L'écrivain kenyan Ngugi wa Thiong’o explique dans son discours prononcé lors de la remise du prix littéraire du Sunday Times d'Afrique du Sud 2012 : “La langue est l'un des principaux moyens fondamentaux grâce auxquels chacun peut se réaliser soi-même, en tant qu'individu mais aussi en tant que membre d'une communauté. C'est ce qui fait du droit à pratiquer une langue un droit humain, au même titre que tous les autres droits inscrits dans la constitution. Le choix de pratiquer une langue, pour une communauté ou un individu, constitue un droit démocratique.”
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C’est pour cela dans la politique coloniale, dès le plus jeune âge à l’école, on nous apprenait à mépriser notre langue, en nous soumettant à des punitions corporelles lorsque nous étions surpris à la parler pendant la récréation. Nos parents qui n’avaient pas été à l’école française étaient considérés illettrés, même s’ils savaient lire et écrire leur langue maternelle couramment.