Ameena Hussein de Groundviews tente d'analyser (en anglais) les causes expliquant la tendance grandissante des bouddhistes Srilankais à prendre le parti de la violence et de la haine.
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Dans un pays où le bouddhisme est constitutionnellement reconnu comme la « principale religion », la paix et la compassion se font rares. Les cloches des monastères bouddhistes n’appellent pas uniquement à la prière.
– « Le bouddhisme est aussi empreint de violence ». Bernard Faure Professeur d’histoire des religions d’Asie à l’Université Columbia (New York).
Mais comment comprendre le fondamentalisme bouddhiste en Asie du Sud ? En Birmanie, la junte utilise le bouddhisme comme instrument de propagande. Au Sri Lanka, les moines radicaux poussent à la guerre contre les rebelles tamouls. ….
Ce fondamentalisme-là est issu d’une dérive du nationalisme bouddhiste. Les moines ont été le fer de lance des mouvements nationalistes qui sont apparus partout en Asie dès la fin du XIXe siècle.
Les moines sont sortis du monastère pour descendre dans la rue et revendiquer un bouddhisme engagé. Ce phénomène est très important.
Au Sri Lanka, les conséquences sont frappantes. Par extension nationaliste, les moines se sont identifiés à leur ethnie cinghalaise, et mènent une sorte de « guerre sainte ». D’autant plus que, selon les textes religieux, le Sri Lanka est un dépositaire sacré du Dharma. La minorité tamoule, de confession hindoue, musulmane ou chrétienne, a alors été perçue comme l’assaillant, contre lequel il faut se défendre.
http://archives.lesoir.be/-le-bouddhisme-est-aussi-empreint-de-violence-_t-20080326-00FEUX.html