Il est bien connu qu'en Equateur, Twitter, avec d'autres réseaux sociaux, a été le principal support des critiques ou du soutien exprimés au Président Rafael Correa. Ces derniers temps, une campagne intitulée #undedoparacorrea (un bras d'honneur pour Correa) a fait son apparition sur Twitter et d'autres réseaux sociaux. Sur la page d'accueil internet de cette campagne, on voit des gens photographiés en train de lever leur majeur afin de protester contre l'idée que l'on peut être arrêté pour quelque chose d'aussi ridicule que de lever le doigt [en espagnol comme tous les liens]”.
UN DEDO PARA CORREA ES PROTESTA, NO PROPUESTA: Sería absurdo que hacer dedo fuera una propuesta. Una protesta tampoco tiene por qué ser profunda, ideal, dogmática, masiva, intelectual, ideológica, etc. Puede ser tan simple como mostrar el dedo como elemental señal de inconformidad. Teniendo en cuenta además la coyuntura actual (un presidente que usa recursos públicos para perseguir e injuriar) es una protesta válida. Ni más ni menos. Simplemente válida.
UN BRAS D'HONNEUR POUR CORREA EST UNE PROTESTATION, ET NON PAS UNE PROPOSITION : il serait absurde de penser que faire un bras d'honneur à quelqu'un serait une forme de protestation. Une protestation n'a pas non plus besoin d'être profonde, idéale, dogmatique, massive, intellectuelle, idéologique, etc… Ça peut être aussi simple que de lever un doigt, en signe de non-conformisme. De plus, le fait de prendre en compte la situation actuelle (un président qui utilise les fonds publics afin de poursuivre des gens en justice ou de proférer des insultes) est une protestation valable en soi. Ni plus, ni moins. Valable!
L'histoire de la campagne du bras d'honneur a commencé le 13 avril avec la mise en détention d'Irma Parra ; elle croisait la délégation présidentielle au volant de sa voiture quant elle a levé et agité l'index de sa main gauche, signifiant son refus d'un referendum constitutionnel. Le gouvernement dit qu'Irma Parra n'a pas seulement manifesté son opposition au gouvernement, mais qu'elle a également tendu son majeur, faisant un geste obscène adressé au chef de l'état. Les médias équatoriens, plutôt divisés, ont couvert de manière superficielle l'arrestation de cette femme, expliquant qu'elle avait soutenu le “Non” au referendum et insistant sur les accusations d'attaques à l'encontre du président.
La femme en question a été écrouée et accusée de délit contre l'administration, selon la loi de la Rébellion et Outrage à l'encontre des Fonctionnaires (Art. 230 du Code Pénal).
Les accusations de ce genre, le nombre d'arrestations lors des tournées nationales de Correa, la liberté d'expression et l'ordre public, voilà autant de sujets qui ont été abordés dans cette campagne sur les réseaux sociaux.
Sur son blog, Henry Raad ironise sur cette histoire de “doigt” :
Parecería ser un miembro inofensivo e insignificante del cuerpo humano, casi un simple apéndice al final de cada mano. No le hemos dado su debida importancia y tan es así, que la flamante Constitución de Montecristi no le dedica un párrafo siquiera. Creo que es un error ya que ha cobrado trascendencia en el léxico penal ecuatoriano y ya amerita legislar debidamente.
María Rosa Pólit A. explique sa vision de la campagne dans un article d'opinion rédigé dans El Teléfrago :
surgió de manera espontánea una acción de protesta ciudadana que se promueve en la red social Twitter, la cual desafía abierta y categóricamente la criminalización de una conducta que no representa peligro para los ciudadanos
Sur son blog Polificcion (Polifiction), le chroniqueur Carlos Andres Vera ajoute sa vision à la critique en cours :
Como señalaba Belén Proaño en twiter, es curioso que el Gobierno se dirija siempre “a sus mandantes”. Notas la contradicción? Puedes ver el peligro en concebir el poder de esa manera? Simplemente no me cuadra ese discurso del “me respetan porque me respetan”. Lo rechazo, tajantemente. En ese sentido, no estamos cayendo en su juego. Si lo hiciera, demandaría que cada persona que me ha insultado, (son muchísimas) se vayan detenidas. Podría empezar con todos los insultos en mi blog, twitter y facebook. Pero simplemente los ignoro. Esa es la mejor respuesta.
Carlos Jijón (@carlosjijon) écrit:
Todo el poder del Estado contra Irma Parra. SRI, el ministerio d Trabajo,los 3 canales del Estado persiguen a una mujer que levantó un dedo.
Jose Jalil Perez (@j_jalil_perez) compare cette histoire de “doigt” à la controverse qu'a vécu le Salon du Livre à Buenos Aires avec une œuvre intitulée “El Gran Hermano” (Le Grand frère), qui aborde le scandale des contrats de plusieurs millions de dollars auquels serait lié Fabricio Correa, le frère ainé du président. Jose Torres, fonctionnaire de son état, est venu pour retirer le livre du salon; lorsqu'il dut faire face à des journalistes et des visiteurs du salon, lui aussi a tendu “le doigt” . Perez fait ce commentaire:
@janethinostroza en lo del dedazo de Irma Parra sólo lo han visto los testigos y el de Torres es invento lo que refleja la cámara
Liliana Cordova (lilaladiva) répond :
@restevesd: @mashiroberto @cruzcelta @AuzFabian #undedoparacorrea es hecho por cobardes q no pueden debatir con argumentos y recurren a eso
Roberto Wohlgemuth (@MashiRoberto) déclare :
@eduardovarcar @rafaelugon @roosjs @Polificcion a esta campaña no lo veo como aporte. Como ofensa sí.
Martín Pallares en Desde la Tranquera affirme que :
Indudablemente que tener un Presidente incapaz de tolerar lo que un ciudadano le diga, así sea mediante la más obscena de las señas, es indigno para una sociedad que pretenda vivir con normas democráticas.
Paulsen commente sur la proposition :
Merece difusión (aportaré con mis seguidores de twitter y amigos de Facebook, aparte de los de la vida real
Sur le blog YucaJurídica, de la protestation à la proposition, le pas a été franchi :
En días pasados, el hashtag twitero #undedoparacorrea y la web www.undedoparacorrea.com no solo generaron adhesión o rechazo, sino el interés de algunos usuarios de esa red social para que la PROTESTA no muera solo en un “yucazo” sino que evolucione a una PROPUESTA que defienda elementales principios democráticos y de libertad de expresión, desde lo jurídico.