Pendant que son voisin le Rwanda fait les gros titres pour la commémoration du génocide de 1994 et la tension croissante entre le Rwanda et la France [1], le Burundi est frappé par une crise politique passée sous silence et des violences [2] [en] qui opposent une nouvelle fois les hutus aux tutsis. Selon Tshitenge Lubabu au Burundi, les actuels dirigeants politiques sont à l'origine de la crise [3] :
La plupart de nos dirigeants, bien ou mal élus, malgré de longues années de pouvoir, se sont illustrés par leur impéritie [..] Tous les mensonges sont bons pour confisquer le pouvoir. Quand leurs mandats, limités par la Constitution, arrivent à terme, des courtisans zélés, jamais repus, les supplient de ne pas partir. Comme si, sans eux, le soleil risquait de ne plus apparaître.