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Deux ans de brutalités policières en Macédoine

Catégories: Europe Centrale et de l'Est, Macédoine, Cyber-activisme, Droit, Droits humains, Gouvernance, Liberté d'expression, Manifestations, Médias citoyens, Politique

Stop Police Brutality June 6 2013

Jeudi 6 juin, dans le centre de Skopje, le Mouvement contre la brutalité policière marquera le 2e anniversaire du meurtre de Martin Neshkovski, qui a provoqué les plus importantes protestations populaire [1] de l'histoire de la Macédoine. L’événement Facebook [2] [macédonien] de la cérémonie commémorative indique :

Jeudi 6 juin, à 11 heures, nous nous rendrons sur la scène du crime et allumerons un cierge symbolique pour nous rappeller que nous nous sommes permis de perdre la vie d'un jeune. Qu'il ne soit pas oublié !

Pendant le rassemblement, le mouvement “Arrêter la brutalité policière” tiendra une conférence de presse pour présenter les activités jalonnant son second anniversaire. Par ailleurs, nous exprimerons notre soutien au peuple turc qui entre ces jours-ci dans une résistance sanglante à la brutalité policière. […]

Deux ans plus tard, nous nous sommes déjà résignés à l'inhumanité d'agents du système répressif comme Gordana Jankulovska et Ivo Kotevski, qui continuent à construire leurs carrières professionnelles et politiques sans une once de scrupule à l'égard de leur tentative de mensonge envers le public, mais nous ne devons jamais nous accommoder de l'existence d'unités de police qui n'ont pas à répondre de leurs actes auprès des citoyens, et constituent une menace persistante à notre sécurité personnelle.

Nous maintenons nos demandes pour un contrôle extérieur des membres du MOI, pour une réforme en profondeur des forces spéciales, et pour l'humanisation de la profession de policier, à travers des policiers engagés à travailler au bénéfice de la société.

Et lorsque la police sera à la hauteur, nous resterons là, au cas où. Plus jamais ils ne doivent poser leurs bottes sur notre dignité, ne plus jamais essayer d'attenter à notre intégrité psychophysique. Nous les payons pour nous protéger, pas pour nous harceler. […]