La Cour pénale de Riyad a tenu samedi 6 octobre la quatrième audience pour le procès en cours des éminents défenseurs des droits de l'homme et réformistes Mohammad al-Qahtani et Abdullah al-Hamid. Les deux premières séances de l'audience étaient publiques, mais lorsque le juge a décidé de tenir la troisième session à huis clos, ils ont décidé de partir [en anglais].
@MFQahtani: #ACPRA_Le procès a duré deux heures, perdues dans des discussions sur la nécessité d'un procès public, le juge a refusé, nous avons refusé de reconnaître la cour.
@MFQahtani: #ACPRA_Le juge qui préside le procès nous a demandé de répondre aux questions, nous lui avons dit que nous nous aurions répondu seulement si le procès était public, nous sommes sortis # # Arabie ACPRA
Ils ont également cité le cas de l'activiste emprisonné Mohammad al-Bajady qui a été condamné à quatre ans de prison dans un procès à huis clos en avril dernier:
قلت للقاضي اليوم لا نستطيع أن نتنازل عن مبدأ العلانية لأننا نصحنا زميلنا #محمد_البجادي بعدم الإعتراف بالمحكمة الجزائية المتخصصة #محاكمة_حسم
@MFQahtani: J'ai dit au juge que nous ne pouvions pas renoncer à notre droit à un procès public, car nous avons conseillé à notre concitoyen [réformateur], Mohammad al-Bajady, de ne pas reconnaître la légitimité de la Cour pénale spécialisée (secrète).