“Je me suis trouvé” : ce coiffeur arménien à l’écoute de ses compatriotes âgés

Cet article de Chai-Khana.org est republié sur Global Voices dans le cadre d'un partenariat. Le texte et la vidéo sont d’Anzhela Frangyan et Inna Mkhitaryan.

C'est une pièce de 15 m², exclusivement réservée aux hommes. Situé dans la banlieue d'Erevan, la capitale arménienne, le salon de coiffure pour hommes de Tolik est un endroit où, malgré son style soviétique, ils peuvent se détendre : raconter leurs histoires, discuter de leurs soucis… et se faire couper les cheveux. Le salon est devenu un refuge pour ces hommes, où ils peuvent échapper aux salons de beauté new age, de plus en plus populaires dans la capitale.

À soixante-sept ans, Tolik est un homme respecté de ses clients, dont beaucoup lui confient cheveux et réflexions depuis plus de quarante ans. Dans la société patriarcale arménienne, ce salon est l'un des très rares endroits où les hommes peuvent aborder leurs vulnérabilités ouvertement (y compris leurs inquiétudes quant à leurs cheveux et leur apparence) sans s’inquiéter de paraître faible.

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