WordFrames : les Rohingyas, “insurgés” ou “terroristes” : quand nommer c'est prendre parti

Carte en anglais illustrant l'accroissement du nombre de réfugiés rohingyas au Bangladesh. L'image a été largement diffusée. Source : Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, UNrefugees.org ([1] [2]).

Traduction du texte du graphique à gauche :
647.000 Rohingyas auraient fui au Bangladesh depuis le 25 août 2017 selon les estimations de l'ONU au 7 janvier 2018.
Estimation du nombre de réfugiés rohingyas au Bangladesh avant le 25 août 2017 : 307 500.
Estimation du nombre de réfugiés rohingyas au Bangladesh à compter du 26 décembre 2017 : 954 500.

Traduction de la légende de la carte à droite, de haut en bas :
Implantations, Implantations spontanées, route des réfugiés

Avec la série WordFrames, NewsFrames de Global Voices explore le discours médiatique à partir des associations de mots, en comparant et contrastant leur usage et leur possible signification dans le débat publique.

Hors mention contraire, l'ensemble des liens de cet article dirigent vers des pages en anglais.

Malgré le climat tropical, les icebergs semblent nombreux en Birmanie. En septembre 2017, Aung San Suu Kyi, secrétaire générale de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) et députée, accuse les « terroristes » de colporter un « iceberg de désinformation » concernant les violences ayant eu lieu dans l'ouest de la Birmanie. Selon les Nations Unies, ces violences ont forcé plus de 688 000 Rohingyas à chercher refuge au Bangladesh voisin. Au même moment, les associations de défense des droits humains ont indiqué que les incidents déclarés impliquant les milices birmanes, les forces de sécurité locales et l'armée dans la crise des musulmans rohingyas n'étaient que la partie « émergée de l'iceberg ».

Comment alors explorer sous la surface ? Dans cet article de WordFrames, nous allons explorer l'usage complexe et délicat des termes « insurgés » et « terroristes » pour désigner les Rohingyas dans les médias, et plus spécifiquement les membres de l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan (ARSA).

Qui sont les Rohingyas et l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan (ARSA) ?

Les Rohingyas constituent une minorité ethnique et religieuse birmane. L'Organisation des Nations Unies (ONU) les considère comme la minorité la plus persécutée au monde, qualifiant de « nettoyage ethnique » les violences commises par les autorités birmanes à leur encontre.

Selon Engy Abdelkader, chercheure et professeure agrégée à l'université de Georgetown, ces persécutions sont apparues en 1948 au moment où le pays acquit son indépendance du Royaume-Uni qui l'avait colonisé.

The British ruled Myanmar (then Burma) for over a century, beginning with a series of wars in 1824.

Colonial policies encouraged migrant labor in order to increase rice cultivation and profits. Many Rohingya entered Myanmar as part of these policies in the 17th century. According to census records, between 1871 to 1911, the Muslim population tripled.

The British also promised the Rohingya separate land – a “Muslim National Area” – in exchange for support. During the Second World War, for example, the Rohingya sided with the British while Myanmar’s nationalists supported the Japanese. Following the war, the British rewarded the Rohingya with prestigious government posts. However, they were not given an autonomous state.

After independence (1948), the Rohingya asked for the promised autonomous state, but officials rejected their request. Calling them foreigners, they also denied them citizenship.

These animosities continued to grow. Many in Myanmar saw the Rohingya as having benefited from colonial rule. A nationalist movement and Buddhist religious revival further contributed to the growing hatred.

Les Britanniques ont gouverné la Birmanie pendant plus d'un siècle, après plusieurs guerres à partir de 1824.

Les politiques coloniales ont encouragé l'immigration de travailleurs afin d'accroître la production du riz et les bénéfices en découlant. Beaucoup de Rohingyas sont entrés en Birmanie à la faveur de l'une de ces politiques au XVIIe siècle. Entre 1871 et 1911, la population musulmane recensée a triplé.

Les Britanniques avaient également promis aux Rohingyas un territoire distinct – un espace national musulman –  en échange de leur soutien. Ainsi, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Rohingyas ont pris le parti des Britanniques contre les nationalistes birmans soutenant les Japonais. Après la guerre, les Britanniques ont récompensé les Rohingyas en leur attribuant des postes prestigieux dans l’administration. Cependant, ils n'ont pas reçu un État indépendant.

Après l'indépendance [de la Birmanie] (1948), les Rohingyas ont réclamé le territoire autonome promis, mais cette demande a été rejetée par les autorités. Ils ont également été considérés comme des étrangers, et la citoyenneté leur a été refusée.

L'animosité est allée croissant. Beaucoup de Birmans considèrent que les Rohingyas ont profité de la colonisation. Le mouvement nationaliste et le renouveau du Bouddhisme ont contribué à attiser davantage cette haine grandissante.

