
Étude sur la gravité du blanchissement corallien sur l'île d'Orphée 2017. Photo du Centre d'excellence ARC pour l'étude des récifs coralliens via Flickr, sous licence CC BY-ND 2.0.
Alors que les médias se concentrent exclusivement sur la crise du Covid-19, la Grande Barrière de corail australienne a connu un blanchissement corallien [en] catastrophique pour la troisième fois en cinq ans. L'augmentation de la température de la mer pendant l'été est la cause principale de ces effets dévastateurs sur les vastes zones de corail.
Un blanchissement important [en] a été retrouvé sur des récifs plus proches du rivage. Bien que les coraux blanchis ne meurent pas systématiquement, le risque augmente si les températures restent élevées. Le blanchissement a également des effets négatifs sur les habitats des autres espèces marines.
Il va sans dire que la dernière mauvaise nouvelle n'a pas reçu l'attention détaillée qu'elle méritait de la part des internautes ; cependant, des groupes environnementaux comme Greenpeace ont tenu à souligner les implications et à rallier les troupes engagées sur la question du changement climatique :
With so many of us already suffering, this news is really hard to stomach. The fight against #climatecrisis isn’t going anywhere, and it will need all of us healthy and safe to win. ?https://t.co/gR8FHVqYKF
— Greenpeace (@Greenpeace) March 27, 2020
Alors que nous sommes déjà si nombreux à souffrir, cette nouvelle est vraiment difficile à digérer. La lutte contre la crise climatique ne va pas disparaître, et il faudra que nous soyons tous en bonne santé et en sécurité pour la gagner.
Certain·es Australien·ne·s ont pris le temps de commenter, comme le professeur microbiologiste David Osborn de l'Université RMIT de Melbourne qui a tweeté :
Missed this yesterday, but more dreadful news – this time on a third mass #coral bleaching event across the #GreatBarrierReef in 5 years
After #COVID19 ends with economies in dire straits we cannot ignore #ClimateChange https://t.co/HK0YUS8d9j
— Professor Mark Osborn (@MicrobialLife) March 25, 2020
J'ai manqué ça hier, mais une nouvelle plus terrible encore – cette fois-ci le troisième blanchissement corallien massif en 5 ans. #corail #GrandeBarrière
Après la fin du #COVID19 avec des économies en difficulté, nous ne pourrons plus ignorer le changement climatique.
Le professeur Terry Hughes, directeur du Centre d'excellence ARC pour l'étude des récifs coralliens à l'Université James Cook du Queensland, a partagé cette vue aérienne unique :
It’s been a shitty, exhausting day on the #GreatBarrierReef.
I feel like an art lover wandering through the Louvre….as it burns to the ground. pic.twitter.com/I0Mx7epLCe
— Terry Hughes (@ProfTerryHughes) March 26, 2020
Ce fut une journée merdique et fatigante sur la Grande Barrière de corail #GreatBarrierReef
J'ai l'impression d'être un amateur d'art qui erre dans le Louvre… alors qu'il brûle à mes pieds.
La nouvelle a suscité des réactions sur les réseaux sociaux à l'étranger. Un universitaire étranger se sentait vraiment touché :
And there is also the most widespread bleaching event in the Great Barrier Reef. Put a fork in us. We're done.https://t.co/gsntNXqJy7
— TedPavlic (@TedPavlic) March 28, 2020
Et il y a aussi le plus grand blanchissement de corail sur la Grande Barrière de corail. Ca y est, on est finis.
Assaad Razzouk, un commentateur singapourien très en vue, spécialiste du climat et de l'énergie propre, a partagé une vidéo:
Meanwhile, #climate threats continue to lurk everywhere: After apocalyptic fires, Australia hit again as Great Barrier Reef suffers 3rd mass bleaching in 5 years, driven by warmer sea temperatures
World Heritage site with “enormous scientific and intrinsic importance” pic.twitter.com/LQYBYr6JOW
— Assaad Razzouk (@AssaadRazzouk) March 27, 2020
Pendant ce temps, les menaces climatiques continuent de se manifester partout. Après les feux apocalyptiques, l'Australie a de nouveau été touchée : la Grande Barrière de corail souffre de son troisième blanchissement en 5 ans en raison de la hausse de la température de la mer. Un site du patrimoine mondial ayant une « énorme importance scientifique et intrinsèque ».
Les références inévitables à la pandémie ont également fait surface :
The Great Barrier Reef once again suffered a major bleaching event, I know we are facing an unprecedented global disaster with #Coronavirus but we are also facing certain disaster on the reef we cant just let this slide by.#Auspol
— ? Sleeping Giants Oz ? (@slpng_giants_oz) March 25, 2020
La Grande Barrière de corail a une fois de plus subi un blanchissement majeur, je sais que nous sommes confrontés à une catastrophe mondiale sans précédent avec le #coronavirus mais nous sommes également face à une catastrophe assurée sur le récif corallien. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. #Auspol
at the very least we can replace the Great Barrier Reef with sunken mega cruise ? ships!
— katie⁉️hamilton (@katie8491) March 29, 2020
Au moins, on peut remplacer la Grande Barrière de corail par des gros bateaux de croisière échoués !
Quelques-uns des sceptiques habituels ont remis en question de rôle du changement climatique, dont Reiver :
It’s cyclical, new reef forms on top of it and that’s how it became the Great Barrier Reef ??♂️
— Reiver (@MaluaBayReiver) March 28, 2020
C'est cyclique, les nouveaux récifs se forment par dessus et c'est ainsi que c'est devenu la Grande Barrière de corail ?
En ce moment le tourisme est en baisse en Australie, et le reste de l'économie est en berne. De nombreuses personnes dans le monde entier espèrent que les visiteurs auront la chance de voir les merveilles du récif lorsque l'urgence du coronavirus prendra fin :
#ClimateAction Quote of the Day
‘With help, the tourism industry can recover after Covid-19, but only if there is a healthy Great Barrier Reef to visit once this crisis is over.’ Kate Smolski / @KateSmolski@Jackthelad1947 @Shambles151 @DidiFrench @collectables66 @blanketcrap pic.twitter.com/5ofMBjz2Y9
— Allan Margolin (@AllanMargolin) March 27, 2020
#ClimateAction Citation du jour
« Avec de l'aide, l'industrie du tourisme peut se rétablir après le Covid-19, mais seulement si il y a une Grande Barrière de corail en bonne santé à visiter une fois la crise passée. » Kate Smolski.