La question de la justice climatique est l’un des multiples sujets sensibles auxquels le monde fait face depuis quelques décennies. Continent le moins pollueur mais subissant les conséquences de plein fouet, l’Afrique fait face à un défi majeur qui résulte de la combinaison de plusieurs facteurs aggravés par le dérèglement du climat.
Les pays africains détiennent peu d’industries et de secteurs responsables des principales émissions gaz à effet de serre sur le plan mondial: raffineries de pétrole, mines, trafic routier, chauffage massif au charbon, centres de données. Au contraire, l’Afrique comporte un des principaux poumons verts du monde: le bassin du Congo. Mais le continent fait face à de nombreuses crises sécuritaires et sanitaires qui fragilisent une population qui reste en grande partie rurale, plus de 55%, et qui compte environ 8,9 millions de réfugiés. La crise climatique accentue toutes ces crises. De plus, l’industrialisation et l’extraction de ressources naturelles accélèrent la pollution des eaux, la déforestation et l’exode urbain ou étranger.
Dans un tel contexte, la crise climatique se répercute immédiatement dans plusieurs domaines: le droit du travail, de l'accès à l’eau, la protection des terres et des cultures autochtones, la sécurité des femmes dans les communautés, la protection des médias et de la société civile.
A cela s’ajoute le rôle d’acteurs globaux comme la Chine, l’Union Européenne, la Grande-Bretagne, les Emirats Arabes Unis, les États-Unis qui sont à la fois responsables de la crise climatique au niveau mondial, et développent des projets mais proposent aussi des solutions sur le continent
Dans ce contexte, Global Voices se propose de continuer sa couverture sur la justice climatique suite à une série de formations en ligne pour journalistes africains et sinophones en proposant de nouveaux articles.
Billets sur La Justice Climatique dans le contexte Africain de septembre, 2024
L'impact des pluies imprévisibles et des inondations sur l'agriculture et la sécurité alimentaire au Kenya
La pluie a causée des dégâts importants dans les 42 des 47 comtés du Kenya, la capitale Nairobi, ainsi que les régions de Homa Bay, Kajiodo, Mansera et Nakuru étant les zones les plus touchées par les inondations.