Ce document résume deux rapports (1 & 2) écrit par Han Tse et publié dans la presse libre de Hong Kong le 29 août, 2024. Cela a été publié comme une partie d'un accord de contenu de partenariat.
Deux anciens rédacteurs de l'ancien journal Stand News ont été déclarés coupables de sédition le 29 août 2024, marquant la première condamnation de journalistes à Hong Kong pour des faits similaires depuis le retour de l'ancienne colonie britannique à la chine en 1997.
Chung Pui-Kuen et Patrick Lam, tous deux rédacteurs en chef du média avant qu'il n'a été forcé de fermer en décembre 2021, ont été accusé aux côtés de la société mère Stand New, Best Pencil Limited, d'avoir pris part dans une « conspiration pour publier et reproduire des publications séditieuses. » Ils ont plaidé non coupables à l'accusation en octobre 2022 et risquent jusqu'à deux ans de prison s'ils sont déclarés coupables.
Le juge Kowk Wai-Kin de la Cour de district, qui est également désigné juge des affaires liées à la sécurité nationale, a écrit dans son jugement:
Le tribunal a jugé que l'atmosphère politique était extrêmement tendue au moment des faits. De nombreux résidants étaient insatisfaits ou même opposés aux gouvernements de [Hong kong]et [central] […] Dans ce contexte le tribunal a jugé que 11 des 17 articles étaient séditieux.
L'accusation a présenté 17 articles publiés par Stand News comme une évidence de sédition, soutenant que le média avait cherché à inciter à la haine contre les autorités à travers eux.
Les articles ont inclus des entretiens avec les activistes actuellement détenus et des textes d'opinion qui avaient pour but de promouvoir « des idéologies politiques radicales » et inciter à la haine contre la loi sur la sécurité imposée par Pékin.
Ceux-ci jugés « séditieux » ont inclus un entretient avec l'ancienne journaliste Gwyneth Ho devenue activiste , elle a été condamnée en mai pour conspira en vue de commettre la subversion sur son rôle dans une élection primaire non officielle avec 44 autres personnalités pro démocraties et des textes d'opinion écrits par l'activiste exilé Nathan Law et le professeur de journalisme Allan Au.
Kwok a tenu responsable Chung responsable pour la publication de 10 des 11 articles en question, tandis que Lam était responsable de la publication de l'article restant. Il a écrit dans le jugement:
[Chung and Lam] savaient et étaient d'accord avec les intentions séditieuses des articles. Ils ont fourni à Stand News une plateforme de publication pour inciter la haine contre Hong Kong et la Chine […] Cela est même devenu un outil pour calomnier et diffamer le gouvernement” central et celui d'Hong Kong pendant les manifestations de 2019.
Kwok a également jugé que Stand News a défendu une idéologie « localiste » et a promu la notion de « l'autonomie localiste » pour Hong Kong.
La sentence devait être prononcée le 26 septembre, Chung et Lam ont été autorisés à rester sous liberté sous caution jusqu'à ce moment là.
« Pour les sans pouvoir ,les marginalisés »
Représentant Chung et Lam , l'avocate principale Audrey Eu a dit à la Cour que les deux accusés avaient préparés leurs propres lettres de circonstances atténuantes . Elle n'a lu qu'à haute voix celle de Lam, tandis que celle de Chung a directement té envoyé au juge.
Dans sa lettre, Lam se souvient qu'Il a rejoint l'industrie des médias en 2010 quand le secteur faisait face à de « diverses préoccupations », tandis que « la censure évidente ou subtile » devenait de plus en plus fréquente.
Stand News a été fondé dans un contexte où l'autonomie éditoriale dans les médias de Hong Kong était entrain de diminuer, a dit Lam, mais le média en ligne s'est engagé à « donner la parole aux sans pouvoir, les marginalisés et la minorité », même face aux “condamnations et aux attaques.
Je crois que la principale raison pour laquelle Stand News pouvait survivre pendant sept ans était parce que les lecteurs voulaient lire des informations qui n'étaient pas influencées par des entreprises , pouvoirs ou des partis politiques.
Lors de l'audience du 29 aout, Eu a dit que Chung a été détenu pendant plus de 11 mois , tandis que Lam a été en détention pour dix mois, en attente de procès. Considérant que la sentence maximum de la peine pour l'infraction de sédition abrogée dans le code des infractions pénales était de deux ans d'emprisonnement, les journalistes ont purgé la majeure partie de leur peine de prison potentielle.
