Langues locales, réseau mondial : les technologies numériques au secours des langues minoritaires

Photo prise par  Derek Lackaff dans le comté rural de Galway, en Irlandei, en janvier 2016.

La version originale de ce post [en anglais comme les liens successifs, sauf indication contraire] a été publiée par r12n sur Medium.

L'été dernier une femme irlandaise du nom de Caoimhe Ní Chathail a envoyé un tweet à son opérateur de téléphonie mobile pour lui faire savoir qu'elle avait des difficultés à utiliser leur site internet. Depuis des mois ce site refusait son nom, le déclarant invalide parce qu'il contenait une lettre irlandaise accentuée (í). La réponse de l'opérateur a été de demander à Caoimhe de simplement utiliser la graphie anglaise de son nom. Cet échange très médiatisé a causé un petit scandale sur Twitter irlandais : un opérateur irlandais semblait contester l'acceptabilité de l'usage de la langue irlandaise sur Internet en Irlande. En peu de semaines, l'opérateur a mis à jour son site de manière à ne plus refuser des noms irlandais, mais ce micro-incident illustre le type de problématique que les locuteurs irlandais doivent affronter dans leurs interactions avec les médias numériques.

La langue irlandaise ([fr] Gaeilge, le gaélique) est la première langue officielle de l'Irlande, reconnue aussi comme langue minoritaire en Irlande du Nord et une langue officielle de l'Union Européenne. L'enseignement en langue irlandaise est obligatoire dans les écoles  primaires et secondaires en Irlande. L'irlandais a un riche patrimoine littéraire, il est utilisé à la radio, à la télévision et sur Internet. Ceux qui étudient l'irlandais comme seconde langue hors de l'Irlande peuvent trouver très opportun de le faire de façon officielle grâce à des universités comme Notre Dame ou University of Sydney, ou de façon informelle sur Meethttps://www.meetup.com/fr-FR/topics/irish/Up [fr] ou en utilisant des applications gratuites comme Duolingo [fr]. Nonobstant ces manifestations de soutien et d'intérêt, l'irlandais est considéré “en voie d'extinction certaine [fr]”.  Des estimations actuelles suggèrent qu'Il n'y a approximativement que 40-70.000 locuteurs habituels dans toute la population irlandaise qui s'élève à 4,6 millions d'habitants. En réalité l'irlandais est une langue communautaire que l'on ne parle en dehors des milieux scolaires que dans très peu de zones, le plus souvent dans les régions rurales englobées sous le nom de Gaeltachtai [ge]. L'Irlandais est donc une langue minoritaire en Irlande où la majeure partie de la population utilise dans la vie quotidienne la langue dominante : l'anglais.

Pourcentage de personne qui parlent habituellement l'irlandais en dehors du système éducatif. Recensement de 2011

Un rapport récent suggère que l'irlandais pourrait effectivement s'éteindre comme langue communautaire dans une ou deux décennies. L'irlandais rejoint ainsi les milliers d'autres langues humaines qui pourraient disparaître dans les prochaines années ou décennies faute d'une intervention active. Bien que les classifications techniques des langues et de leur niveau d'extinction soient quelque peu contestées, au niveau mondial la tendance est à une moins grande diversité linguistique à partir du moment où l'anglais l'espagnol ou le chinois se substituent progressivement aux langues locales ou indigènes. Même si les langues ont connu des oscillations tout au long de l'histoire de l'humanité, pendant les dernières décennies, le colonialisme,  les programmes d'assimilation et la mondialisation ont exercé une pression énorme sur les langues comptant peu de locuteurs. Aux États-Unis, plus de 150 langues indigènes ont encore des locuteurs vivants, mais des dizaines d'années de répression culturelle ont laissé ces langues dans une position très précaire. Par exemple, Il existe encore 2.000 locuteurs de la langue Lakota, mais la plus grande partie de ses utilisateurs natifs ont aujourd'hui 60 ou 70 ans. La transmission d'une génération à l'autre de la langue, faite par les grands-parents et les parents est le facteur principal de survivance de celle-ci, c'est pourquoi la préservation et la revitalisation d'une langue sont souvent une course contre la montre.

