Après quarante-huit heures de route depuis Pékin, où il fait la promotion de son film The Flowers of War, l'acteur britannique Christian Bale a été malmené le 15 décembre 2011 pour avoir tenté de rendre visite à l'activiste chinois aveugle Chen Guangcheng.
Une équipe de la chaine CNN accompagnait Christian Bale quand il a tenté de rentrer dans le village où Chen et sa famille vivent en résidence très surveillée. Il en a été chassé par des gardes, qui ont ensuite poursuivi Christian Bale et ses accompagnateurs dans un minibus pendant plus de 40 minutes. Des blagues sur “Batman” (un rôle que Chritian Bale a interprété) ont envahi depuis le réseau social chinois Sina Weibo et le web chinois en général.
Dans un éditorial du New York Times, le mois dernier, le journaliste respecté Chen Min a provoqué une énorme controverse parmi les activistes chinois, en affirmant que seule la “diplomatie silencieuse” allègera la répression dans des cas comme celui de Chen Guangcheng, que “perdre la face” au niveau international pour le gouvernement chinois rend les autorités encore plus inflexibles.
Si une censure sophistiquée et des mesures de police empêchent les Chinois de parler de Chen et que d'autres sont d'avis que les étrangers doivent garder le silence sur de telles affaires, les personnes comme Chen Guangcheng, qui est maintenu au secret, doivent-elles trouver seules le moyen de s'exprimer ?
Pour en savoir plus sur l'activiste Chen Guangcheng, vous pouvez lire les brèves suivantes en anglais :
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