Lisa Allen-Agostini, finaliste du Women's Prize for Fiction 2022, est « une écrivaine trinidadienne » née

L'écrivaine trinidadienne Lisa Allen-Agostini, dont le roman The Bread the Devil Knead a été sélectionné parmi les finalistes du Women's Prize for Fiction 2022. Photo de Paula Obe Photography, reproduite avec autorisation.

Sauf mention contraire, tous les liens renvoient vers des pages en anglais, ndlt.

Autrice basée à Trinité, Lisa Allen-Agostini écrit depuis toujours. Pourtant, malgré son talent et son œuvre déjà conséquente, la reconnaissance éditoriale grand public lui échappait la plupart du temps. Jusqu'à ce que son dernier roman, The Bread the Devil Knead [Le pain que pétrit le diable, ndlt.], publié il y a près d'un an par la maison britannique indépendante Myriad Editions, soit sélectionné parmi les finalistes [fr] du prestigieux prix féminin de la fiction (Women's Prize for Fiction 2022 [fr]).

Le livre dresse un tableau vivant de Trinité, fourmillant de scènes à la fois chatoyantes et réalistes, qu'on ne peut voir se dérouler que dans des villes post-coloniales telles que Port-d'Espagne. Contribue également à cette vivacité, la langue locale dont le roman est empreint : les trinismes abondent, immergeant le lecteur dans un parler si authentique qu'il lui donne l'impression d'être là avec les personnages. Qu'il s'agisse de l'héroïne complexe et pleine d'esprit, Aletha « Allie » Lopez, victime de violences conjugales, de Léo, son petit ami violent, de son patron avec qui elle couche ou de son groupe d'amis hauts en couleurs, le lecteur vit les péripéties à leurs côtés.

Dans une interview accordée à la BBC Front Row le 9 avril, Allen-Agostini a qualifié son écriture de cinématographique — et c'est vrai. A la lecture de son roman, je me rends à l'idée que les choses tournent mal avec Leo ; je retiens mon souffle tandis qu'Allie affronte la vérité sur son passé. Je pourrais aussi bien être en train de regarder un film d'Hitchcock. Dans les prochains jours qui suivent, Allen-Agostini et moi discutons via WhatsApp et par emails au sujet du livre, de sa sélection en finale, et plus encore…

Le roman de Lisa Allen-Agostini, The Bread the Devil Knead, finaliste du Women's Prize for Fiction 2022. Photo de Corinne Pearlman, reproduite avec autorisation.

Janine Mendes-Franco (JMF): Félicitations pour le livre – ce n'est pas votre premier roman, mais c'est le premier à être sélectionné en finale pour un prix littéraire si prestigieux. Que représente cette distinction pour vous ?

Lisa Allen-Agostini (LAA): As my friend and fellow writer Anu Lakhan said, even if I don’t win, forever after I’ll be a writer whose book was shortlisted for the Women’s Prize for Fiction! I’m in the same category as Margaret Atwood, who was also shortlisted for this prize in the past. I’m waiting to see what happens. God promised the book would go far, and stay in print for a long time. I think he’s very keen on getting its message out: that women don’t have to stay in abusive relationships, that they can be delivered, that they can find loving support and change their lives. The shortlisting helps that happen and so I’m grateful for it.

Lisa Allen-Agostini (LAA) : Pour paraphraser mon amie et collègue écrivaine Anu Lakhan, même si je ne gagne pas, je resterai toujours celle dont le livre a été finaliste du Women's Prize for Fiction ! Je me retrouve dans la même catégorie que Margaret Atwood, qui a elle aussi été finaliste de ce prix dans le passé. J'attends de voir ce que ça donne. Dieu a promis que le livre irait loin et serait imprimé encore longtemps. Je pense qu'il tient vraiment à ce que ce message soit diffusé : que les femmes ne sont pas obligées de rester dans des relations abusives, qu'elles peuvent s'en libérer, peuvent trouver un soutien aimant et reprendre leur vie en main. Être finaliste m'aide en ce sens et j'en suis très reconnaissante.