Il y a bien des raisons qui devraient pousser le locuteur à utiliser sa propre langue et à protéger ainsi la diversité linguistique. Une langue est une connexion continue avec une culturelle et une vision du monde particulières, elle encode une information unique sur les hommes et le monde. L'accès au patrimoine linguistique offre de gros avantages aux personnes qui luttent cotre le colonialisme et s'en remettent. Récemment, avec mon collègue William J. Moner, nous avons mis en route un projet de recherche qui analyse l'usage d'une langue minoritaire : l'irlandais, dans les médias. Nous croyons que la leçon apprise dans le cas de l'irlandais pourrait être appliqué à des milliers de langues humaines en danger d'extinction et que les projets interactifs jouent un rôle important dans le processus de renouvellement d'une langue.

Numérisation des langues minoritaires

Les technologies de communication et plus spécifiquement les médias sociaux présentent des opportunités et des défis en ce qui concerne les efforts pour la préservation et la revitalisation des langues minoritaires. Les avantages incluent la possibilité de diffuser au niveau mondial des informations culturelles, l'outil matériel pour l'apprentissage, l'opportunité d'augmenter le prestige d'une langue et d'en faire la promotion au sein des nouvelles générations. Ce dernier point devient de plus en plus important dès lors que les cultures jeunes mondialisées vont vers des environnements connectés en permanence, à l'exemple des plate-formes de messagerie instantanée comme Snapchat, Facebook Messenger, ou WhatsApp.

Les plate-formes de communication numérique permettent potentiellement aux membres d'une communauté linguistique de demeurer en contact qu'ils soient proches ou distants. Toutefois, à mesure que l'ordinateur personnel cède la place aux appareils mobiles de communication, les interactions et les données se sont reportées sur des procédés avancés comme la reconnaissance vocale et l'écriture manuelle plus que sur le clavier traditionnel. Alors que l'acceptabilité de données textuelles basiques provenant d'un clavier est un banal exercice informatique, offrir des fonctionnalités avancées comme la reconnaissance vocale ou la correction orthographique est plus dispendieux en terme de temps et de ressources. Certains observateurs ont commencé à sonner l'alarme à ce sujet, par exemple celle du musicien poète Sjón à propos de sa langue native l'islandais (330.000 locuteurs):

The broader and more serious implications are for the language as it is used in daily life. Technology is moving towards AI and speech-controlled applications, and the companies developing it do not see preserving languages spoken by few as their responsibility. When the day comes that we have to speak to our refrigerators in English (which I believe is not far in the future), Icelandic will retreat very fast.

Les implications plus larges et plus graves concernent la langue utilisée dans la vie quotidienne. Les technologies s'orientent vers le développement de l'intelligence artificielle et des dispositifs de reconnaissance vocale, et les sociétés qui les développent ne se sentent pas concernées par la protection des langues utilisées par peu de personnes. Le jour où nous devrons parler en anglais à notre réfrigérateur (ce qui arrivera, selon moi dans un avenir proche) l'islandais disparaîtra très vite.

Et  pourtant, techniquement, l'islandais n'est pas en risque d'extinction.

La numérisation des langues minoritaires offre de nouvelles et nombreuses opportunités pour la préservation et la revitalisation de ces langues. Ces opportunités incluent une documentation plus facile et moins intrusive sur la langue, par exemple en utilisant l’application Aikuma. Il se développe également de nouvelles opportunités pour la pédagogie et l'apprentissage, alors que les nouveaux outils texte, audio et d'étude assistée par ordinateur deviennent plus aisés à produire et à diffuser. Parmi mes préféré, il y a le jeu Never Alone (jamais seul), développé en étroite collaboration avec des conteurs natifs de l'Alaska.

