On apprend en Argentine la mise en accusation de la présidente Cristina Fernandez de Kirchner [1] par le procureur Gerardo Pollicita, après que celui-ci ait étudié la plainte présentée quatre jours avant son décès par le juge Alberto Nisman, pour une manœuvre visant à détourner des accusations portées contre l'État iranien [2] après l'attentat de l’AMIA [3] (Association culturelle israélite d'Argentine) en 1994. Dans son réquisitoire, il met en cause également le Chancelier Héctor Timmerman [4].
Immédiatement après la mort du juge Alberto Nisman [5], qui a provoquée une polémique autour d'un suicide ou d'un homicide [6], sa plainte [7] a été reprise par le juge Daniel Rafecas [8] pour qu'elle suive son cours judiciaire normal.
Une fois connue la mise en accusation, le mot dièse Pollicita [9], qui regroupe les réactions en faveur ou contre celle-ci, est devenue une Tendance sur Twitter. On a vu également apparaitre des réactions sous le hashtag #GolpismoJudicialActivo [10] (coup d'état judiciaire).
Le procureur Gerardo Pollicita devient maintenant un héros selon @CFK Argentina [11], mais sa vie commence à être en danger pic.twitter.com/WwJiqZ7Lkj [12]
— Debrey (@ByDebrey) 13 février 2015 [13]Je ne sais pas pourquoi, mais il vont protéger à tout prix le procureur Pollicita… il ne faudrait pas qu'il y ait un autre suicide….
— Exe Santander (@ExeSanta) 13 février 2015 [14]
Ce week end, bien curieusement Pollicita va aux toilettes, glisse et se prend une balle……— Mr. H (@misery_cordia) 13 février 2015 [15]
La mise en accusation de Nisman, sans fait avéré, reprise aujourd'hui par le procureur Pollicita et les médias hégémoniques ne sont que #GolpismoJudicialActivo [16] ( coup d'état judiciaire)
— Eva (@MoreiraEva) 13 février 2015 [17]
De son côté l'agence d'information Telam [18] publie :
“Le gouvernement a déclaré que l'imputation de la Présidente est une maneuvre déstabilisatrice à type de coup d'état judiciaire”
A la veille de la marche silencieuse du 18 février [19], organisée à l'initiative des juges du parquet et des fonctionnaires de l'autorité judiciaire d'Argentine, la vidéo suivante a été utilisée pour diffuser l'appel.