JMF : Vous avez dit que le personnage d'Alethea vous est venu lors d'un séminaire d'écriture avec l'auteur Wayne Brown au milieu des années 2000. Je trouve ça brillant d'avoir choisi la « red woman », qui est généralement mise sur un piédestal dans la culture caribéenne pour sa peau plus claire, comme personnage victime d'une violence terrible. Cependant, vous ne l'appréciez pas vraiment. Pourquoi ?

LAA: She’s blunt and bitchy— I mean, the things she says about the other characters are really awful and she’s kind of cold and distant in some ways. And I’ve always felt that for a woman to walk away from her family as she did seems to make her less sympathetic even when she’s doing it to save her own life. I am shocked when people say she’s one of their favourite characters. And yes, the point of the story is that she looks like this “browning with tall hair,” which Professor Patricia Mohammed has theorised as the epitome of sexualised Caribbean femininity — men want her and women want to be her — but in private she has had this terrible family history and she lives in hell. But she red, so nobody sees that. The novel is a way to show that our assumptions about a woman’s life may be wrong, and that we may all possibly be living through terrible things, and that all women can be subject to abuse, regardless of class, caste or colour.

LAA : Elle est brusque et vache – je veux dire, elle tient des propos vraiment horribles sur les autres personnages et, à certains moments, elle est froide et distante. Et puis, j'ai toujours pensé que la façon dont elle quittait sa famille, en tant que femme, la rendait à première vue moins sympathique, même si elle le fait pour sauver sa propre vie. Ça me surprend quand les gens disent qu'elle fait partie de leurs personnages préférés. Mais oui, au cœur de l'histoire se trouve l'écart entre son apparence de « métisse aux cheveux épais », que Pr. Patricia Mohammed a théorisé comme étant l'incarnation de la féminité caribéenne sexualisée – les hommes la désirent et les femmes désirent être elle – et sa vie privée, avec cette histoire familiale terrible et l'enfer qu'elle vit. Mais elle a le teint clair, alors personne ne voit cette réalité. Le roman montre que les idées qu'on se fait de la vie d'une femme peuvent être erronées, que chacun d'entre nous peut en fait traverser des épreuves très dures, et que n'importe quelle femme peut être victime de violences, quelles que soient sa classe sociale, sa caste ou sa couleur de peau.

JMF : Parlons de la violence relative au contexte local : la violence faite aux enfants, aussi bien corporelle que sexuelle (qui fait une fois de plus la une des journaux à cause de la maltraitance présumée dans des foyers) ; la violence liée à la couleur de peau, en termes de colorisme et de la façon dont les gens sont traités. À votre avis, comment devrions-nous nous occuper de ces problèmes pour réussir à entraîner des changements positifs ?

LAA: Of course we should talk more about violence across the board and stop pretending it only happens in certain classes of people. I tell young people when I talk to them about mental illness that if they had a “sore foot” (a Trini expression for an ulcerated wound) but that they kept it covered up and never treated it, it would only get worse and worse and eventually cause the foot to rot and fall off. The same is true about the endemic violence we face here. Across all ages, races, classes. We are born and raised in violence because of our national history. We minimise the effects of African chattel slavery here, say it was “mild” compared to Barbados, Jamaica, Cuba, or Brazil — but it was still horrific. And those lessons are in our DNA. We have to talk about it before we can begin to untangle its generational effects and heal.