Un autre exemple amusant est la version doublée en Lakota des Berenstain Bears (les Coquinours) maintenant disponible sur Youtube. Enfin, la localisation ou traduction de logiciels, en particulier de logiciels “open source”, est un champ particulièrement prometteur pour les langues minoritaires. Kevin Scannell, un scientifique spécialisé dans l'informatique de l'université de Saint Louis, a comptabilisé beaucoup d'applications logicielles— y compris les suites bureautiques comme Mozilla Firefox et LibreOffice, et les applications Web comme Gmail et Twitter —  désormais disponibles en irlandais grâce à sa contribution et celle de quelques autres.

Le mobile a conquis le monde

Il y a un glissement mondial vers le mobile et c'est une évidence que les appareils modèlent l'usage de la langue d'une façon qui diffère de celle de l'ordinateur personnel. La première génération de plate-formes pour messages texte sur mobiles était principalement destinée à des téléphones portables avec un petit  écran et un clavier numérique. Étant donné que le clavier numérique standard avait seulement 12 touches, la majeure partie des caractères était obtenue en appuyant plusieurs fois sur les touches pour avoir les options disponibles. Par exemple il fallait appuyer sur la touche étiquetée “2” six fois pour obtenir le caractère  Á, passant auparavant au travers des caractères A, B, C, 1, 2, et Ä. le texte prédictif est un apport de la technologie pour améliorer quelques-uns de ces problèmes, permettant au logiciel de prévoir quel mot les utilisateurs souhaitent écrive sur la base d'un nombre réduit de touches pressées. Le texte prédictif augmente la vélocité de la création du texte d'environ 30 %, il est largement utilisé pour les langues mondiales, mais manque d'intérêt commercial pour les langues minoritaires au marché plus réduit.

Saisie assistée sur un téléphone numérique.

Les dispositifs à écran tactile comme ceux de l'iPhone et l'iPad d'Apple caractérisent la seconde génération de plate-formes mobiles. De tels dispositifs utilisent généralement un “clavier virtuel” apparaissant sur l'écran quand l'insertion d'un texte est nécessaire. Pour les langues minoritaires possédant une écriture similaire à celle de la langue dominante, l'insertion d'un texte ne pose probablement pas de problème. L'Irlandais moderne, par exemple utilise la majeure partie des lettres de l'alphabet latin avec cinq voyelles accentuées (síneadh fada) qui sont accessibles sur un clavier anglais avec un tapotement supplémentaire. Néanmoins la majeure partie des utilisateurs de ces écrans n'insèrent pas les caractères un par un. Pour les utilisateurs de la langue dominante le clavier offre également des fonctionnalités avancées comme l'écriture par geste, le contrôle orthographique et la correction automatique. Ce type de technologie au niveau des interfaces augmente énormément la commodité, la précision et la vélocité de l'ientrée d'un texte sur le dispositif mobile, il peut ainsi induire une préférence pour la langue dominante, même chez les utilisateurs le plus fervents d'une langue minoritaire.

Comment rendre l'irlandais mobile ?

Pour mieux comprendre de quelle façon les utilisateurs de langues minoritaires interagissent avec la technologie des mobiles, nous avons développé et réalisé un sondage en ligne orienté vers les jeunes parlant l'irlandais et les étudiants en cette langue dans ce pays. Ce sondage a été inspiré par un autre précédemment utilisé pour une étude chez des jeunes parlant le frison, une langue minoritaire parlée aux Pays-Bas. Comme on pouvait s'y attendre, les participants étaient plutôt des utilisateurs très assidus des réseaux sociaux, en particulier des applications de média sociaux. Et Ils ont fait preuve de niveaux de compétence linguistique variés : la compréhension de l'irlandais était assez bonne, la compétence orale un peu plus faible et encore plus faible la compétence écrite..

