Au moins 30 personnes ont été tuées dans une série d'explosions survenues le 16 février sur la base militaire Gongo la Mboto à Dar es Salam, en Tanzanie. 22 personnes avaient déjà trouvé la mort en 2009 lors de l'explosion d'un dépôt de munitions sur la base militaire de Mbagala, toujours à Dar es Salaam.
La Princessa demande l'aide divine:
Nous nous sommes faits exploser deux fois…Dieu nous vienne en aide
Out of Africa, une blogueuse californienne, vit à quinze kilomètres de cette base militaire :
Les choses qui font des bruits étranges la nuit…vous savez, les rongeurs, les fantômes et…les bombes ? La plus grande nouvelle sur le plan international la nuit dernière (sauf que personne n'en a parlé), a probablement été les deux heures de chaos et d'explosions qui ont eu lieu à Dar es Salaam, en Tanzanie, à seulement 15 km de chez nous.
A 21h30 le 16 février, alors que Ross et moi regardions un film d'horreur (oui, un film d'horreur), la maison a commencé à trembler, les portes à se tordre et tous les carreaux dans la maison ont frémi. En tant que Californienne du Sud, j'ai tout de suite pensé “Tremblement de terre !” puis le bruit est devenu plus fort. Une deuxième explosion. Une troisième. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que le ciel devienne orange fluorescent.
Tout le monde dans notre résidence est sorti dehors. La question dont tout le monde voulait la réponse : est-ce un attentat ? Ou est-ce une explosion accidentelle dans le camp militaire voisin ?
La moitié des Tanzaniens avec qui nous vivons penchait pour la première explication. Récemment, il y a eu des émeutes dans les universités tanzaniennes et le parti d'opposition, pour la première fois depuis 40 ans, gagne des points dans le pays, ce qui cause une agitation politique (même si ça s'exprime surtout par des murmures et des gestes soigneusement dissimulés ). Comme nous le savons, une guerre civile peut éclater d'un jour à l'autre. C'est un fait. Mais il n'y a pas eu d'escalade, et ça semble peu probable, surtout en plein jour férié pour une fête musulmane.
“L'explication “il s'agit d'un accident” est tellement désuète et minable” écrit Habari za Kibogoji :
Je suppose que le moment est venu de poser des questions. Qui est responsable cette fois-ci et qui a fait une boulette deux fois de suite ? Est-ce que quelqu'un de haut placé doit démissionner ou au moins être tenu pour responsable ? L'explication “Il s'agit d'un accident” est tellement désuète et minable. C'est comme ça que les gens esquivent leurs responsabilités …..Accusez allah, jésus et dieu.
Sur la twittersphère tanzanienne, les tweets faisant référence à ces explosions portent le mot clé (hastag) #bombsindar.
Shurufu écrit :
@Tandile @barbarahassan @fettythebest prenez beaucoup de photos s'il vous plait et tweetez tout ce que vous voyez. Souvenez-vous du hastag : #bombsindar
4000 personnes ont trouvé refuge dans le Stade national :
Le stade national hier, on a amené de l'eau, des bananes, des biscuits et des t-shirts http://plixi.com/p/78342183 #bombsindar
Une école proche a été touchée:
#bombsindar RT @DocFaustine: une bombe est tombée directement sur une école http://yfrog.com/h3s67qnj
On fait appel aux donneurs de sang :
Si @mxcarter a donné son sang, je pense que nous n'avons aucune excuse pour ne pas faire la même chose ! Allons-y #Tanzania #BombsInDar
Chiume tweete :
RT @shurufu: l'armé donne des explications publiques. C'est sans précédent, je crois cc @chiume @JMakamba #bombsindar #tanzania
L'accident doit-il être imputé à l'État major ?
On dirait que personne dans l'état major ne réfléchit à long terme ou n'a une idée de ce qu'il faut faire ! C'est vraiment trop NUL !
L'armée a demandé aux citoyens de ne pas tirer des conclusions hâtives:
Armée: sur la raison de ces explosions, nous ne devons rien déduire. Nous attendons les conclusions des enquêtes #bombsindar
Les autres dépôts de munitions sont-ils sécurisés ?
@shurufu Un journaliste a-t-il demandé au général combien de dépôts de munitions nous avons dans des zones résidentielles et qui risquent de sauter ?