LAA : Bien sûr, nous devrions parler davantage de violence généralisée et arrêter de faire comme si elle ne touchait que certaines catégories de personnes. Quand je parle aux jeunes de maladies mentales, je leur dis que s'ils avaient « un pied endolori » (une expression de Trini pour une plaie ulcérée) mais qu'ils la dissimulaient sans jamais la soigner, ça ne pourrait qu'aller de mal en pie jusqu'à ce que le pied pourrisse et tombe. C'est la même chose avec la violence endémique à laquelle nous faisons face. Toutes les classes sociales, d'âges ou de couleurs de peau confondues. Nous venons au monde et sommes élevés dans la violence à cause de l'histoire de notre pays. On minimise les effets de l'esclavage des Africains ici, on dit qu'il était « modéré » comparé à la Barbade, la Jamaïque, Cuba ou le Brésil – mais la situation était quand même horrifiante [fr]. Et ces leçons sont dans notre ADN. Il faut que nous en parlions avant de pouvoir commencer à démêler leurs effets à travers les générations et à guérir.

JMF : Ces dernières années, le problème des violences conjugales [fr] a régulièrement fait la une des journaux à Trinité-et-Tobago [fr]. Dans votre livre, vous décomposez la situation en une série de scénarios de causes à effets, vous dépeignez les montagnes russes émotionnelles que provoquent les violences conjugales, donnant peut-être matière à reconsidérer la question « Pourquoi est-ce que tu ne pars pas, tout simplement ? ». Dans la réalité, pourquoi à votre avis nous débattons-nous toujours avec des approches très basiques de ce problème ? Pourquoi les femmes ne sont-elles pas mieux protégées ? Et surtout, pourquoi n'exige-t-on pas des hommes qu'ils répondent de leurs comportements ?

LAA: I think there has been some change in systems and legal protections. For example, it’s no longer legal to beat your wife, even if it is still tacitly approved of by many men across the board in my experience. Violence against women is an intractable problem that has in fact been made worse in a way because women have changed through feminism and men, by and large, have not. So a woman will get box in her mouth because she feels she has the right to say things to her man and he doesn’t feel she has that right at all. So there’s a gap in understanding and a gap in lived experience between men and women. It’s no good telling men, ‘Get over it’ without giving them the tools with which to understand how to get over it; or telling women, ‘Be independent’ when they still have to live with men who don’t really want independent women. It’s complicated and difficult and honestly, I don’t know what the answers are but I am sure that we need to talk about it more honestly and more frequently.

LAA : Il me semble qu'il y a eu quelques changements en termes de systèmes et protection juridique. Par exemple, ce n'est plus légal de battre sa femme, même si, d'après mon expérience, de nombreux hommes toutes catégories confondues continuent de l'approuver tacitement. Les violences faites aux femmes constituent un problème inextricable qui a d'une certaine façon empiré parce que les femmes ont changé grâce au féminisme, et que les hommes, pour la plupart, n'ont pas changé. Ce qui fait qu'une femme aille se faire battre est parce qu'elle estime qu'elle a le droit de dire certaines choses à son compagnon, alors que lui estime qu'elle n'en a pas du tout le droit. Il y a un fossé de compréhension et d'expérience vécue entre les hommes et les femmes. Ça ne sert à rien de dire aux hommes « Tourne la page » sans leur donner les outils adéquats pour le faire ; ou de dire aux femmes « Prends ton indépendance » alors qu'elles doivent encore vivre avec des hommes qui ne veulent pas vraiment d'une femme indépendante. C'est complexe et difficile, et honnêtement je n'ai pas toutes les réponses, mais ce dont je suis sûre c'est qu'il faut que nous en parlions plus souvent et plus ouvertement.

JMF : Dans le livre, il n'y a pas de héros. Personne ne vient à la rescousse d'Allie, et comme vous l'avez vous-même reconnu, elle-même n'est pas vraiment une héroïne. Y a-t-il un message implicite que vous aimeriez que les lecteurs en retirent ?

LAA: The main character is delivered. If you look at the structure of the book, you’ll see that she cries out to God and her life begins to change — and in the end she’s delivered and nobody can explain how. People in secular modern society mock the idea that God can deliver someone from a terrible situation but I’ve seen it. I’ve lived it. I am not a survivor of this kind of violence but I’ve experienced other kinds of deliverance, and there are many who can testify that, indeed, they have been delivered from terrible situations where they could have been killed. I would really like women to know that they don’t have to stay in abusive situations, and that even when things look absolutely hopeless, God is there and he can help them.

