
“Le retour à la mer me remplit de force et de paix.” Photo de Josué Corujo, utilisée avec autorisation.
Cet article a été initialement publié par Periodismo de Barrio et édité par Global Voices.
L'île de Cuba a été partiellement confinée [es] à la fin du mois de mars, et a commencé à assouplir ses restrictions le 20 juillet [es]. Après qu'une nouvelle vague de contamination se soit déclarée à la Havane en août, le pays a une fois de plus annulé les vols internationaux, et fermé les plages, les restaurants et les bars. Au 6 octobre, le nombre de décès sur l'île s'élevait à 123 [en].
À la mi-juin, pendant le premier confinement, la rédaction de elTOQUE [es] et Periodismo de Barrio ont lancé l’atelier de photographie en ligne « Después de Abril » [es] (Après avril), dans le but de documenter de manière créative la vie sur l'île au plus fort du confinement d'avril.
Durant près d'un mois, de jeunes Cubain⸱e⸱s ont procédé à un échange de compétences et de connaissances sur la photographie. Au travers des réseaux sociaux et d'un groupe créé sur la plateforme Telegram [es], une communauté d'environ 70 personnes s'est constituée. Les membres du groupe se sont formés mutuellement et ont appris de manière collaborative, tout en partageant photos et expériences.
Parmi les photos présentées dans l'atelier, se trouvaient des portraits, des paysages, des façades d'immeubles, autant d'images qui ont marqué la mémoire des participant⸱e⸱s.
Bien que l'atelier soit officiellement terminé, le groupe « Después de Abril » est toujours actif sur Telegram. Jusqu'à présent, environ 570 photos ont été partagées et 45 ont été soumises suite à l'appel à contributions. Nous publions dans la galerie ci-dessous 13 des 24 clichés qui faisaient partie de la sélection finale.

Un adolescent porte un masque sur lequel est inscrit Le mot “COVID”, comme s'il s'agissait d'une marque. Photo de Randy B., utilisée avec autorisation.

“Pendant la crise du COVID-19 j'ai rencontré ces anges. La détérioration de la statue laisse penser qu'elle verse une larme.” Photo de Raimel Fernández, utilisée avec autorisation.

“Le retour à la mer me remplit de force et de paix.” Photo de Josué Corujo, utilisée avec autorisation.

“Pendant le confinement j'ai tenté de photographier un colibri. Quand j'y suis parvenu, j'ai été frappé par la façon dont la nature suit son rythme, indépendamment des êtres humains.” Photo de Randy B., utilisée avec autorisation.

“Elle a appris à broder lorsqu'elle était enfant et s'en souvient encore.” Photo de Roger TM, utilisée avec autorisation.

“C'est un bonheur pour moi de photographier ma grand-mère. L'avoir auprès de moi ces derniers mois est un cadeau immense.” Photo de Josué Corujo, utilisée avec autorisation.

“Comme je ne pouvais plus aller me promener dans la campagne, la nature est venue à moi.” Photo de Gabriela Molina, utilisée avec autorisation.

“Les mois de confinement ont été plus difficiles à vivre pour ceux d'entre nous qui n'avaient pas une belle vue de leurs fenêtres. Du moins c'est que nous croyons.” Photo de Amarilis Magaña, utilisée avec autorisation.

“Conversation. Toujours en début et en fin de journée.” Photo de Roger TM, utilisée avec autorisation.

“Être enfermée à la maison me donnait parfois l'impression de regarder à l'intérieur d'un puits sans fond.” Photo de Gabriela Molina, utilisée avec autorisation.

“Nous étions toujours un même groupe d'amis à venir nous promener dans le jardin japonais.” Photo de Luisma del Valle, utilisée avec autorisation.

“Celle-ci est une photo personnelle car les pieds sont ceux de ma petite amie. Avec un tuyau d'arrosage nous prétendons qu'il pleut. Cette photo la représente marchant dans l'eau, et moi toujours derrière elle, indifférents aux embûches de la vie.” Photo de Randy B., utilisée avec autorisation.

“Le coucher de soleil coloré, mais sans couleurs.” Photo de Roger TM, utilisée avec autorisation.