Oscar López Rivera, le plus ancien prisonnier politique de Puerto Rico, pardonné par le Président Obama

Oscar López Rivera. Image circulated widely via social media.

Oscar López Rivera. Image diffusée sur les médias sociaux.

Oscar López Rivera, le plus ancien prisonnier politique de Puerto Rico, a été pardonné par le Président des Etats-Unis Barack Obama [espagnol].

L'information est d'abord parue sur les médias sociaux dans l'après-midi du 17 janvier, bien que l'hebdomadaire pro-indépendance Claridad [espagnol] ait annoncé qu'une source avait confirmé qu'Obama envisageait la libération. Parmi les détails qui ont été révélés depuis figure le fait que la libération de López Rivera ne sera pas immédiate. Sa peine s'achèvera le 17 mai 2017 et sa libération sera alors inconditionnelle.

López Rivera a fait savoir que la première chose qu'il fera à sa sortie de prison serait de visiter sa famille à Chicago. Mais il prévoit de s'installer dans la ville côtière de San Sebastián del Pepino, dans le nord-ouest de Puerto Rico, où il est né.

López Rivera fut reconnu coupable de “conspiration séditieuse” il y a trente-cinq ans et sept mois à cause de ses liens avec les Forces armées de libération nationale (en espagnol : Fuerzas Armadas de Liberación Nacional, ou FALN). Le FALN était un groupe armé se battant pour l'indépendance de Puerto Rico vis-à-vis des Etats-Unis pendant les années 70 et 80. López Rivera a toujours clamé n'avoir tué personne ni commis aucun acte de violence. Effectivement, aucun lien n'a jamais été établi entre lui et les violences commises par le FALM.

Global Voices couvre le mouvement appelant à la libération de López Rivera depuis plusieurs années. Nous continuerons au fur et à mesure que des informations seront disponibles : restez à l'écoute.

Commentez

Merci de... S'identifier »

Règles de modération des commentaires

  • Tous les commentaires sont modérés. N'envoyez pas plus d'une fois votre commentaire. Il pourrait être pris pour un spam par notre anti-virus.
  • Traitez les autres avec respect. Les commentaires contenant des incitations à la haine, des obscénités et des attaques nominatives contre des personnes ne seront pas approuvés.