LAA : Allie est délivrée. Si vous vous intéressez à la structure du livre, vous verrez qu'elle implore Dieu et que sa vie commence à changer – et à la fin, elle est délivrée, sans que personne puisse expliquer comment. Dans les sociétés modernes profanes, les gens trouvent risible l'idée que Dieu puisse libérer quelqu'un d'une situation difficile, mais j'en ai été témoin. Je l'ai vécu. Je n'ai pas été victime de ce genre de violences, mais j'ai vécu d'autres types de délivrance, et nombreux sont ceux qui peuvent témoigner que, oui, ils ont été libérés de situations terribles qui auraient pu leur coûter la vie. J'aimerais vraiment que les femmes aient conscience qu'elles ne sont pas obligées de rester dans des situations de maltraitance et que même quand tout semble absolument sans espoir, il reste toujours Dieu et il peut les aider.

L'autrice Lisa Allen-Agostini ; photo de Paula Obe Photography, reproduite avec autorisation.

JMF : Vous avez beau avoir foi en ce que Dieu vous aidera – et vous a aidé – à traverser les épreuves. Il y a eu une époque où vous étiez à deux doigts de renoncer à l'écriture. Pourquoi cela, et qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?

LAA: After many years as a writer of poetry and prose, I had given up. I just wasn’t getting though, not in the way I thought I deserved after decades of hard work and sacrifice. I was what they call a “respected writer” and “widely published,” and I had had some international success with a Young Adult (YA) novella and a book of poems and a collection of short fiction which I had co-edited. But the big success — winning international prizes, getting an agent, selling a book to a really big publisher — kept eluding me. I gave up. I said, “God, I’m done. I am not doing this anymore.”

Not long afterwards, two things happened. First was the news that a manuscript of mine had been awarded in the CODE Caribbean YA Lit prize administered by the Bocas Lit Fest. The other was that Margaret Busby called to invite me to contribute to New Daughters of Africa. Busby is the doyenne of Black British publishing; when she says you’re good, trust and believe that you’re good. That she would personally reach out to ask me to contribute blew my mind and made me realise that I wasn’t yet done with writing. It’s significant, too, that the manuscript that was awarded (it was published as “Home Home” in 2018) was about a young black Trini girl with mental illness; and the anthology New Daughters of Africa is black women’s writing from the African diaspora. It gave me great clarity about what my mission is as a writer, what I had been sent to do and whom I had been sent to reach.

LAA : Après des années à écrire de la poésie et de la prose, j'avais laissé tomber. Je ne m'en sortais tout simplement pas, pas aussi bien que ce que je pensais mériter après des décennies de travail et de sacrifices. J'étais ce qu'on appelle « une écrivaine respectée » et « largement diffusée », et j'avais rencontré un certain succès à l'international avec un court roman Young Adult (YA), un recueil de poèmes et un recueil de nouvelles que j'avais co-écrit. Mais le vrai succès – remporter des prix internationaux, avoir un.e agent, être publiée par une grande maison – m'échappait toujours. J'ai laissé tomber. « Seigneur, j'arrête. Je ne peux plus continuer ainsi », voilà ce que je disais.

