Le billet d'origine sur Global Voices en anglais [1] a été écrit par Afef Abrougui [2], et est traduit ici par Suzanne Lehn [3].
Un tribunal tunisien a ordonné, le 1er août, la remise en liberté de la militante des FEMEN Amina Sboui, qui avait été arrêtée à la mi-mai après avoir inscrit le mot FEMEN sur un mur de cimetière à Kairouan, dans le centre de la Tunisie. Le 30 mai, elle a reçu l'injonction de payer une amende pour possession ‘non autorisée’ d'aérosol au poivre. Elle restait toutefois incarcérée pour des chefs d'accusations supplémentaires [4] : “appartenance à une organisation criminelle” [FEMEN] et “atteinte à la moralité publique”.
Ces deux charges ont été abandonnées. Si une action en diffamation contre la jeune activiste de 19 ans a été rejetée le 29 juillet, Amina reste accusée de “profanation de cimetière”.
#Femen [6] activist #Amina [7] has been released from jail. All charges dropped except one. She will appear before court again at unknown date.
— Tunisia Live (@Tunisia_Live) August 1, 2013 [8]
La militante de #Femen #Amina a été libérée de prison. Toutes les charges abandonnées sauf une. Elle passera en jugement à une date inconnue.
Enfin hors de prison mais on serra satisfait a l acquittement #amina [9]
— leyla jD (@leyla81) August 1, 2013 [10]
Alors que circulait la nouvelle de la libération d'Amina, de nombreux utilisateurs de Twitter ont tourné leurs pensées vers Jabeur Mejri [11] [anglais], condamné à sept ans et demi de prison l'an dernier pour avoir publié des dessins du prophète Mahomet.
#Amina [7] est libérée now place à #FreeJabeur [12] ne l'oublions pas !
— Eglantine (@pink_eglantine) August 1, 2013 [13]
#Amina [7] libre! On ne va pas bouder son plaisir mais le combat pour la liberté d'expression et de conviction continue: #FreeJabeur [12]
— IlyesA (@Nadhim66) August 1, 2013 [14]