Tel est le contexte historique des conflits les plus récents dans l’État de Rakhine [Fr] où la population rohingya à majorité musulmane a subi des persécutions. Des opérations militaires – comme Nagamin (1978) et Pyi Thaya (1991-1992)ont eu lieu antérieurement dans cette zone, ainsi que des conflits plus récents entre les communautés bouddhistes et musulmanes de la région en 2012 [Fr] et 2013.

La situation actuelle, qui commence en octobre 2016, marque le début du conflit en cours avec le groupe connu sous le nom de l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan [Fr], que opére dans l’État de Rakhine et affirme agir au nom des Rohingya de Birmanie. La couverture médiatique de ces évènements mentionne inévitablement l'ARSA.

Le rapport de l'International Crisis Group (ICG) sur l'ARSA, rendu publique le 15 décembre 2016, indique que le groupe est dirigé par des Rohingyas vivant en Arabie Saoudite. Bien que l'ARSA, ou de son nom officiel Harakah al-Yaqin (le « Mouvement de la Foi » en arabe), ait des connexions avec des groupes djihadistes, son objectif déclaré, selon le rapport de l'ICG, n'est pas le djihad mais l'arrêt des persécutions des Rohingyas :

It has called for jihad in some videos, but there are no indications this means terrorism.

Elle [l'ARSA] a appelé au djihad dans certaines vidéos, mais il n'y aucune indication que cela fasse référence au terrorisme.

Cependant, un porte-parole de l'ARSA a réfuté cela, en déclarant au journal Asia Times que l'ARSA n'a aucun lien avec des groupes djihadistes et n'existe que pour se battre pour la reconnaissance des Rohingyas en tant que groupe ethnique.

Le 25 août 2017, l'ARSA a lancé une attaque contre l'armée birmane, entraînant sa qualification d'organisation terroriste par la Commission centrale birmane de l’antiterrorisme en accord avec les lois birmanes sur ce sujet.

Cette déclaration a encouragé les grands médias officiels du gouvernement à utiliser le terme terroriste pour évoquer l'ARSA, tandis que les quelques médias indépendants et modérés comme Frontier Myanmar ont décidé de les décrire comme des militants.

Comment le monde anglophone fait-il référence à la question des Rohingyas ?

Concernant les actualités sur les Rohingyas, la couverture anglophone du sujet semble se caractériser par l'emploi du terme insurgé plutôt que terroriste.

Pour commencer notre analyse, nous avons utilisé l'outil d'analyse de données Media Cloud (voir encart) pour rechercher les sujets liés à la famille de mots utilisés pour se référer aux Rohingyas dans les médias américains entre le 6 février 2017 et le 6 février 2018. Considérant la prédominance des médias américains sur le marché anglophone, nous avons choisi un corpus de textes américains comme représentant des discussions du monde anglophone dans son ensemble.**

Qu'est-ce que Media Cloud?

Media Cloud est une plateforme libre développée par le MIT Center for Civic Media et le Harvard Berkman Klein Center for Internet and Society. Media Cloud est conçu pour agréger, analyser, délivrer et visualiser des informations tout en répondant à des questions qualitatives et quantitatives complexes sur le contenu de médias en ligne.

En utilisant le navigateur de MediaCloud, nous avons trouvé un couple de termes prédominants qui apparait fréquemment dans les mêmes phrases que le terme Rohingya : terroriste et insurgé. MediaCloud a identifié 6 323 récits et textes reliés dans le corpus américain avec le terme « Rohingya », 1 443 récits et commentaires reliés au radical insurgé* (insurgent* en anglais) et 499 récits et commentaires reliés au radical terreur* (terror*). Voir la capture d'écran ci-dessous du 27 mars 2018.

Termes fréquents (mis en évidence par soulignage ou surlignage en jaune) dans les récits contenant “Rohingya” dans le corpus de textes américains de février 2017-2018. Source: Media Cloud (agrandir l'image)

La prédominance des termes reliés à insurgé au lieu de terroriste dans cet échantillon est d'un rapport de plus de deux à un :

Fréquence des récits reliés à insurgé ou insurrection (en violet) et terreur (en vert) dans les résultats de “Rohingya” pendant la période étudiée. La fréquence des récits mentionnant « l'ARSA » (en rouge)  est également incluse. Source: Media Cloud (agrandir l'image)

Lorsque l'on creuse l'analyse des récits avec le mot terroriste,on constate qu'au lieu d'être utilisé directement dans le texte, le terme apparait souvent dans des propos rapportés ou est cité entre guillemets.

