Le président du Mexique, Enrique Peña Nieto [2], s'est engagé, depuis le début de son mandat fin 2012, à donner l'image d'un pays qui va de l'avant. Le gouvernement a su promulguer des réformes structurelles avec le soutien de l'opposition. Cependant, le thème de la crise sécuritaire fait de nouveau débat depuis la disparition de 43 étudiants [3] de l'État de Guerrero. La stratégie gouvernementale a été remise en question, tout comme l'attitude de la communauté internationale face aux violations des droits de l'Homme.
Miguel Guevara [4], contributeur de Global Voices, a écrit un article intitulé Mexico’s Loneliness: Our drug wars are not over [5] (traduction en français: La solitude du Mexique: nos guerres des drogues ne sont pas finies) pour le blog du site Harvard Kennedy School Review :
Aujourd'hui, de hauts fonctionnaires américains n'ont pas exprimé d'inquiétudes au sujet des événements au Mexique qui s'aggravent depuis le 26 septembre. La réaction des États-Unis face à la violation des droits de l'Homme dans le monde entier – y compris face à ce qui s'est passé récemment à Iguala – devrait être sans équivoque et logique. Se taire, c'est être complice.