Peu après, il s'est passé deux choses. D'abord, j'ai appris qu'un de mes manuscrits avait été récompensé par le Caribbean YA Lit prize parrainé par le CODE (Organisation canadienne pour le développement par l'éducation, ndlt.) et remis par le Bocas Lit Fest [fr]. Ensuite, Margaret Busby m'a invitée à contribuer à New Daughters of Africa. Busby est la doyenne des éditeurs britanniques noirs [fr] ; quand elle dit que vous êtes doué, vous pouvez la croire et avoir confiance en votre talent. Qu'elle prenne la peine de m'appeler en personne pour m'inviter comme contributrice m'a bouleversée, et j'ai réalisé que je n'en avais pas encore terminé avec l'écriture. Ce n'est pas non plus anodin que le manuscrit qui a été primé (publié sous le titre de Home Home en 2018) portait sur une jeune fille noire de Trini qui souffrait de maladie mentale, et que l'anthologie New Daughters of Africa a été écrite par des femmes noires issues de la diaspora africaine. Cela m'a beaucoup aidée à y voir plus clair sur mon rôle en tant qu'écrivaine, ce en quoi ma mission consistait et quelles personnes je devais toucher.

JMF : Vous vous décrivez comme autrice trinidadienne. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?

LAA: I chose to stay in Trinidad and Tobago despite the fact that it would hurt my chances at international success. It’s mad to stay here and hope someone will publish your book out there; and it rarely happens, relatively speaking. But I stayed and I continue to stay. I also call myself a Trinidad writer because I write about this place and its people, in its voices. I write about its traditions and its vagaries and its joys and horrors. I write about its past and its present and its future. It’s not that I’ve never written about anything else, but Trinidad and its people are overwhelmingly my theme and subject matter. My Facebook author page is literally @trinidadwriter because, of all the things I’m called to document or give voice to, it is Trinidad and its people’s stories that are the most urgent and compelling.

LAA : J'ai choisi de rester à Trinité-et-Tobago, même si cela risquait de diminuer mes chances de réussir à l'international. C'est de la folie de rester ici et d'espérer que quelqu'un vous publie à l'étranger. Ça arrive assez peu souvent. Mais je suis restée et je continue de faire ce choix. Je me considère aussi écrivaine trinidadienne parce que j'écris sur ce pays et ses habitants, avec ses voix. J'écris sur ses traditions et ses vicissitudes, ses joies et ses horreurs. Sur son passé, son présent et son avenir. J'ai déjà écrit sur d'autres sujets, mais Trinité et ses habitants représentent une majorité écrasante parmi mes thèmes et sujets de prédilection. J'ai littéralement appelé ma page Facebook @trinidadwriter parce que, de tout ce que je suis appelée à documenter ou dont je fais entendre la voix, ce sont les histoires de Trinité et des Trinidadiens qui sont les plus pressantes et captivantes.

JMF : À votre avis, qu'est-ce qui fait qu'un écrivain « réussit » ? La réussite, est-ce être reconnu, ou vendre beaucoup de livres ? Est-ce le sentiment d'avoir créé quelque chose qui en vaille la peine ? Est-ce la joie du processus ?

LAA: For me success is being able to buy groceries and pay the light bill from what I’ve earned as a writer. (Maybe buy a car, build a house, too. I haven’t got there yet.) But also, there’s the kind of success that I have achieved: that my work is respected, that my voice is heard, that the books I have written have largely remained in print for many years, and that generations of readers may come to find something in a Lisa Allen-Agostini piece. Writing gave me life for many years and there was another success in that: the success of finely crafting words to diamond sharpness. I take great pleasure in that. When I know I’ve written the pants off a piece, that’s success.

LAA : Pour moi, la réussite c'est pouvoir faire ses courses et payer l'électricité grâce à l'argent que je gagne en écrivant. (Peut-être aussi acheter une voiture, construire une maison. Je n'en suis pas encore là.) Mais il y a aussi la réussite que j'ai atteint : mon travail est respecté, ma voix est entendue, les livres que j'ai écrits continuent d'être imprimés au fil des années, et les générations de lecteurs à venir pourront peut-être retirer quelque chose d'une œuvre signée Lisa Allen-Agostini. L'écriture m'a donné vie pendant de nombreuses années et j'y vois un autre succès : celui d’affûter ses mots comme des diamants. J'en retire un plaisir immense. Quand je sais que j'ai exploré une histoire à fond, pour moi c'est une réussite.

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