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Un rapport révèle comment les politiciens ghanéens utilisent les médias sociaux avant les élections

Catégories: Afrique Sub-Saharienne, Ghana, Élections, Gouvernance, Médias citoyens, Politique, Technologie
La page de couverture du rapport Governance Social Media Index. [1]

La page de couverture du rapport Governance Social Media Index.

Penplusbytes a publié la deuxième édition du rapport sur le Governance Social Media Index (GSMI) [2], qui évalue et classe la présence sur les médias sociaux des partis politiques, de leurs dirigeants et des organes clés de gestion des élections au Ghana en fonction du nombre de leurs fans et du niveau d'engagement de ceux-ci sur Facebook et Twitter.

En général, le rapport montre que les acteurs politiques au Ghana avaient augmenté leur recours aux médias sociaux avant les élections générales de 2016.

L'intense activité des médias sociaux politiquement orientés n'est pas passée inaperçue, avant même la publication du rapport de Penplusbytes. John Kudalor, inspecteur général de la police du Ghana a laissé entendre en mai 2016 que les autorités ghanéennes pourraient envisager de bloquer des plates – formes [fr] de médias sociaux à l'occasion des élections du 7 décembre afin de “maintenir la paix”.

Suite à un débat public entre les principales parties prenantes , après cette déclaration, le président ghanéen John Dramani Mahama a déclaré le 14 Août [3] [fr] que “le gouvernement n'avait pas l'intention de fermer les médias sociaux le jour des élections.”

Penplusbytes [4] est une organisation sans but lucratif qui promeut une gouvernance efficace en utilisant la technologie en Afrique. L'organisation vise à stimuler le changement grâce à des innovations dans trois domaines clés : l'utilisation des nouvelles technologies numériques pour favoriser la bonne gouvernance et la reddition de comptes ainsi que les nouveaux médias, les innovations et la supervision efficace de l'utilisation des ressources et des revenus miniers, pétroliers et gaziers.

Le GSMI [2] suit la pertinence et l'utilisation efficace des médias sociaux dans l'action du gouvernement. La première édition du rapport [5]a été publiée en juin 2016.

La deuxième édition du GSMI a été compilée le 30 septembre après la disqualification de 13 candidats aux élections présidentielles et générales de 2016 par la Commission électorale du Ghana. Ces candidats ont été inclus dans le rapport parce qu'ils faisaient partie du premier GSMI.

Le rapport montre que le président Mahama est en avance sur les autres candidats présidentiels sur Facebook avec 1.007.595 de fans soit 125.171 de plus que son chiffre de juin de 880.620. Nana Akufo-Addo, leader du plus grand parti d'opposition, New Patriotic Party, suit avec 981.057 sur Facebook, avec une augmentation de 265.341.

S'agissant de Twitter, le rapport montre que M. Akufo Addo a mieux profité de la plate-forme pour communiquer et interagir avec ses militants, comme en témoignent ses plus de 4 000 tweets par rapport aux 842 tweets du président Mahama.

En ce qui concerne les partis politiques, le New Patriotic Party (Nouveau Parti patriotique [6]) [fr] continue de mener largement avec 307 963 “j'aime” sur Facebook. Puis, vient le Progressive People's Party (Parti Progressiste du Peuple) avec 33.193 fans, qui devance leNational Democratic Congress (Congrès national démocratique) au pouvoir, qui enregistre 24.743 “j'aime” sur Facebook.

Plus tôt cette année, Penblusbytes a publié son premier rapport [7] sur l'utilisation des réseaux sociaux par la presse papier, la radio et la télévision au Ghana.

Early this year, Penblusbytes released its first Social Media Index (SMI) [7] report on Ghana’s print, radio and television media houses.

Plus tot cette année, Penplusbytes a publié son premier rapport [7] sur les médias sociaux (SMI) sur les entreprises de presse, de radio et de télévision du Ghana.

L'intégralité du rapport Governance Social Media Index peut être téléchargé ici [8].