Pour commencer, Craft nous informe de l'appel aux dons lancé par Maureen Gosling pour pouvoir achever son documentaire sur les teinturières de la capitale Bamako. Dans cet extrait, les teinturières parlent de l'importance qu'ont les tissus teints de façon artisanale et traditionnelle au Mali, et comment, à leur tour, ils ont changé leurs vies [en bambara] :
Une des techniques traditionnelles de teinture est celle qui fait appel à la boue comme pigment. La vidéo ci-dessous, sur le blog TravelWestAfrica a été tournée à Ségou et est une présentation de cette technique :
Les tissus teints avec des pigments végétaux et de la boue sont aussi appelés bogolanfini [en anglais] ; dans la vidéo suivante tournée par hubuf et réalisée en 2006, un artisan explique à un groupe de stagiaires ce qu'est le bogolan [en français], sa technique et sa place dans les traditions du Mali :
La vidéo de claudiodumali présente un groupe de visiteurs qui s'initient à la technique du bogolan de Ségou sur différents échantillons de tissus.
Si l'art du bogolan vous intéresse, polbenmali propose un documentaire en ligne en deux parties (partie 1, partie 2 [en français]) sur Issiaka Dembele, un artiste qui utilise le bogolan comme support de ses créations. Dans ces vidéos, commentées en français par l'artiste, on peut voir le patient et délicat procédé mis en œuvre : teindre le tissu en jaune, le recouvrir de boue récoltée dans un étang, que l'on a laissée fermenter pendant des mois et qui teindra le tissu en noir, avant de travailler les zones jaunes pour ôter la teinture à certains endroits ou peindre en surimpression pour d'autres.