussanga no Google gera 16 mil resultados. A prática do jornalismo em Angola é delicada, já que o país é governado por um mesmo partido há três décadas, e não há muita liberdade de imprensa.
S'il n'avait pas été assassiné, le journaliste Alberto Graves Chakussanga aurait pu ne jamais être très connu. Une recherche du nom Chakussanga a généré 16,000 résultats. La pratique du journalisme en Angola est une question délicate, comme le pays est gouverné par le même parti depuis trois décennies et il n'y a pas beaucoup de liberté de presse.
De nombreuses voix se sont élevées pour condamner cet assassinat comme celles de Reporters sans frontières et aussi M. Mohamed Keita coordinateur du bureau Afrique du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Dans la déclaration qu'il a faite, M. Keita a invité les autorités angolaises à rechercher les raisons de cet assassinat, en ayant en tête le travail que faisait la victime. La directrice générale de l'UNESCO, de Mme Irina Bokova, condamne la mort du journaliste ainsi que celle d'autres journalistes à travers le monde qui ont perdu leur vie le mois passé, exprimant sa préoccupation pour cette vague globale de meurtres de journalistes.