La réforme de l'enseignement a été suspendue au Gabon, après la manifestation conjointe des élèves et des professeurs. Dans la réforme proposée, l'examen final d'obtention du baccalauréat serait effectué en une session et non deux, et l'admission au cycle supérieur serait conditionnée à la réussite à un examen de fin d”études au lieu d'une note de passage à la fin de la dernière année du cycle moyen.Charlie M. explique quels étaient les enjeux :

En agissant spontanément sans attendre une autorisation écrite de quelque autorité, les jeunes étudiants ont démontré leur capacité autonome à réaliser que, pour faire face à la situation, il fallait intervenir et se mobiliser. Personne ne l'aurait fait à leur place; surtout pas leurs ainés qui n'en sont pas capables. Les jeunes, contrairement aux adultes, comprennent mieux que les démocrates, quelques soient leurs points de vue, ne peuvent accepter que leurs droits soient bafoués, et par conséquent ne peuvent céder quand il s'agit de questions fondamentales comme le droit à une éducation de qualité.

Une lycéenne défiant les forces de sécurité dans les rues de Libreville, Gabon via le Gabon qui dit non