Dernière mise à jour des données : 14 avril 2017
Cette exploration des “fake news” fait partie d'une entreprise plus vaste d'appréhension des informations erronées ou trompeuses dans les mondes de la presse et des médias sociaux. Notre test se propose de clarifier la notion et d'en explorer la dimension planétaire.
Vers une clarification
Les acceptions des “fake news” sont très variables. Nous concentrons au départ notre action sur les cas suspectés d'informations factices. Nous définissons les informations factices comme des exemples dans lesquels une fausse information se fait passer pour factuelle, soit dans un organe de presse, soit sur un média social. Pour le but de cette expérimentation, nous nous centrons sur les présences en ligne qui se prétendent des sources légitimes d'informations. Ces exemples comprennent des productions de journalistes professionnels et non-professionnels, et pour la plupart, soulèvent des questions sur la tromperie délibérée.
Nos catégories – nous remercions nos partenaires de FirstDraftNews.com de nous les avoir inspirées – comprennent :
(de gauche à droite et de haut en bas) Connexions erronées entre titre et contenu (par ex. titre piège à clics, avec contenu inexistant ou trompeur): 8 ; Contenu erroné (images photoshoppées, faits fabriqués de toutes pièces): 38 ; Contexte erroné (information exacte et photo réelle mais sans rapport entre elles): 6 ; Description erronée (photo/vidéo avec description trompeuse ou erronée du contenu): 14 ; Source d'information contrefaite (contrefaçons de sites web de grands médias, de comptes Twitter, etc): 6 ; Satire/sarcasme ne cherchant pas vraiment à être des fake news MAIS pris au sérieux et rediffusés): 2
Ces catégories ne sont pas figées. Nous les mettrons à jour avec notre revue des différents cas. Explorer les dimensions des “fake news,” que les gens entendent de diverses manières, nous aide dans notre examen d'autres problématiques informationnels. Nous profiterons de l'occasion pour tenter de clarifier également des notions comme celles de chambres d'écho, propagande ou désinformation.
La dimension planétaire
Nous savons que les “fake news” sont un problème mondial, c'est pourquoi la communauté Global Voices collecte les cas d'informations factices dans autant de pays que possible. Vous pouvez voir nos progrès sur cette carte :
Les effets des “fake news” sont difficiles à vérifier en toute confiance, car le phénomène coexiste avec d'autres problèmes touchant à l'exactitude, aux biais, et aux conflits de hiérarchisation de l'actualité. A mesure que nous collectons des données et affinons nos interrogations, nous allons explorer les outils d'analyse de données pour tenter de trouver des réponses.
Toute l'année qui vient, la communauté Global Voices va contribuer à cette expérimentation en vérifiant, analysant et partageant avec le public de tels cas.
Pour en savoir plus sur ces informations erronées et fabriquées, voyez notre page Ressources. Les bénévoles souhaitant participer à notre projet sont invités à contacter l'équipe de NewsFrames team ici.