Termes fréquents (mis en évidence par soulignage ou surlignage en jaune) dans les récits contenant « Rohingya » et « terreur » (« terror » en anglais) dans le corpus de textes américains de février 2017-2018. Source: Media Cloud (agrandir l'image)

Par exemple, dans cet article de CNN, en réponse à 5 questions à propos de l'ARSA, le mot terroriste apparait seulement en citation dans la déclaration du gouvernement sur l'organisation :

The Rohingya militant group known as ARSA has since proposed a ceasefire to allow aid groups to respond to the humanitarian crisis, which the government has rejected, saying it doesn't “negotiate with terrorists.”

Le groupe de militants rohingyas connu sous le nom de ARSA a depuis proposé un cessez-le-feu pour permettre aux associations humanitaires de répondre à la crise humanitaire ; ce que le gouvernement a rejeté, déclarant qu'il ne « négociait pas avec les terroristes ».

Et dans celui-ci, nous voyons que le mot terroriste apparait entre guillemets :

Atah Ullah insists that al-Yaqeen are not “terrorists”, saying they will never attack civilians.

Atah Ullah soutient que al-Yaqeen ne sont pas des « terroristes », indiquant qu'ils n'attaqueraient jamais des civils.

Cette publication de l'AP cite le gouvernement birman décrivant l'ARSA comme « des terroristes bengalis extrémistes » :

After the latest attacks, Myanmar’s government has insisted they should only be referred to as “extreme Bengali terrorists.”

Après les dernières attaques, le gouvernement birman a soutenu qu'ils devaient être désignés uniquement comme « des terroristes bengalis extrémistes ».

Cependant, les articles utilisant le terme insurgé (insurgent en anglais) ou insurrection (insurgency) étaient plus directs :

Termes fréquents (mis en évidence par surlignage en jaune) dans les récits contenant « Rohingya » et « insurgé* » (« insurgent*» en anglais) dans le corpus de textes américains de février 2017-2018. Source: Media Cloud (agrandir l'image)

Thousands of Rohingya flee ‘no man's land’ after resettlement talks
February 18, 2018. Reuters.

“Nearly 700,000 Rohingya fled Myanmar for Bangladesh after insurgent attacks on Aug. 25 sparked a military crackdown that the United Nation as has said amounted to ethnic cleansing, with reports of arson attacks, murder and rape.”

Des milliers de Rohingyas fuient le « no man's land » après les négociations sur les réinstallations
18 février 2018, Reuters

« Près de 700 000 Rohingya ont fui la Birmanie pour le Bangladesh après que les attaques d’insurgés du 25 août ont déclenché une répression militaire que l'Organisation des Nations Unies a déclaré équivaloir à un nettoyage ethnique, avec la description d'incendies volontaires, de meurtres et de viols ».

Le Daily Mail fait référence aux évènements du 25 août dans tous les articles concernés comme étant des « attaques d'insurgés » :

Bangladesh gives names to Burma to begin Rohingya repatriation
February 18, 2018. Mail Online.

“The violence erupted after an underground insurgent group, the Arakan Rohingya Salvation Army, attacked security outposts in Rakhine in late August.”

Le Bangladesh fournit des noms à la Birmanie pour commencer le rapatriement des Rohingyas
18 février 2018, Mail Online

« La violence a éclaté après qu'un groupe d'insurgés clandestins, l‘Armée du salut des Rohingya de l'Arakan, a attaqué des avant-postes de l'armée au Rakhine fin août. »

Et dans cet article de l'Indian Express, l'ARSA est introduit comme « un groupe de militants armés » :

Myanmar’s armed Rohingya militants deny terrorist links
March 29, 2017. The Indian Express.

“In October last year, armed men killed nine Myanmar border guards, triggering a savage counterinsurgency sweep by the army in the Rohingya area of Rakhine.”

Brimanie : Les milices armées rohingya nient tout lien terroristes
29 mars 2017, The Indian Express.

« En octobre de l'année dernière, des hommes armés ont tué neuf garde-frontières birmans, provoquant une contre-insurrection brutale menée rapidement par l'armée dans la région rohingya du Rakhine. »

De la même manière, l'exploration des articles avec la seule mention « ARSA » montre une difficulté généralisée pour qualifier le groupe avec d'une part « terroriste » et de l'autre « insurgé ». Ainsi, un échantillon Media Cloud fait sur la période d'un an ramène 99 phrases avec « ARSA » et « terroriste » contre 84 phrases avec « insurgé ».

Termes fréquents (mis en évidence par surlignage en jaune) dans les récits contenant «ARSA» dans le corpus de textes américains de février 2017-2018. Noter  la fréquence similaire d'apparition de « terroriste » (« terrorist » en anglais) en lien avec « insurgé » (« insurgent »). Source: Media Cloud

En se basant sur la lecture des articles proposés par Media Cloud, l'une des raisons de la préférence du terme « insurgé » sur celui de « terroriste » semble provenir de la réponse de certains Rohingyas aux actions des forces de sécurité birmanes et des milices locales dans un contexte général de crise humanitaire.