Eu a demandé à Kwok d'imposer une peine de prison qui de dépassera pas le temps imparti du duo qui avait déjà été derrière les barreaux.
Eu a également révélé à la court que Lam était souffrant d'une « maladie rare » qui recommandait une chimiothérapie, et qu'il avait été hospitalisé à plusieurs reprises pour le traitement. Si Lam avait été en prison, cela aurait été difficile pour lui d'avoir accès au traitement dont il avait besoin ,a dit l'avocate.
Eu a ajouté que pendant que certains considéraient les articles publiés par Stand News comme une « propagande », c'était du devoir de Chung et Lam en tant que journalistes de rendre compte des différents points de vue .
« Vous avez la liberté de décider… vous prenez en compte la peine de prison… alors ils n'ont pas besoin de retourner en prison » a dit Eu en cantonais.
jusqu'à deux ans d'emprisonnement
Chung et Lam ,ont plaidé non coupable d'avoir pris part dans une conspiration consistant à publier et reproduire des documents séditieux lors du procès qui a commencé en octobre.
Ils ont fait face à deux ans d'emprisonnement pour crime de sédition, qui était auparavant régi par l'ordonnance sur les crimes de l'époque coloniale de la ville, mais a été remplacé par une nouvelle législation sur la sécurité adoptée en mars 2024, qui porte la peine maximale pour sédition jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Le duo a été détenu pendant près d'un an après leur arrestation en décembre 2021. Ils ont été libérés sous caution après l'ouverture du procès.
Pendant le procès, la défense a contesté l'accusation, la qualifiant de poursuite injuste, accusant les procureurs d'avoir sélectionné de manière sélective des articles et d'avoir introduit de nouvelles preuves au cours du procès. Cela dit, les accusés étaient des journalistes légitimes de reporter les sujets que les autres médias de la ville avaient également abordés .
Les arrestations et la fermeture de Stand News
Stand News a gagné en notoriété en 2019 pour sa couverture des manifestations et des troubles qui ont secoué Hong Kong cette année-là, manifestations et des troubles qui ont secoué Hong Kong cette année là ,déclenche par un amendement proposé à la loi d'extraction de la ville.
Les manifestations ont été en grande partie réprimées par le mesures de distanciation sociale introduites pour freiner la propagation de la COVID-19 au début de 2020, et après que Pékin ait imposé une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong en juin de la même année.
Le 29 décembre 2021, plus de 200 policiers de la sécurité nationale ont perquisitionné les bureaux de Stand News , gelant des actifs de l'ordre de 7,9 millions de dollars de Hong Kong (environ 1 million de dollars américains) appartenant au média. Quelques heures plus tard, Stand News a annoncé sa fermeture et a retiré son contenu en ligne.
Sept personnes liées à Stand News ont été arrêtées lors de l'opération policière, mais seuls Chung, Lam et le média avaient été accusés de crime de sédition.
Les arrestations ont suscité des inquiétudes quant à la liberté de presse dans la ville de la part de la communauté internationale, y compris l'ONU, l'UE, les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Ces inquiétudes ont été rejetées par Pékin et par Teresa Cheng, qui était à l'époque la ministre de la Justice de la ville.
L'Association des Journalistes d'Hong Kong a déclaré être « profondément occupée » par les arrestations et a exhorté le gouvernement à protéger la liberté de presse.
le Chef de l'Exécutif John Lee, qui occupait le poste de secrétaire de la ville à l'époque a déclaré qu'après les arrestations qu'il y avait des « éléments malfaisants qui portent atteinte à la liberté de presse ». Il a exhorté les travailleurs des médias à maintenir leur professionnalisme et à se tenir à distance de tels éléments.
Liberté de presse
In 2022, Hong Kong a chuté de la 68 places dans le classement mondial de la liberté de presse de Reporters Sans Frontière passant à la 148e place, avec l'organisation de surveillance des médias mondiaux citant les fermeture forcées de Stand News et Apple Daily comme des signes déclin de la liberté de presse .
Le dirigeant de la ville a incessamment dit qu'Hong Kong profite de la liberté de presse en conformité avec la loi.