Les utilisateurs ont eu beaucoup à dire de leur expérience dans l'usage de l'irlandais sur les médias sociaux et les mobiles, ainsi que sur les divers obstacles qu'ils ont dû affronter. En fin de compte trois thématiques générales ont émergé de leur réponse aux questions :

Le premier thème était que le public irlandais était beaucoup plus réduit que le public anglais, la majeure partie des participants ont beaucoup d'amis qui parlent irlandais, mais beaucoup hésitaient à utiliser l'irlandais sur les médias sociaux. En réalité beaucoup affirment qu'il leur aurait paru insolite ou étrange de voir de l'irlandais dans leurs flux. Aucun utilisateur n'a déclaré segmenter son propre public sur la base de la langue, par exemple en utilisant une liste Facebook.

La seconde thématique recueillie était que les utilisateurs sont conscients du fait que leur réseau est plurilingue et s'inquiètent qu'en écrivant des posts en irlandais ils risquent d'exclure et de mécontenter ceux qui ne parlent pas cette langue. Cette constatation est paradoxale dans un certain sens car les participants perçoivent également que la langue est une partie importante de leur culture et de leur identité personnelle.

La troisième thématique était que le contexte des médias mobile présente de défis techniques spécifiques. Même les utilisateurs avertis ont dû affronter des difficultés pour écrire en irlandais sur leur téléphone mobile. Plutôt que d'utiliser une écriture par geste avec le correcteur automatique, ils étaient obligés de saisir laborieusement leur texte lettre par lettre. Dans bien des cas le clavier travaille activement contre eux, le correcteur automatique anglais signalant comme mal orthographiés tous les mots irlandais ou corrigeant leurs mots irlandais en y substituant de l'anglais. La difficulté de produire un irlandais correct sur un clavier mobile est exacerbée pour les utilisateurs potentiels de l'irlandais qui ne sont pas totalement à l'aise. Beaucoup ont mentionné avoir été publiquement critiqués ou repris par des “snobs de la grammaire” pour avoir écrit un irlandais “incorrect” sur Internet.

Ces  résultats font apparaître des problèmes spécifiques que les concepteurs de ces outils d'interactions devraient prendre en compte lorsqu'il élaborent des produits destinés aux langues minoritaires.

Facteurs technologiques

La majeure partie des personnes contactées trouvent que les interfaces des mobiles actuels inhibent l'usage de l'irlandais. Qu'il s'agisse de l'insertion d'un caractère accentué ou d'une bataille contre le correcteur automatique d'une autre langue, l'interface elle-même peut pousser l'utilisateur vers une langue dominante. Pour certaines communautés linguistiques plus petites, les locuteurs n'ont pas eu de problème pour changer le paramétrage du clavier, désactiver technologies d'assistance comme l'écriture par geste ou le correcteur automatique, taper les mots lettre par lettre. Toutefois dans le contexte des langues minoritaires comme par exemple l'irlandais, les utilisateurs supposent à juste raison que chacun dans leur réseau se débrouille bien en anglais et choisissent de suivre la ente de la moindre résistance linguistique et technique. Beaucoup d'utilisateurs courants de l'irlandais contactés lors de notre sondage envoient des messages en anglais à leurs amis et parents, même si de vive voix ou au téléphone, ils parlent Irlandais.

Nous avons également découvert que les instruments de mesure de la popularité sur les médias poussent les locuteurs irlandais à utiliser la langue majoritaire. Ces mesures sont plutôt une simplificatrices mais sont dominantes dans tous les posts ou statuts : voir les “j'aime”, les nombres de “commentaires” ou de “retweets”. Dans une économie de l'attention où les utilisateurs des médias sociaux sont encouragés à la performance, tout ce qui peut limiter le nombre de vues – comme l'usage d'une langue minoritaire – sera évité.

