20.000 Nigériens sont descendus dans la rue à Niamey [2], la capitale, le 6 juin. La contestation a de multiples causes : pauvreté endémique, médiocrité de la gouvernance et liberté d'expression restreinte sont parmi les principaux griefs de la société civile du Niger. Ces manifestations succèdent à des oulèvements similaires au Burkina Faso, au Burundi et au Togo. Le gouvernement est tombé au Burkina Faso et les élections sont reportées au Burundi. En mai, à Lomé, des Togolais ont manifesté contre les résultats de l'élection présidentielle [3]qui ont donné un troisième mandat au président Faure Gnassingbe.
Après la contestation citoyenne au Burkina Faso et au Burundi, au tour du Niger et du Togo ?
· Ecrit par Lova Rakotomalala Traduit par Suzanne Lehn
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