[Le chroniqueur du NewYork Times] Thomas Friedman s'est récemment rendu à Madagascar et pense que les Américains devraient prêter plus d'attention à la catastrophe économique et écologique qui menace l'île. Certains de ses lecteurs n'étaient pas tout à fait d'accord, comme Deosinon de Philadelphie, qui soutient que Madagascar est trop éloigné de son quotidien :
Désolé, mais il m'est très difficile de me soucier de Madagascar. Ce qui me préoccupe vraiment, c'est l'espace précieux accordé à cette question par le journal. Nous sommes ici et nous avons besoin d'un journal qui nous aide [..]. Les journaux d'aujourd'hui traitent du Met[ropolitan Opera] et de Madagascar. S'il vous plaît utilisez votre espace et l'intelligence de votre important pool de talentueux journalistes pour nous parler d'ici, et nous aider dans nos vies, en nous disant des choses qui amélioreront notre quotidien. Peut-être qu'ainsi, je vais lire plus, mais je sais sûrement que je serai plus heureux.
Ce à quoi Robert a répondu :
Je comprends votre point de vue ; après tout, ce n'est qu'une île d'une superficie de 587 040 km2 avec plus de 22 millions de personnes qui y vivent, le 47e pays le plus étendu du monde, avec un nombre d'espèces animales et végétales absolument uniques, mais qui est sur le point de devenir un autre Haïti. [..], au-delà des considérations morales, le fait est que nous faisions partie du monde et ne pouvons pas nous murer, que cela nous plaise ou non. Comme on dit, réglez les problèmes sinon c'est eux qui vont très certainement vous régler.
A ce propos, quelques citoyens à Madagascar sont également en faveur de moins d'attention de l'Occident, en particulier du FMI.