Contextes culturels

En second lieu, tous les utilisateurs de langues minoritaires vivent et communiquent dans un contexte culturel complexe. L'irlandais possède un ensemble complexe d'associations pour les Irlandais, allant d'un sens et orgueil de leurs à une crainte du conflit politique ou des souvenirs douloureux d'apprentissage scolaire de l'anglais. En outre, les utilisateurs irlandais peuvent supposer sans se tromper que l'anglais sera compris par l'ensemble de leur réseau local, alors que l'irlandais ne le sera que par quelques personnes de leur réseau irlandais et aucune de leur réseau international. Ceci complique l'usage soutenu de l'irlandais, en particulier pour les jeunes générations. Si l'objectif est d'encourager un usage créatif et informel de la langue, il pourrait être utile de promouvoir de nouvelles normes linguistiques, par exemple exemple par le biais de plate-forme unilingues qui supprimeraient l'ambiguïté sociale générée par le bilinguisme. D'autres langues minoritaires auront  des rapports différents avec la langue dominante et nécessiteront d'autres types de formule.

Besoins linguistiques

Finalement les langues ont des besoins spécifiques et uniques liés à leur orthographe, leur morphologie et aux ressources des ordinateurs. L'irlandais a queque chose d'unique parmi les langues minoritaires en ce qu'il est comparativement bien doté en ressources. Ainsi, diverses technologies fonctionnelles peu chères ou gratuites de saisie clavier sont déjà disponibles pour les appareils mobiles, mais leur adoption semble faible parmi la base d'utilisateurs que nous avons étudiée.. Aucun de nos participants ne nous a signalé utiliser Adaptxt keyboard, un clavier gratuit pour iOS et Android qui offre une une fonction prédictive et une correction automatique en irlandais de haute qualité, et une facilité de passage d'une langue à l'autre. Quelques utilisateurs ont signalé utiliser le clavier Swype, à télécharger séparément mais pleinement compatible avec l'irlandais. Il existe des centres de recherche actifs en linguistique informatique de l'irlandais, tel que le  Centre ADAPT en collaboration avec Dublin. Kevin Scannell suggère que pour l'irlandais la difficulté n'est pas une pénurie de ressources ou de capacités techniques, mais la mise en relation réelle des utilisateurs avec ces ressources : faire une publicité efficace du logiciel et des interfaces en langue irlandaise vers les utilisateurs potentiels, et convaincre les développeurs de systèmes d'exploitation et les fabricants de terminaux d'intégrer les technologies en irlandais dans leurs produits. Il y a des signes que cela pourrait être en cours pour certaines langues — la dernière version de l'application de clavier GBoard de Google pour iOS et Android comporte l'irlandais et permet la correction automatique et l'écriture prédictive en de multiple langues simultanément.

Teresa Lynn, une chercheuse auprès de l'ADAPT Centre, donne une conférence TEDx sur l'irlandais et les médias sociaux.

La vitalité d'une langue requiert sa pratique dans un espace où les personnes sont en échange actif et réciproque  permettant une communication. Étant donné que les géants de la technologie mondiale comme, par exemple, Facebook et Google, se positionnent de manière agressive dans les régions en voie de développement du monde, les questions concernant l'a liberté de choix et la résistance à une colonisation linguistique deviennent de plus en plus importantes. Encourager l'usage quotidien des langues en danger d'extinction, en- et hors-ligne, c'est pousser au partenariat et à l'engagement des militants, concepteurs et développeurs en langues minoritaires.

Alors que les technologies de communication s'avancent sur des terrains toujours plus personnels et plus largement culturels, et que les plate-formes de médias sociaux facilitent la communication dans ce type de contexte, les tensions entre langues locales et technologies continueront à compliquer la vie tant aux communautés locales qu'aux concepteurs d'interactions. Même si l'irlandais est une langue minoritaire unique en son genre, son analyse aide à comprendre comment pratiques globales et locales se concilient à travers les interfaces de mobiles.

Pour plus d'information vous pouvez consulter l'article : Lackaff, D. & Moner, W. J. (2016). Local languages, global networks: Mobile design for minority language users. Actes de la 34e Conférence Internationale sur le design et la communication (SIGDOC ’16). doi: 10.1145/2987592.2987612

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