Ce billet fait partie de notre dossier central en anglais sur la Révolution libyenne.
Les internautes du monde arabe condamnent l'attaque méprisable contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi, en Libye, la nuit dernière (mardi 11 septembre 2012). Quatre Américains, dont l'ambassadeur Christopher Stevens ont été tués par des roquettes tirés contre eux par des extrémistes alors qu'ils étaient évacués du consulat encerclé par les manifestants vers un lieu plus sûr.
Selon les médias, les manifestants ont encerclé le consulat, outrés par un film tournant en ridicule le prophète Mahomet, produit par un réalisateur israelo-américain. Au Caire, des manifestations similaires ont eu lieu : les manifestants ont franchi les murs d'enceinte de l'ambassade des Etats-Unis et arraché le drapeau américain pour le remplacer par la bannière islamique.
L'assassinat de l'ambassadeur Stevens et de trois autres employés du consulat a choqué les internautes de tout le Moyen Orient.
Le Libyan Youth Movement (Mouvement de la jeunesse libyenne) pose la question :
@ShababLibya: A quoi a servi l'attaque du consulat la nuit dernière ? A rien, sinon à entraîner destruction, violence et une totale tragédie.
Abdulraqeeb Al Azzane s'écrie [arabe] :

Les manifestants à l'extérieur de l'ambassade des Etats-Unis au Caire le 11 sept.2012. Photo partagée sur Twitter par @khadrania
Nasr Aldbea dit [arabe] :
Khalil Agha tweete [arabe] :
Saudi Fahad Albutairi rappelle [arabe] :
Le Libyen Ahmed Misrata opine :
@AhmedEMisrata: Les évènements de la nuit dernière sont une honte pour notre révolution, nos martyrs, et par dessus tout, une insulte à tous les enseignements du prophète PBUH #Benghazi
Depuis l'Egypte, Schehrazade remarque :
@_Schehrazade_: Un homme qui faisait son job a été tué en #Libya parce que certains amateurs ont fait un film sans intérêt, et des fous y ont attaché de l'importance. Continuez à haïr.
Depuis Benghazi, @N_Benghazi a écrit :
@N_Benghazi: Le prophète n'aurait pas accepté que le sang d'un innocent soit répandu parce que certains ont été offensés par le film d'un minable. #libya
L'écrivain égyptien Karim El Degwy prédit [ar] :
Et toujours en Egypte, Nadia El Awady conclut [ar] :