L'ex-prisonnier politique angolais Luaty Beirão lance un livre au Brésil

Activismes en Afrique, la conférence Internationale organisée par le Centre pour les Etudes Internationales. Photographie de Hugo Alexandre Cruz (utilisée avec sa permission)

Le rappeur et activiste angolais Luaty Beirão a lancé son livre intitulé Sou Eu Mais Livre, Então [Je Suis Plus Libre, Maintenant], à l'Université de São Paulo (USP) ce 3 août. En 2015 Beirão ainsi que 16 autres activistes angolais ont acquis leur notoriété du fait de leur emprisonnement, suivi pour un temps par Global Voices.

Les activistes s'étaient réunis pour discuter de la politique angolaise à partir de l'adaptation du livre Da Ditadura à Democracia, [De la Dictature à la Démocratie] de l'écrivain nord-américain Gene Sharp, reconnu pour avoir proposé dans son œuvre des formes pacifiques de combattre la dictature.

Le résultat de cette réunion fut leur accusation de conspiration contre le gouvernement de José Eduardo dos Santos, président du pays depuis 1979. Durant la période où ils ont été emprisonnés au pénitencier de Calomboloca, Beirão fit une grève de la faim pendant 36 jours en signe de protestation.

Malgré son état de faiblesse, l'activiste a relaté dans un journal ses jours de prison, ceci donna lieu au livre qui sera lancé maintenant à l'USP.  Dans la publication qu'il a faite sur Facebook pour annoncer le lancement de son livre, plusieurs personnes l'ont félicité et encouragé à continuer à lutter pour la liberté en Angola. Josefina Barros a commenté :

Tu es un homme intelligent, cultivé et qui aime l'Angola. Je te souhaite bonne chance dans ta vie et que tu puisses contribuer à une société juste et démocratique en Angola. Augusto Curry nous a appris à ne pas renoncer à nos rêves. 

Commentez

Merci de... S'identifier »

Règles de modération des commentaires

  • Tous les commentaires sont modérés. N'envoyez pas plus d'une fois votre commentaire. Il pourrait être pris pour un spam par notre anti-virus.
  • Traitez les autres avec respect. Les commentaires contenant des incitations à la haine, des obscénités et des attaques nominatives contre des personnes ne seront pas approuvés.