Par exemple, dans un effort conscient ou inconscient d'équilibrer la présentation des principaux acteurs de ces évènements, cet article du Washington Post de septembre 2017 introduit la situation en Birmanie en décrivant les Rohingyas comme des « individus terrorisés conjointement par l'armée birmane et des villageois bouddhistes, sous le prétexte de débusquer les insurgés islamistes ».

Près de deux mois plus tard, dans un autre récit du Washington Post, l'auteur parle des actes de violence commis par l'ARSA contre des Birmans et des bouddhistes bengalis, en utilisant tout au long de l'article les termes d'« insurgés » et de « militants » pour décrire l'organisation.

Le classement de la terreur

Malgré le classement de l'ARSA comme un « groupe terroriste » par le gouvernent, l'ARSA a répondu peu de temps après avec un communiqué déclarant que, en réalité, c'était l’État lui-même qui était coupable de terrorisme :

COMMUNIQUÉ : ARSA classe le « régime militaire birman » comme « Organisation Terroriste » causant terreur et destruction à l’ethnie Rohingya.

Cela a conduit à des investigations supplémentaires de notre part : à partir de quand un évènement est-il classé de « terrorisme » ? Selon la Base de Données sur le terrorisme Global Terrorism Database, 430 incidents reliés aux Rohingyas ont eu lieu en 2016.

Cependant, aucun de ces évènements n'a été perpétré par l’État, et c'est intentionnel. Le manuel de Global Terrorism Database définit une attaque terroriste comme « la menace de recourir à une force ou une violence illégale ou son usage effectif par un acteur non-étatique afin d'atteindre un objectif politique, économique, religieux ou social par la peur, la coercition ou l’intimidation.» [Il est souligné que] :

3. The perpetrators of the incidents must be sub-national actors. The database does not include acts of state terrorism.

3. Les responsables de ces incidents doivent être des acteurs locaux. La base de données n'inclut pas d'actes de terrorisme d’État.

La base Global Terrorism Database aborde les chevauchements entre les actes de terroristes et les autres formes de crime et de violences politiques telles que l'insurrection. Par exemple, cette action du groupe Armée de l'État Shan du Nord en novembre 2015 a été classée comme une « action d'insurrection/guérilla ».

En tentant d'approfondir la question de la difficile distinction entre les actions de guérilla et l'insurrection, les chercheurs Erin Miller, Gary LaFree et Laura Duga vont plus loin dans leur livre en mettant en évidence comment le temps et l'espace sont aussi des facteurs ayant un impact :

If terroristic violence became really sustained and extensive in an area—if it was no longer fitful or sporadic—the activity was generally no longer called terrorism, but rather war or insurgency.

Si la violence terroriste devenait vraiment nourrie et intense dans une région – si elle n'était plus intermittente ou sporadique – cette activité n'était alors généralement plus appelée du terrorisme, mais plutôt une guerre ou une insurrection.

Ou, si l'on examine la classification suivante : parmi les évènements suivis par la base de données Global Database of Events, Language, and Tone (GDELT) et associés aux militaires birmans au cours des derniers mois, la classe « Violence de masse et non conventionnelle » y est décomptée 120 fois.

Carte d'activité du Global Database of Events, Language, and Tone (GDELT) visualisant les évènements du 6 avril 2016 au 2 mai 2018 enclenchés par les militaires birmans et classés en type 20 « Violence de masse et non conventionnelle (20) » (pour voir l'image d'origine)

Cette incursion dans l'exploration des actualités anglophones sur les Rohingyas n'est que la « partie émergée de l'iceberg » – beaucoup de questions sont encore à traiter concernant la qualité et la diversité de la couverture médiatique.

Mais nous avons peut-être, pour l'instant, assez d’éléments pour simplement conclure que dans cette bataille de termes, et finalement dans certaines situations de crise, les luttes lexicales sont représentatives de luttes plus larges sur le contexte. Dans le cas qui nous concerne, la lutte est entre la caractérisation des évènements par le gouvernement birman et celle de l'ARSA. Et cette lutte – dans laquelle on estime que 647 000 Rohingyas ont fui au Bangladesh entre le 25 août 2017 et le 7 janvier 2018 [voir le graphique au début de l'article du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés] – révèle également, dans une certaine mesure, les limites du langage.

Propositions de lectures similaires sur Global Voices :

Connie Moon Sehat a contribué à l'écriture de cet article. L'auteur tient également a remercié Andrea Brás et Thant Sin pour leur aide.

**les médias anglophones basés en Birmanie peuvent être en prise avec des terminologies légèrement différentes – militants (plutôt que insurgés) et terroristes (comme le montre cette recherche Media Cloud dans l'un des corpus de NewsFrames) ; militants semble également plus fréquemment utilisé que terroristes. Pour le cadre de cet article, nous n’entreprenons pas une analyse approfondie de ces résultats préliminaires.

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